Carte pédologique
La carte pédologique de la zone a été numérisée sur un logiciel SIG à partir d’une cartepédologique de Madagascar qui a été obtenu sur le site de l’IRD carte et Atlas (http://www.cartographie.ird.fr/cartes/). Elle est une représentation des différents types de sol de Madagascar à l’échelle 1/1000000 qui a été dressé par J. Riquier (1968) d’après les levés de H. Besairie et al (1956, 1957, 1959). La carte a été numérisée puis on l’a géo-référencée pour réaliser la nouvelle carte pédologique ainsi on a eu les données des sols correspondants aux terrains de l’ensemble de la zone d’étude.
Carte d’occupation du sol
Avant la réalisation de cette carte, on a d’abord capturé des mosaïques d’images GoogleEarth qui recouvre l’ensemble de la zone d’étude et qu’on a rassemblé à l’aide d’un logiciel SIG pour avoir une seule image Google de la zone. Elle est très indispensable car elle sera utilisée comme fond dans les diverses numérisations pour la réalisation de plusieurs cartes. La carte d’occupation du sol a donc été réalisée sur un logiciel SIG à partir de la numérisation de cette image Google Earth de haute résolution. On a ainsi obtenue la carte d’occupation du sol correspondante à la zone.
Les reliefs
Les différentes cartes des reliefs ont été générées à partir du MNT ASTER 30 m. ASTER GDEM est un produit commun développé par le Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie du Japon et par la NASA. Il a été généré à partir des données recueillies par ASTER qui est un instrument optique spatial d’observation terrestre. La publication de la version 1 était le 29 juin 2009. Ces données sont libres d’accès. Le GDEM ASTER couvre des surfaces terrestres comprises entre 83°N et 83°S. Il comprend 22600 tuiles de 1° × 1°. Les tuiles avec moins de 0,01% de surface terrestre sont éliminées. Le GDEM est géo-référencé dans le système latitude/longitude sur un géoïde WGS84/EGM96. La précision de positionnement est de 30 m pour un intervalle de confiance de 95% (pour les données horizontale). Carte des pentes La pente est l’inclinaison d’une surface par rapport à un plan horizontal, elle est exprimée en degrés ou en pourcentage. La pente présente les pendages du versant, elle permet de déterminer le sens et la vitesse d’écoulement des eaux de surface.
La courbure est la dérivée seconde de la surface. On différencie les courbures dans le plan horizontal (courbures des courbes de niveau) et les courbures dans le plan vertical (courbures des lignes de plus grande pente). La courbure verticale (ou profil curvature) représente la concavité et la convexité de la pente dans le sens de la plus grande pente. Une pente à courbure convexe (courbure négative) est caractéristique d’une accélération du flux alors qu’une décélération s’observe dans une pente à courbure concave (courbure positive). La courbure horizontale (ou plain curvature) donne les caractéristiques de convergence ou divergence des flux dans la direction parallèle aux lignes de niveaux. Une courbure horizontale convexe (courbure négative) est caractéristique d’une dispersion du flux tandis qu’une courbure horizontale concave concentre le flux. La valeur zéro indique la surface plane. La carte des courbures a été établie sur un logiciel SIG à partir des données MNT.
NUMERISATION DES LAVAKA
La numérisation des lavaka a été réalisée avec un logiciel SIG à partir de l’image GoogleEarth qu’on a utilisé pour l’obtention de la carte d’occupation du sol. Le principe de cette numérisation est de repérer un à un les lavaka présents dans la zone d’étude pour avoir la carte générale des lavaka. Chaque lavaka possède ses propres caractéristiques tels que ses coordonnées, son type et sa superficie ; ces caractéristiques ont été obtenues après la numérisation des lavaka puis en effectuant des calculs prédéfinis sur le logiciel. L’élaboration de la base de données lavaka consiste à superposer la carte des lavaka avec les autres cartes comprenant les données caractéristiques de la zone d’étude. C’est une base de données à jour des lavaka de la zone avec comme constituants des données alphanumériques, c’est-à-dire des données quantitatives et qualitatives attributaire à une entité qui est un lavaka dans notre cas. On y a aussi inclus des données qualitatives attributaire à chaque lavaka telles que leurs types ainsi que la nature pédologique, la lithologie et l’occupation du sol de la zone correspondant au lavaka. On a pu réaliser cette base de données à l’aide d’un logiciel SIG et c’est aussi à partir d’elle que seront basées les études statistiques qui sont l’un des objets principales de ce travail, ce qui justifie le choix de ces éléments constitutifs.