Chômage et plein emploi
Depuis les trente glorieuses et les crises pétrolières des années soixante-dix, le chômage est le problème fondamental des politiques économiques, il semble être un phénomène économique non sain, expliqué par différentes théories économiques. Les niveaux d’emploi et de chômage sont fixés par l’équilibre de l’offre et de la demande sur le marché du travail, ce dernier est une pompe aspirante et refoulante de population active et non active car il ya, d’un côté, des gens qui entrent sur ce marché pour la première fois en sortant de leurs études, ou pour une reprise d’activité après une période d’interruption et, de l’autre, des personnes qui quittent le marché du travail à cause d’un départ à la retraite ou un désir de suspendre leur activité.17 En effet, l’offre de travail nécessite selon la logique classique un arbitrage par le salarié entre la satisfaction procurée par le loisir et celle procurée par la consommation du revenu de son travail et dépend du niveau de vie que le salaire correspondant lui permet d’atteindre, le travailleur donc n’est pas trompé par l’inflation car il est sensible au salaire réel W/P qui conditionne son pouvoir d’achat effectif et non au salaire nominal W 19.
Elle traduit la relation entre les quantités de produits obtenus et les quantités de facteurs de production utilisés pour la fabrication de ces produits et, comme on analyse dans le court terme, on suppose que les facteurs de production tel que le capital K et la technologie A restent stables d’où la fonction de production :Cette fonction à deux caractéristiques : croissance avec L c’est-à-dire que la production augmente lorsqu’on emploie plus de travailleurs Y(L)`>0, or d’un autre côté l’entreprise compare la désutilité des dépenses des salaires qu’elle supporte avec le supplément de production (dY) que lui assure un accroissement de l’emploi (dL) : recette > coût de production ; donc : P . dY > w . dL Si on confronte une offre et une demande de travail, on trouve un point d’équilibre E unique correspondant à l’intersection des courbes d’offre et de demande de travail qui détermine à la fois le niveau de plein emploi et le salaire réel d’équilibre .A ce même niveau de salaire réel et d’équilibre, le chômage est en principe réduit à ses éléments frictionnels et structurels, car tous ceux qui souhaitent travailler pour le salaire réel du marché trouvent un emploi, et ceux qui ne travaillent pas sont ceux qui désirent un salaire réel plus élevé, on dit que ce sont des chômeurs volontaires car ils ont librement choisi de ne pas travailler contre ce salaire de marché considéré comme trop faible pour eux.21
Le nouvel équilibre en Ĺ est inferieur à l’offre L0 donc il ya un chômage involontaire, car les salariés sont plus nombreux à vouloir travailler à ce taux de salaire réel inchangé auquel la demande des entreprises ne peut répondre, donc, en cas de rigidité des salaires à la baisse, l’emploi diminue fortement et un chômage involontaire se développe. salaire réel est rigide à la baisse, il y aura également apparition d’un chômage involontaire (CI) suite à une différence entre le nombre de personnes voulant travailler à ce stade de salaire et au nombre de postes dont les entreprises sont disposées à offrir pour le même salaire ; si le salaireIl faut d’ailleurs combattre la pression syndicale sur les salaires selon certains économistesqui suggère aussi qu’unerue dans le domaine des négociations salariales serait une meilleure politique enla prohibition de toute instauration d’un salaireminimum, d’indemnisation et de législation de travail qui comprime la liberté d’embauche et deCette demande effective est composée à partir de l’anticipation des entrepreneurs d’un niveau de demande pour les biens de consommation et d’investissement. Evidemment cette demande est estimée en fonction de données objectives (leurs carnets de commande) mais aussi d’une intuition et de la confiance des entreprises vis-à-vis les perspectives de ventes ; ainsi faute de débouchés, les entreprises produiront moins qu’il faudrait pour employer toute la main d’œuvre, même si celle-ci réduisait ses exigences salariales.Donc , le chômage keynésien est crée dans une situation d’excès d’offre ; les entreprises n’arrivent pas à écouler leur production parce que la demande qui leur est adressée est trop faible d’où la nécessité d’une politique de relance économique et de soutien à la demande et à l’investissement afin d’améliorer les anticipations des chefs d’entreprises et les inciter à produire d’avantage et favoriser ainsi croissance et emploi.