Ce que je ferai demain

Mon plan : ce que je veux être, ce que je veux avoir

Rien ne m’arrive sans que je l’aie voulu. Rien ne m’arrive que ce que j’ai voulu. N’est donc incertain de son avenir que celui qui ne sait pas ce qu’il veut. Savoir ce que l’on veut est pri-mordial, fondamental. Or, il est certain que beaucoup de gens ne savent pas ce qu’ils veulent, ne savent pas exactement ce qu’ils veulent. Ils vont au hasard, et par conséquent à la dérive. Ils s’imaginent que le hasard gouverne nécessairement l’existence, alors qu’il gouverne simplement leur existence, alors qu’il ne gouverne que l’existence de celui qui s’abandonne à lui.
Mon existence est ce que je veux qu’elle soit. Cette règle ne paraît fausse qu’à celui qui fait son possible pour qu’elle ne s’applique pas à son cas particulier. Comment pourrait-il prétendre qu’il n’est pas le maître de son destin, celui qui n’a jamais pris réellement son destin en main !
C’est à moi, à moi seul qu’il appartient de prendre mon destin en main, afin que ce destin ne soit plus un destin, mais l’exécution d’un plan conçu et ordonné par moi. Si je n’ai pas un tel plan, mon existence m’échappera. Elle sera ce que vou-dront les autres ou les événements. Si, au contraire, je dresse un plan, les autres et les événements y auront la place, l’importance, la fonction que je leur aurai assignée.
Ce document est la propriété exclusive de Mafinza Monika (s8t@hotmail.com) – 9 Septembre 2010 à 06:09 la technique du succès
Quand on dit de quelqu’un qu’il sait ce qu’il veut, il y a dans cette constatation une nuance positive. La vie aime ceux qui savent ce qu’ils veulent. Elle a tendance à leur donner ce qu’ils veulent. Je m’en rendrai compte très rapidement, en met-tant en œuvre les enseignements de ce chapitre. Je constaterai très vite qu’il m’est possible d’être et d’avoir ce que je veux, à condition de le vouloir réellement, c’est-à-dire de mettre en action toutes mes capacités, toutes mes possibilités.
Prendre conscience de ce que je veux, le définir exacte-ment, en détail, c’est mobiliser tout mon être, toutes mes capa-cités, au service d’un but précis. C’est éviter l’hésitation, la dis-persion, les pertes de temps qui découlent d’un but incertain. C’est placer mes faits et gestes dans un cadre prédéterminé.
Ne s’intéresse réellement à son sort que celui qui sent qu’il est maître de son sort. Et pour me sentir le maître de mon sort, je dois avoir un PLAN complet, précis, détaillé, un plan
à long terme. Le plan, c’est… ce sans quoi on va à la dérive. Ce que je veux être, ce que je veux avoir, je dois le savoir. Je serai ce que j’aurai décidé, j’aurai ce que j’aurai voulu. Je ne serai et n’aurai rien de plus.
Ainsi que nous l’avons vu dans un chapitre précédent, ne devient pas un grand médecin celui qui a simplement voulu être un médecin. Pour devenir un grand médecin, il faut qu’il ait décidé d’être un grand médecin. Il dosera en effet inévitable-ment ses efforts en fonction du but qu’il s’est assigné. De plus, la nature même des actes à accomplir est différente selon qu’il s’agit du but maximal ou du but minimal ; et c’est là le point le plus important.
La modestie dans l’objectif, par peur de l’effort (ou par peur d’obligations de toutes sortes), est une démarche d’esprit courante (qui explique, à elle seule, la plupart des destins médiocres), mais totalement fausse. L’effort supplémentaire la technique du succès
Mon plan : ce que je veux être, ce que je veux avoir que coûte une certaine ambition est hors de proportion avec le surcroît de résultats qui en découle.
En effet, il s’agit réellement, en général, d’un effort banal mais méthodique, persévérant, et dont il suffit qu’il soit orienté dans la bonne direction.
Enfin et surtout ; plus le but est élevé, plus l’action devient intéressante, et moins, par conséquent, on en sent le poids.
Les tâches pénibles sont surtout celles qui relèvent d’un petit objectif. L’objectif est petit lorsque le but poursuivi par l’intéressé est petit ou, ce qui revient presque au même, lorsque l’intéressé ne sait pas où il va, lorsqu’il n’a pas de but bien précis (car qui se fixerait la petitesse pour objectif !). Par contre, un but élevé galvanise celui qui œuvre à sa réalisation. Un tel but rend attrayantes même les tâches qui, à première vue, paraissent ingrates.
Observons ceux qui exécutent des travaux réputés ennuyeux. Ils ne s’ennuient réellement que lorsqu’ils travaillent à la petite semaine. Lorsque, par contre, un grand but, claire-ment défini, doit couronner le tout, l’ampleur de ce but rejaillit sur tout ce qui s’accomplit en vue de sa réalisation. Tout se fait alors dans l’enthousiasme, rapidement, efficacement.
Ainsi, loin d’être une obligation, un plan constitue un puissant soulagement. Lorsque je sais où je vais, j’y vais rapide-ment, avec le moins de peine possible. Le but m’attire, il me permet de ne faire que ce qui est nécessaire à sa réalisation. Il ménage mon temps, il ménage ma peine. Et, chose qui semble relever de la magie, mais ne constitue qu’un phénomène abso-lument normal, un but, se réalise par l’effet d’une dynamique propre. Il n’est besoin pour cela que de le définir clairement et de ne pas le perdre de vue, de ne pas le perdre de vue un la technique du succès instant, dans l’action de tous les jours, afin que tous mes faits et gestes s’expliquent par lui et soient ordonnés par lui.
Mon but – ce que je veux avoir, ce que je veux être – doit être clairement défini, dans les moindres détails. Cela veut dire que je dois y penser et non en rêver. Cela veut dire qu’il doit s’agir non d’un souhait, mais d’un programme, dont je ne mets pas un instant en doute la réalisation. Si je me prends à rêver de mes objectifs, au lieu de les voir concrètement devant moi, à portée de ma main, c’est qu’ils sont mal définis.
Un but clairement défini, dans tous les détails, se trouve, par là même, expurgé de toute invraisemblance (je puis rêver de l’invraisemblable, mais non le définir, non le construire réelle-ment). Un but clairement défini ne me permet plus de mettre en doute sa réalisation. Il me pousse à travailler à cette réalisation.
Pour définir exactement ce que je veux être, ce que je veux avoir, je me mets d’abord dans un état de disponibilité totale pour un dialogue avec moi-même, avec le plus profond de mon être. Pour cela, il me faut être seul, dans le silence. Peu importent les circonstances extérieures de cette solitude. Ce qui compte, c’est que je sois capable de réaliser pleinement un retour sur moi-même. Ce qui compte, c’est que rien ne m’em-pêche de m’écouter pleinement. Le bruit, les voix du dehors m’empêchent d’écouter ma propre voix, ma voix intérieure, les aspirations profondes de mon être. Donc, je m’isole, d’une manière ou d’une autre. Et je me pose d’une manière pratique, réaliste, la question de mes objectifs.
J’écarte impitoyablement tous ceux dont je n’envisage pas sérieusement, réellement, la réalisation. Je les laisse dans le domaine qui est le leur, celui du rêve. Du simple fait que j’au-rai un plan cohérent d’objectifs à réaliser, je perdrai d’ailleurs progressivement l’habitude de rêver de tout le reste.

Mon plan : ce que je veux être, ce que je veux avoir

En général, je distinguerai sans peine la rêverie du réali-sable. Qu’en cas de difficulté sur ce point, je me souvienne simplement de ceci : est du domaine du rêve et doit être écarté de mon plan, tout ce en vue de quoi je ne suis pas disposé à engager immédiatement une action concrète.
Penser que j’aimerais être ceci ou cela n’a aucun sens.
C’est du rêve. N’a de sens que l’objectif dont je puis penser : « je serai ceci », parce que je sais que, dès demain, je commen-cerai, d’une manière ou d’une autre, à travailler à sa réalisation.
Lorsque je sens que je ne puis rien entreprendre de concret, aussi peu que ce soit, en vue de cette réalisation, je sais qu’il ne s’agit que d’un rêve et qu’il faut passer outre, c’est-à-dire passer au réel. En d’autres termes, il y a rêve chaque fois que je ne suis pas disposé réellement à m’insérer le plus tôt pos-sible (et en me fixant une date, la plus rapprochée possible) dans le processus de la réalisation, c’est-à-dire chaque fois que je sens que je ne veux pas réellement prendre le chemin de la mise en pratique.
Au fond de moi-même, je ne suis jamais dupe de ce que je ne veux pas réellement, de ce que je ne veux qu’à moitié, de ce que je ne fais que souhaiter, attendant que sa réalisation vienne du hasard ou d’on ne sait quelle rencontre fortuite, d’on ne sait quelle influence bénéfique. Au fond de moi-même, donc, je ne suis pas dupe de mes rêves et il est bon qu’il en soit ainsi car cela me permet d’en faire table rase.
Ecarter impitoyablement tout ce qui n’est que rêve est une œuvre de salubrité absolument indispensable.
Le rêve est l’ennemi de la réalité. Et s’il permet à certains de supporter, en apparence, le quotidien, il leur bouche par ailleurs l’avenir possible qui, par ses développements ultérieurs, est parfois bien plus heureux que l’avenir rêvé.
Le fait d’écarter tout ce qui est rêve oriente la pensée vers ce qui est réalisable, c’est-à-dire vers ce que l’on veut réellement réaliser et permet d’élaborer un plan constructif. « J’aimerais être peintre, mais je ne sais pas dessiner » est une phrase absurde. Elle n’a de sens que sous la forme suivante : « je veux être peintre. Je vais apprendre le dessin ». Sinon, il s’agit d’un rêve. L’exemple paraît burlesque, mais il est bon de s’en souvenir. Tous les rêves dans lesquels le terme « j’aimerais » ne peut être remplacé par un « je veux », assorti de son obligatoire conséquence (« j’apprendrai », « je ferai ») sont à bannir du programme. Et il n’est pas inutile que je les énumère, mes rêves condamnés, sur une feuille de papier, pour aider au dégagement.
Je mettrai, en tout cas, par écrit, le plan détaillé de ce que je veux réaliser. De plus, ce plan doit être profondément gravé dans ma tête, afin qu’il inspire, en toutes circonstances, mes actions quelles qu’elles soient. Je le relirai donc à intervalles très rapprochés. Ce plan, qui ne comporte que des choses réali-sables, je dois le voir, comme s’il était réalisé. Je puis le voir réa-lisé, puisque, les rêves étant éliminés, il ne comporte que des choses que je réaliserai, que je suis certain de réaliser. (Je suis certain de les réaliser, parce que je n’ai retenu que celles pour lesquelles je suis décidé à m’imposer une action concrète et immédiate ou en vue de laquelle, en tout cas, je me suis fixé des dates).
Et, à son tour, le fait de voir ce plan comme réalisé consti-tue un élément puissant en vue de sa réalisation. Le plan ainsi vu impose de lui-même sa réalisation. Il a tendance – c’est à peine exagéré de le dire – à travailler à sa propre réalisation, tellement il sera présent derrière tous mes actes.Il est des moments pour faire un plan. Si je n’y réussis pas du premier coup, je ne me découragerai pas. Il est des moments privilégiés, des moments qui marquent une étape (une nouvelle année qui commence, un retour de vacances, un départ en vacances, un repos de quelques jours, une fin d’examen…).
Je puis donc m’y prendre à plusieurs fois et je puis, en tout cas, profiter d’un tel moment privilégié, pour faire le point, revoir mon plan, le corriger, l’améliorer, le rendre plus réaliste. L’essentiel est que je sois persuadé de la nécessité d’avoir un plan complet, précis, détaillé et de l’avoir, ce plan, toujours présent à l’esprit. L’essentiel est d’en faire quelque chose de concret, de vivant.
Tout cela ne doit pas être une rêverie stérile, mais un but à réaliser. Il ne doit y figurer que du réalisable, c’est-à-dire rien d’autre que ce que je suis fermement décidé à obtenir. Le film mental doit se baser sur du réel et ne jamais perdre le contact du réel.
Je me pose la question de l’être, en correspondance avec celle de l’avoir. J’insère la situation qui m’intéresserait – ou les activités qui n’intéresseraient – dans mon film mental.
Il s’agira d’harmoniser l’avoir et l’être, c’est-à-dire de voir si le niveau de vie que j’ambitionne est compatible avec telle ou telle activité. Sinon, l’un des deux (avoir ou être) devra céder le pas.
Ce qu’il ne faut en tout cas jamais perdre de vue, c’est que, comme déjà exposé dans cet ouvrage, ma situation, mon activité professionnelle, quel que soit le domaine dans lequel elle s’exercera, sera – sous peine d’échec – celle de la plus grande uti-lité possible (au sens le plus large, le plus élevé du terme). Elle sera, de ce fait même, celle de ma plus grande valeur humaine.

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