CELLULITES CERVICO-FACIALES

CELLULITES CERVICO-FACIALES

RAPPELS

 Les cellulites se développent dans les espaces de glissement à contenu celluloadipeux des régions cervico-faciales englobant les loges qui communiquent entre elles. Le cou est limité en haut par le bord inférieur de la mandibule pour sa partie antérieure et par la base du crane pour sa partie postérieure. En bas, l’ouverture crâniale de thorax qui détermine la limite du cou. Le cou présente des compartiments :  Vertébral : Ce compartiment postérieur comprends les vertèbres cervicales avec la moelle épinière, les nerfs cervicaux et les muscles para-vertébraux : C’est la région nucale.  Viscéral : Il est antérieur et contient des structures appartenant aux appareils respiratoires et digestifs ainsi que les glandes endocriniennes.  Vasculo-nerveux. Il s’agit des gouttières jugulo-carotidiennes contenant les axes vasculaires du cou et des nerfs vagues. HAUT AVANT NT 6 Les régions du cou sont :  La région sous hyoïdienne médiane : C’est la région viscérale du cou ou loge thyroïdienne.  La région latérale ou région jugulo-carotidienne ou région sterno-cléidomastoïdienne qui comprend l’étage uni-carotidien étendu de C4 à C7 et l’étage bi-carotidien étendu entre C3 et C4 : C’est la région hyocarotidienne.  L’espace infra-parotidien postérieur compris entre C1 et C2 : C’est la région rétro-stylienne.  L’espace infra-parotidien antérieur compris entre C1 et C2 : C’est la région latéro-pharyngienne. Figure 2: Régions du cou [1] HAUT AVANT 

 Tissu celluleux cervico-facial 

Le tissu cellulo-adipeux cervico-facial occupe les intervalles compris entre les muscles et les plans ostéo-aponévrotiques. Histologiquement, il est à l’origine constitué de cellules dérivées du mésenchyme primitif, les lipoblastes qui indifférenciées au départ subissent par la multiplication de leurs mitochondries des transformations qui les amènent à l’état de lipocytes. Les lipocytes se chargent de graisse et deviennent peu à peu des vésicules adipeuses qui se pressent les unes contre les autres et s’assemblent en un véritable tissu conjonctif lâche. Physiologiquement, ce tissu contribue à cloisonner les différents espaces mais aussi il facilite le glissement des muscles masticateurs et de leur aponévrose sur les surfaces osseuses. Il s’agit en fait d’une articulation véritable appelée plus précisément ‘’ espace de glissement à contenu cellulo-graisseux des muscles masticateurs ‘’. En pathologie, la connaissance de ces espaces à une importance déterminante dans la localisation des collections suppurées. En effet, ce sont des espaces inoculables par les multiples infections du voisinage et ils ont un rôle pathologique essentiel dans la propagation de l’infection. 

Role du tissu cellulo-adipeux 

Le tissu cellulo-graisseux ou adipeux facial est formé d’un tissu conjonctif lâche comprenant des fibres élastiques et de collagènes disposées en faisceaux et des cellules libres, et d’un tissu adipeux cloisonné par des fibres conjonctives formant des lobules plus ou moins grands. De nombreux vaisseaux sanguins et lymphatiques font partie de ce tissu conjonctif qui est parfois appelé tissu conjonctivo-vasculaire. Ce tissu cellulo-graisseux occupe différents espaces délimités par des insertions musculo-aponévrotiques sur les corticales osseuses du maxillaire et de la mandibulaire. On distingue ainsi plusieurs régions ou 8 loges anatomiques communiquant entre elles par des hiatus comblés d’un tissu cellulo-graisseux. Ce tissu a pour fonction non seulement de « remplir » certains creux et donc de donner le relief particulier à la région bucco-maxillo-faciale, mais aussi de permettre une mobilité des pièces osseuses de la mandibule principalement, des structures musculaires. Il joue un rôle d’amortisseur ou de lubrifiant

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I-RAPPELS
I-1-Anatomie
I-2-Tissu celluleux cervico-facial
I-3-Role du tissu cellulo-adipeux
I-3-1-Partie supérieure de la face
I-3-1-1-Région orbitaire
I-3-1-2-Région nasale
I-3-2-Partie inférieure de la face
I-3-2-1-Région masseterine
I-3-2-2-Région zygomatique
I-3-2-3-Région ptérygo-maxillaire
I-3-2-4-Région palatine
I-3-2-5-Région temporale
I-3-2-6-Région génienne
I-3-2-7-Région latéro-pharygienne
I-3-2-8-Région mentonnière
I-3-2-9-Plancher buccal
I-4-Topographies des dents par rapports aux voisinages
I-4-1-Maxillaire
I-4-2-Mandibule
II-Etiopathogénie
II-1-Voie directe
II-2-Voie lymphatique
II-3-Voie veineuse
II-4-Voie périostée
II-5-Causes
II-5-1-Causes dentaires
II-5-2-Causes peridentaires
II-5-3-Causes thérapeutiques et iatrogène
II-5-4-Autres causes
II-6-Facteurs favorisant
III-CLINIQUE
III-1-Formes cliniques
III-1-1-Formes évolutives
III-1-1-1-Cellulite séreuse
III-1-1-2-Cellulite suppurée
III-1-1-3-Cellulite gangréneuse
III-2-Cellulites aigues diffuses
III-3-Cellulites sub aigues et chroniques
III-3-1-Cellulites sub aigues
III-3-2-Cellulites chroniques
III-4-Formes topographiques
III-4-1-Cellulites géniennes
III-4-2-Abcés buccito-mandibulaires de CHOMPRET et de L’HIRONDEL
III-4-3-Cellulites labiales inferieures et mentonnières
III-4-4- Cellulite labiale supérieure et sous narinaire
III-4-6-Abcés palatin
III-4-7-Cellulites du plancher
III-4-7-1-Cellulites sus mylo-hyoidiennes ou sublinguales
III-4-7-2-Cellulite sous mylohyoidienne ou sub mandibulaire
III-4-8-Cellulite masseterine
III-4-9-Cellulite ptérygo-maxillaire
III-4-10-Cellulite ptérygo-maxillaire d’ESCAT
III-4-11-Cellulite Péri-Pharyngée
III-4-12-Cellulite temporale
III-4-13-Cellulite de la langue
IV-Examens paracliniques
IV-1-Radiographies classiques
IV-5-Imagerie à résonnance magnétique
IV-3-Examens cytobactériologiques et antibiogrammes
IV-4-Autres examens
IV-5-Bactériologie
IV-6-Diagnostic
IV-7-Diagnostic positif
IV-8-Diagnostic différentiel
IV-9-Diagnostic étiologique
V-Traitement
V-1-Buts
V-2-Moyens et méthodes
V-2-1-Moyens médicaux
V-2-1-1-Les antibiotiques
V-2-1-2-Les antalgiques
V-2-1-3-Autres moyens médicaux
V-2-2-Moyens chirurgicaux
V-3-Evolution
VI-4-Indications
VI-4-1-Traitement curatif
VI-4-1-1-Principes
VI-4-1-2-Modalités.
VI-4-2-Traitement préventif
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I-CADRE D’ETUDE
II-Matériels et méthodes
II-1-Type d’étude
II-2-Critères d’inclusion et de non inclusion
II-2-1-Critères d’inclusion
II-2-2-Critères de non inclusion
II-2-3-Collecte et analyse des données
III-RESULTATS
III-1-Observations.
III-1-Observation 1
III-2-Observation 2
III-3-Observation 3
III-4-Observation 4.
III-5-Observation 5
III-6-Observation 6
III-7-Observation 7
III-8-Observation 8
III-9-Observation 9
III-10-Observation 10
III-11-Observation 11
III-12-Observation 12
IV-DISCUSSION
IV-1-Sur le plan épidémiologique
VI-1-1-Selon la fréquence
IV-1-2-Selon l’âge
IV-1-3-Selon le sexe.
IV-2-Sur le plan étiologique
IV-2-1-Facteurs favorisants
IV-2-2-Germes
IV-3- Sur le plan clinique et para-clinique
IV-3-1-Sur le plan clinique
IV-3-2-Sur le plan para-clinique
IV-3-Sur le plan thérapeutique
IV-4-Evolution
V-CONCLUSION
VI-RECOMMANDATIONS
REFERENCES

 

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