Clarification par le jus résultant du broyage des écorces des plantes.

Clarification par le jus résultant du broyage des écorces des plantes.

Comme pratiqué par les ruraux mauritaniens, les écorces des plantes sont arrachées, écrasées puis barbotées dans l’eau à traiter. Après un temps de repos, l’eau traitée forme deux phases : un condensât et un surnagent NB : Pour simplifier le travail, on signale que toutes les analyses ont été effectuées qu’avec l’eau provenant du lac d’Aleg

Le Boscia senegalensis :

Une série composée de 5 béchers contenant chacun 200 mL d’eau à traiter a été utilisée pour vérifier l’influence des jus d’écorce de Boscia senegalensis sur la turbidité, la conductivité et le pH de l’eau testée. Un sixième bécher a été utilisé comme témoin : échantillon de référence. Le tableau.2 montre la masse d’écorce ajoutée.400 t/min pendant deux minutes puis laissé au repos. Les paramètres de caractérisation ont été mesurés deux minutes après la fin de l’agitation. Juste après l’agitation des tests ont été effectuées sur le bécher VI (échantillon de référence). Les valeurs enregistrées dans le tableau.3 sont définies comme étant les valeurs à t=0 sur l’échantillon de référence. Nous constatons que la chute de la turbidité des échantillons d’eau traitée est plus importante que celle de l’échantillon de référence (Echantillon IV). En outre, l’amélioration esthétique de l’eau traitée est plus significative lorsque la quantité des écorces mise est proche de 0,5 g/l (Echantillon II). Dans le graphique, nous voyons clairement la chute rapide de la turbidité dans l’échantillon (II). L’échantillon de référence varie lentement, et au bout de 30 heures la variation demeure la même dans tous les béchers.

Conductivité (µs/cm) :

La figure montre que le jus accélère la chute de turbidité. Cette chute est significative dans l’échantillon II, alors que dans l’échantillon de référence nous n’obtenons une valeur acceptable qu’au bout de 30 heures  Le tableau 5 présente les résultats de la variation de la conductivité en fonction de la quantité des écorces mise dans les béchers contenant l’eau à traiter.augmentation est plus significative pour les échantillons d’eau traitée que celle de l‘échantillon de référence. L’augmentation de la conductivité signifie un ré largage des composés ioniques conducteurs. La courbe de l’échantillon V se situe au dessus de toutes les autres car étant celui du plus concentré en jus et celle de la référence est en dessous de toutes les autres. La Figure 2 confirme que plus le jus est augmenté plus la valeur de la conductivité s’élève Le tableau 6 présente les résultats de la variation du pH en fonction de la quantité des écorces mise dans les béchers contenant l’eau à traiter.

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La variation du pH n’est pas significative dans le bécher de référence, par contre elle est importante dans les autres béchers. D’après les résultats, cette variation est fonction temps. Apres quatre heures, le pH des béchers III, IV et V atteint la valeur 9. C’est donc une eau basique non destinée à la consommation.La courbe VI (échantillon de référence) montre une variation presque monotone, elle évolue très peu. Dans la Figure 3 nous voyons que plus le jus est augmenté plus le pH s’élève avec après barbotage des écorces de Balanites aegyptiaca donne les valeurs concentrées dans le tableau7 Pour l’échantillon de référence, la turbidité commence à être acceptable des 24 heures. Pour les échantillons (I) a (V), après 72 heures, la turbidité reste élevée et sort du cadre de la recommandation de l’OMS. Ces résultats montrent que le barbotage des écorces de Balanites aegyptiaca n’apporte aucune amélioration à la qualité esthétique de l’eau traitée.

La figure 4 montre une chute plus significative de l’échantillon VI de référence par rapport aux échantillons traités. Le jus de Balanites n’est pas efficace pour l’amélioration de la qualité esthétique des eaux turbides Apres 72 heures d’expérience, la variation de la conductivité demeure presque la même dans les six béchers. Le barbotage des écorces de Balanites aegyptiaca n’influence pas la conductivité de l’eau traitée. On peut admettre qu’il n’y a pas eu un ré largage des composés ioniqueLa plante que nous avons utilisée se trouve au sein de la faculté des sciences et techniques de l’université de Nouakchott. Pour la clarification des eaux, nous avons suivi la même procédure qu’avant. Le tableau suivant présente les caractéristiques de l’eau traitée avant barbotage des écorces de la plante.

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