Cheminement polygonale

Cheminement polygonale :

La polygonation est l’enchaînement des mesures effectuées sur les stations, nécessaire aux levées reliées entre elles. C’est l’ossature de la levée. L’emplacement des points de la polygonale de base est choisi de façon à ce que l’inter visibilité des points sont respectée, les distances entre les points soient à peu près les mêmes et chaque point puisse voir les maximums de détails. – Un chef d’équipe : coordonnant l’équipe, se charge du choix de l’emplacement de chaque point – Un opérateur : manipulant l’appareil (mise en station, orientation, pointé, lecture, sauvegarde)

Calcul du gisement de départ :

Le gisement de départ est calculé par la différence entre le gisement réel des deux points de rattachement et le gisement fictif, calculé à partir de coordonnées fictives, de ces derniers. Comme les côtés ne sont pas homogène, il est plus logique de répartir Cx et Cy proportionnellement à la longueur de chaque côté (considérant que plus le côté est long, moins il est précis), donc : Calcul altimétrique de la polygonation de base L’opération de nivellement a été effectué simultanément avec le cheminement planimétrique en se référant aux mêmes points connus et en utilisant donc le même appareil, c’est donc un nivellement indirect. Les points de canevas sont choisis parmi les points du polygonale de base, ils sont choisis de sorte que ces points ne se placent pas dans la plateforme du nouveau tracé.

Le levé de détails consiste essentiellement à la modélisation du terrain naturel, d’une bande de 25 m de part et d’autre de l’axe provisoire du tracé. Le travail commence donc par l’implantation des axes provisoires par GPS, puis chaîner une bande de 25 m de part et d’autre des axes que l’on matérialise avec des piquets. Le calcul des coordonnées planimétriques et altimétriques des points de détails est traité automatiquement par le logiciel COVADIS. Il suffit de saisir les coordonnées des points de polygonaux et rayonner. Le calcul des coordonnées planimétriques et altimétriques des points de détails est traité automatiquement par le logiciel COVADIS. Il suffit de saisir les coordonnées des points de polygonaux et rayonner. Une fois le calcul terminé, on peut alors charger le semis de points, calculer et modéliser le modelé numérique du terrain (M.N.T), ainsi que les courbe de même niveau.

DIMENSIONNEMENT DU CANAL PRINCIPAL :

Le dimensionnement consiste à déterminer les caractéristiques du canal, à savoir :V.1 – Schémas de calcul : Le dimensionnement commence par le tronçon le plus aval, le schéma de calcul se présente comme suit : D’après l’avant-projet sommaire (voire paragraphe IV.2.2/page 17) on a quatre (04) prise d’alimentation des canaux secondaire. On peut donc en déduire qu’on a cinq (05) tronçons à dimensionner. Après analyse du profil du terrain naturel le long du tracé (voire illustration – montage du projet) on a pu constater une forte variation de pente dans le tronçon V, ce qui nous a obligé à diviser ce dernier en trois (03) sous tronçon. AutoPISTE, qui est un applicatif complémentaire à COVADIS, spécialement dédié aux bureaux d’études en conception de projet linéaire comme les routes, autoroutes, rails ou dans notre cas canal d’irrigation. Le package logiciel COVADIS + AutoPISTE permet de traiter une étude d’infrastructure linéaire, de sa phase initiale (importation des données du terrain) à sa phase finale (intégration du projet en 3D, plan d’exécution, quantitatifs, métré et bordereaux VRD).

Tracé en plan : Le tracé en plan est la projection sur le plan horizontal du projet, en particulier son axe. Il met en évidence la longueur des sections rectilignes et la valeur des rayons de courbures dans les virages. – Le tracé doit éviter les zones « fady » (tabou et sacré) comme les cimetières et les zone où les locaux effectuent des rituelles ancestrale ; – Largeur de la plateforme : 25 m – Rayon de courbure des virages : minimum 20 fois la largeur du canal. – Les pentes du projet respectent celle du dimensionnement. – Le tracé doit éviter les zones « fady » (tabou et sacré) comme les cimetières et les zone où les locaux effectuent des rituelles ancestrale ; – Tout arbre endémique comme les baobab et Fiamo doit être évité.