Classe énergétique d’un véhicule
« 30 milliards de tonnes de dioxyde de carbone sont rejetées chaque année dans l’atmosphère. Chaque personne contribue quotidiennement aux émissions de CO2 : un ménage français en rejette en moyenne 16 tonnes par an. Environ 25% viennent des transports des personnes, 17% des transports des marchandises. Afin de sensibiliser les consommateurs et d’inciter les constructeurs à produire des véhicules plus « propres », les pouvoirs publics, au niveau européen, ont rendu obligatoire en mai 2006 l’affichage des consommations de carburant et des émissions de dioxyde de carbone des véhicules neufs. L’ « étiquette énergie » est l’application française de ce principe européen. Elle est affichée sur les voitures neuves dans tous les lieux de vente en France. Le consommateur peut ainsi comparer les voitures qui l’intéressent et acheter en connaissance de cause. L’étiquette comporte sept classes de couleurs différentes (comme pour les appareils ménagers). Elle permet à tout acheteur potentiel d’automobile d’être renseigné de manière lisible et comparative sur les émissions de CO2 du véhicule, gaz à effet de serre responsable du changement climatique. Figurent également sur l’étiquette les consommations de carburant. Opter pour une voiture qui consomme peu et émet peu de gaz à effet de serre permet d’y gagner à l’achat (obtention d’un bonus) et à l’usage (économies de carburant pour de nombreuses années). En plus, c’est un bon point pour l’environnement ! Tout le monde y gagne… Les constructeurs se livrent maintenant une véritable guerre afin d’attirer vers eux les consommateurs en proposant des véhicules consommant le moins possible. La championne du monde des véhicules « écologiques » est sortie en 2010 : avec une consommation moyenne de 3,3 L pour 100km, elle libère seulement 86 g de CO2 par km. »
Finalement, Alexandre renonce pour le moment à son achat et décide d’utiliser la voiture à essence de ses parents, consommant en moyenne 5,90 L d’essence pour 100 km. Il souhaite évaluer son impact écologique en calculant ses émissions de CO2. En cherchant sur internet, il découvre qu’on peut obtenir une estimation approximative des émissions de son véhicule selon sa « carburation » Alexandre n’aimant pas les formules toutes faites, il cherche à retrouver ce résultat en utilisant ses connaissances en chimie acquises en 1e S. Il trouve sur internet les informations suivantes : Document 5 « L’essence est un mélange complexe d’hydrocarbures. On peut considérer qu’il est équivalent à de l’isooctane pur de formule brute C8H18. La masse volumique de l’essence est de 0,740 kg.L-1. Dans un moteur, la combustion de l’essence avec le dioxygène de l’air produit essentiellement de la vapeur d’eau et du dioxyde de carbone ».Affirmation 1 vraie : plus la classe énergétique est élevée plus le véhicule rejette du CO2.
Affirmation 2 fausse : pour pouvoir comparer d’un véhicule à l’autre et d’une marque à l’autre, c’est un critère national de classification qui a été défini. Affirmation 3 fausse : plus la consommation augmente, plus le véhicule rejette de CO2. Mais cela dépend aussi de la carburation : un véhicule diesel rejette plus de CO2 qu’un véhicule essence pour une même consommation (cf. document 4).« Cette voiture me plaît bien, mais je ne comprends pas toutes ces indications. » Aurélie : Affirmation 1 : « Il est de classe B, ça veut dire qu’il est plus écologique qu’un véhicule de classe D. » Maxime : Affirmation 2 : « N’importe quoi! Les valeurs limites des émissions de CO2 d’une classe d’énergie varient en fonction de la marque du véhicule. Il faut juste que tu regardes sa consommation mixte. » Aurélie : Affirmation 3 : « Je ne crois pas … Les émissions de CO2 sont indépendantes de la consommation de carburant ! » Alexandre : « Je suis encore plus perdu maintenant, c’est malin ! Et dans ce cas, pourquoi est-ce qu’ils afficheraient la consommation mixte ? » Question 1 Indiquer à l’aide des documents 1 et 2 ce que vous pensez de chaque affirmation : est-elle juste ou fausse, et pourquoi ?