CLASSIFICATION DES URGENCES ABDOMINALES SELON LA PRIORITE DES PRISES EN CHARGES

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LES GLANDES ANNEXE

Le foie

Le foie est la plus volumineuse glande de l’organisme. Il pèse 1500 grammes en moyenne. Il assure de nombreuses fonctions biologiques et secrète la bile. Le foie présente deux faces, diaphragmatique et viscérale.
L’unité de base du foie est la cellule hépatique ouhépatocyte. Les cellules vont se regrouper pour former un lobule. Les lobules sont séparés par du tissu conjonctif où cheminent des vaisseaux et des canaux biliaires intra-hépatiques

Le pancréas

Le pancréas est une volumineuse glande impaire annexe du tube digestif. Il est solidaire du duodénum. C’est une glande exocrine dont la sécrétion est riche en enzyme digestive et endocrine assurant principalement la régulation de la glycémie.
Il a une forme allongée transversalement et étaléIl. est profondément situé dans la région épigastrique, en avant des vertèbres lombaires L1 et L2. Le pancréas se divise en trois segments: la tête, le corps, et la queue.
Sa vascularisation artérielle est assurée par: l’artère gastro – duodénale et ses branches, des branches de l’artère mésentérique supérieure, et des branches de l’artère splénique. Le drainage veineux est assuré par les einesv satellites des artères.

Les voies biliaires

Le foie secrète de la bile qui est ensuite drainéepar l’appareil excréteur de la bile dans le duodénum

Les voies biliaires intra-hépatiques

La bile sécrétée par les hépatocytes va être recullie ipar un ensemble de petits canaux. La réunion de ces canaux va former les canaux hépatiques droit et gauche qui drainent chacun une moitié du foie, ces canaux sortent du foie au niveau du hile. Les canaux vont former un canal hépatique commun, qui devient extra-hépatique.

Les voies biliaires extra-hépatiques

La voie biliaire principale, constituée de la fusion, dans la porte du foie, des conduits hépatiques droit et gauche pour former le conduit hépatique commun qui va se fusionner au canal cystique pour former le canal cholédogue qui se termine enfin dans la partie descendante du duodénum.
· La voie biliaire accessoire (la vésicule biliaire),c’est un réservoir en dérivation sur les conduits biliaires et dans lequel s’accumulent et se concentre la bile en dehors de la digestion.

La rate

La rate est le plus volumineux organe lymphoïde. Elle est située dans l’hypochondre gauche.
C’est un réservoir de sang qui produit des lymphocytes, épure le sang, détruit les globules rouges et fabrique l’hémoglobine. La splénectomie est compatible avec une vie normale; mais l’absence d’une rate favorise l’appar ition de septicémie fulminante.

GENERALITES SUR LES DOULEURS ABDOMINALE

PHYSIOPATHOLOGIE DE LA DOULEUR ABDOMINALE (5, 6)

Les douleurs abdominales peuvent être liées, commeailleurs dans l’organisme, à des causes nociceptives ou neurogènes.
Les premières causes sont surtout générées par desmécanorécepteurs sensibles à la distension, que ce soit celle d’un organe creux (intestin, estomac) ou de la capsule d’un organe plein (foie, rate). Des récepteurs peuvent aussi être sensibles à d’autres stimuli et peuvent réagir à l’inflammation ou l’isc hémie. Les secondes peuvent être liées à un envahissement, une lésion ou une compression des nerfs (syndrome de Cyriax, envahissement cœliaque…).
Les fibres transportant le signal de la sensibilitésont véhiculées par les systèmes sympathique et parasympathique. Au niveau viscéral,il existe deux types de récepteurs le premier un seuil bas avec une réponse intensitédépendante- et le second à un seuil haut qui pourraient être plus impliqués dans le message nociceptif.
Les douleurs nociceptives sont assez peu précises. C’est ainsi que par exemple, une distension de la capsule de Glisson peut se manifester par une douleur de l’épaule droite. Ceci est lié au trajet des fibres nerveuses viscérales qui rejoignent au même niveau d’entrée médullaire les fibres d’un dermatom correspondant. Ces fibres où le signal est codé en intensité rejoignent le systèmenerveux central. A ce niveau, le signal est intégré et interprété et cette convergence desfibres peut donc expliquer les erreurs d’interprétations sur la localisation du stimulus. Le malade peut même ressentir une hyperesthésie cutanée dans le territoire concerné.
Lorsqu’un stimulus nociceptif se produit au contact du péritoine pariétal, ce n’est plus l’innervation viscérale mais somatique qui transfère l’information et permet donc une localisation plus précise de la douleur.

EXAMEN CLINIQUE

Interrogatoire

L’interrogatoire du patient et de l’entourage famil ial, ainsi que la lettre éventuelle du médecin traitant, vont permettre de éunir le maximum d’informations.
Etat civil
L’état civil renseigne sur l’identité du patient: ’âge,l le sexe, l’activité professionnelle etc…
Antécédents
Partie essentielle de l’interrogatoire, ils précisent:
– les antécédents médicaux (HTA, diabète etc.…)
– les antécédents chirurgicaux: chirurgie abdominaleou lombaire en précisant la
cause, l’ancienneté, les suites ainsi que la voie d’abord: laparotomie ou cœlioscopie.
– les antécédents gynéco-obstétriques
– un traumatisme abdominal ou lombaire récent
– les prises médicamenteuses habituelles et récentes(anti-inflammatoire,…) qui augmentent les risques d’ulcères gastriques et duodénaux.

Analyse de la douleur

On devrait bien analyser:
· La date et l’heure de début
· Les circonstances de début
· Le mode d’installation et son évolution
Le caractère brutal et sans répits est un élémentémiologiques important (perforation d’organe creux, étranglement herniaire, colique néphrétique). L’augmentation de la douleur est un signe de gravit é.

Table des matières

INTRODUCTION
I – ANATOMIE DE L’APPAREIL DIGESTIF
I-1 LE TRACTUS DIGESTIF
1-1-1 L’oesophage
I-1-2 L’estomac
I-1-3 L’intestin grêle
I-1-4 Le gros intestin
I-1-5 Le rectum et le canal anal
I-2 LES GLANDES ANNEXES
I-2-1 Le foie
I-2-2 Le pancréas
I-2-3 Les voies biliaires.
I-2-4 La rate
II – GENERALITES SUR LES DOULEURS ABDOMINALES
II-1 PHYSIOPATHOLOGIE DE LA DOULEUR ABDOMINALE
II-2 EXAMEN CLINIQUE
II-2-1 Interrogatoire
II-2-2 Recherche des signes associés
II-2-3 Examen physique
II-3 EXAMENS COMPLEMENTAIRES
II-3-1 La biologie
II-3-2 L’imagerie
III-CLASSIFICATION DES URGENCES CHIRURGICALES
III-1 CLASSIFICATION DES URGENCES ABDOMINALES SELON LA PRIORITE DES PRISES EN CHARGES
III-1-1 Super urgence
III-1-2 Urgence vraie
III-1-3 Urgence relative
III-2 TYPES D’URGENCES EN CHIRURGIE DIGESTIVE
III-2-1 Abdomen aigu non traumatique
III-2-2 Abdomen aigu traumatique
I – PATIENTS ET METHODES
I-1 PERIODE D’ETUDE
I-2 CADRE DE L’ETUDE
I-2-1 USFR des Urgences
I-2-2 USFR de Chirurgie Viscérale
I-2-3 USFR de Réanimation
I-3 POPULATION D’ETUDE
I-3-1 Critères d’inclusion
I-3-2 Critères de non inclusion
I-4 PARAMETRES ANALYSES
I-5 SUPPORTS
I-6 ANALYSE STATISTIQUE
I-6-1 Méthode d’analyse des paramètres
I-6-2 Informatique et logiciel
II – RESULTATS
II-1 URGENCES EN CHIRURGIE DIGESTIVE
II-1-1 Fréquence
II-1-2 Age
II-1-3 Sexe
II-1-4 Profession
II-1-5 Répartition géographique des malades
II-1-6 Mode d’admission au service des urgences
II-1-7 Mode de consultation avant leur admission aux urgences
II-1-8 Délai entre l’apparition de la douleur abdominale et l’arrivée aux urgences
II-1-9 Antécédents
II-1-10 Examen clinique
II-1-11 Examens complémentaires
II-1-12 Etiologies
II-1-13 Interventions chirurgicales
II-1-14 Résultats histologiques à l’anatomie – pathologie
II-1-15 Evolutions
II-1-16 Délai de séjour à l’hôpital
II-1-17 Suivi
II-2 FORMES CLINIQUES
II-2-1 Appendicite aiguë
II-2-2 Péritonite aiguë généralisée
II-2-3 Occlusion intestinale aiguë du grêle
II-2-4 Occlusion intestinale aiguë du côlon
II-2-5 Hernie compliquée
II-2-6 Traumatismes abdominaux
II-2-7 Pancreatite aiguë et angiocholite aiguë
I – COMMENTAIRES
I-1- URGENCES EN CHIRURGIE DIGESTIVE
I-1-1 Fréquence
I-1-2 Age
I-1-3 Sexe
I-1-4 Niveau socio-économique
I-1-5 Répartition géographique
I-1-6 Mode d’admission au service des urgences
I-1-7 Consultations avant leur admission aux urgences
I-1-8 Délai entre l’apparition de la douleur abdominale et l’arrivée aux urgences
I-1-9 Antécédents
I-1-10 Examen clinique
I-1-11 Examens complémentaires
I-1-12 Interventions chirurgicales
I-1-13 Etiologies
I-1-14 Résultats histologiques à l’anatomie- pathologie
I-1-15 Evolutions
I-1-16 Délai de séjour à l’hôpital
I-1-17 Suivi
I-2 FORMES CLINIQUES
I-2-1 Appendicite aiguë
I-2-2 Péritonite aiguë généralisée
I-2-3 Occlusion intestinale aiguë
I-2-4 Hernie compliquée
I-2-5 Traumatismes abdominaux
II – SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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