Coffre à outils

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La motivation se définit comme étant une énergie intérieure qui influence une personne  dans ses actions sur une période donnée. Les émotions, les sentiments, les idées, les images mentales, les sensations et les réactions physiques composent cette énergie. Ces dimensions influencent nos comportements  et nourrissent la motivation souvent sous la forme de buts ou d’objectifs. La motivation est de l’énergie orientée vers un but et c’est ce qui donne un sens aux actions. Lorsqu’une personne est très motivée à entreprendre une action ou une tâche, elle sent, pense et agit d’une façon très différente que lorsqu’elle  est peu motivée.Il importe de savoir que plus la motivation d’une personne est positive[1] et directement reliée à l’activité qu’elle pratique et aux résultats de cette pratique, plus cette motivation est efficace et durable. La motivation est aussi une énergie dont il faut s’occuper personnellement et régulièrement. En fait, il n’appartient qu’à la personne de surveiller constamment  le niveau et la qualité de sa motivation pour éviter une baisse ou rendement déficient Les étudiants ont régulièrement des motivations à long terme comme le désir d’obtenir un diplôme, l’envie d’avoir un emploi, le goût d’avoir plusieurs amis, etc. Il ne leur est habituellement pas difficile de trouver ce genre de motivation. Par contre, le problème réside surtout dans la motivation à court terme et dans les moyens qu’ils utilisent pour la stimuler au quotidien. L’intervenant peut aider l’étudiant à différencier les 2 types de motivation et l’amener à identifier ce qui le motive.

Un étudiant qui appréhende plusieurs jours à l’avance les exposés oraux, qui ressent des symptômes comme les nausées, les palpitations, la transpiration et les tremblements et qui s’est déjà absenté volontairement de son cours pour éviter d’effectuer sa présentation orale, est définitivement aux prises avec les effets du trac. Définition de l’anxiété «L’anxiété est une émotion souvent associée à l’anticipation d’un événement négatif.» Des symptômes physiques tels les nausées, les tremblements, les chaleurs et les palpitations l’accompagnent généralement. Elle peut également être d’ordre social puisque l’individu anticipe le jugement d’autrui; il a peur d’être jugé négativement par ses pairs. Lorsqu’une personne doit s’exprimer en public, il peut lui arriver de vivre ce sentiment de peur ou d’anxiété intense qui, à un degré équilibré, favorise une meilleure performance. À un niveau plus sévère, il lui devient cependant plus difficile de gérer cette anxiété et cette situation peut nuire considérablement à sa présentation orale.Le plus important pour réussir sa présentation est de se pratiquer. La répétition permet de favoriser une meilleure mémorisation des éléments ainsi que de diminuer l’anxiété. Il importe aussi de visualiser sa prestation de manière positive en simulant des situations inconfortables comme perdre le fil de ses idées, et en trouvant des solutions pour remédier à la situation (prendre une respiration, une pause, regarder son plan, etc.) Identifier des solutions face à d’éventuels obstacles permet à la personne de se sentir plus en confiance lors de sa présentation orale réelle.

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David Kolb propose 4 styles d’apprentissage qui se valent tous selon lui : le divergent (l’imaginatif ou l’innovateur), l’assimilateur (l’analytique), le convergent (le pratique) et l’accommodateur (le dynamique). Pour favoriser au maximum nos apprentissages, il importe d’apprendre à les utiliser selon les circonstances. Ce modèle tient particulièrement compte de l’apprentissage par expérimentation. Selon cet auteur, «l’apprentissage est un processus constitué de 4 pôles qui forment un cycle pouvant être répété à l’infini», et les quatre styles ou profils d’apprentissage mentionnés précédemment s’incluent à l’intérieur de ces quatre pôles du processus d’apprentissage. Une personne en situation d’apprentissage vit d’abord elle-même une situation d’expérience appelée l’«expérimentation concrète». S’en suit une «observation réflexive qui consiste à faire des observations sur l’expérience vécue et à réfléchir à leur signification.» Cette étape mène ensuite à la «conceptualisation abstraite», c’est-à-dire qu’elle permet la création de concepts et l’énonciation de généralisations qui incluent les observations et les réflexions. «L’expérimentation active» permet finalement à la personne d’effectuer les vérifications nécessaires en lien avec les hypothèses survenues lors des nouvelles situations concrètes.

L’apprenant innovateur est aussi appelé «l’imaginatif» puisque ses principales ressources sont l’intuition et l’imagination. Ces caractéristiques dominantes lui permettent de voir les situations sous différents angles, de discriminer facilement l’essentiel, de trouver aisément les mots et les concepts, d’utiliser le contexte pour comprendre plus rapidement, d’anticiper et de généraliser. Ce genre d’apprenant excelle également dans le remue-méninges et présente un très bon esprit de synthèse. Il déteste le «par cœur» puisqu’il se fie principalement à ses habiletés de raisonnement et de logique. Il est aussi très à l’aise dans les discussions théoriques ou abstraites. Il a un grand besoin d’interagir avec les autres, d’où son intérêt particulier pour les personnes et les situations sociales. Les capacités d’apprentissage de cet apprenant se situent entre l’«expérimentation concrète» et l’«observation réfléchie» (se référer au tableau de la page précédente).

 

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