Caractéristiques communes des poules autochtones
La poule est un animal terrestre et nidifuge, elle s’est adaptée à la course avec ses trois doigts posés au sol, et vole peu (Microsoft corporation, consulté le 18 mai 2015).
Description morphologique
Les poules domestiques sont connues pour leurs petite gabaries par rapport aux races commerciales. Le dimorphisme sexuel est très développé. La femelle est de petite taille, pesant entre 1 à 1,5 kg et le mâle peut atteindre 2 kg et même plus (Ndriamboavonjy, 1979).
La couleur du plumage est très caractéristique. Chez la poule, le fond du plumage est principalement roux, ou roux brunâtre, ou brun marron, ou brun acajou avec parfois le cou, l’extrémité des ailes et la queue foncée. Les mâles ont une teinte plus vive, noir bleuté à reflet vert avec des plumes rouges sur le cou, le dos, les ailes et la queue (Ndriamboavonjy, 1979).
Le coq se distingue de la poule par sa crête peu développée, frisée ou triple le plus souvent. Les oreillons et les barbillons sont rouges, plissés et peu développés(Ndriamboavonjy, 1979).
Les populations de poulets gasy actuelles, comme les autres poules indigènes africaines, présentent une grande diversité, expression de la variabilité génétique, qui est la conséquence des sélections naturelles ou organisées par l’homme avec les différentes races exotiques. La diversification de la volaille porte sur plusieurs caractères, comme la couleur du plumage (unicolore, multicolore, barrée, …) ; la taille (normale ou naine) ; la nature de la crête (simple, double, rosacée, en pois et en noix) et la structure du plumage (lisse et frisé).
La relation entre certains phénotypes et les performances de production a été largement étudiée chez la poule locale en Afrique (Mahammi, 2015). Pour le cas de Madagascar, c’est encore un volet d’études à explorer pour une meilleure connaissance et valorisation des ressources génétiques avicoles locales.
Aptitudes
La poule de race locale est une race mixte, elle est appréciée pour sa chair et ses œufs (Ndriamboavonjy, 1979). Elle a développé des aptitudes pour la ponte, la couvaison, l’élevage et la protection de ses progénitures et la production de chair. La poule est une excellente couveuse. Pour une poule en liberté, elle va trouver un endroit sombre et calme pour y pondre et couver ses œufs, loin du dérangement des autres poules et en sécurité par rapport aux prédateurs et les passants (Riise, et al., 2004). A l’éclosion, la mère poule élève ses poussins, elle est très agile et est une parfaite gratteuse pour trouver les ressources minimales pour assurer sa propre alimentation et de ses petits. Elle s’attache beaucoup à ses petits et les protègent contre les intempéries et les prédateurs (Rafaly Andriharimalala, 2010). De plus, la poule mère accepte très difficilement un coq pendant l’élevage des poussins (Ayssiwede, et al., 2013).
Ensuite, elle se remet d’une grande perte de poids, suite à l’incubation et l’élevage des poussins, pour reprendre un nouveau cycle de reproduction. En outre, elle est très rustique et s’adapte à n’importe quel régime alimentaire (Joelison, 2009).
Comportements
Les animaux d’un poulailler arrivent à se reconnaître entre eux jusqu’à un effectif de 30 têtes (Riise, et al., 2004). Chaque coq ou poule a son statut par rapport aux autres, impliquant que certains ont la priorité sur d’autres concernant par exemple la place pour le nid, le repos, la nourriture, les partenaires sexuels, etc. Ce système de domination linéaire et plus ou moins stable est très pratique, permettant aux animaux de se concentrer sur la nourriture et sur la surveillance de ses ennemis (Riise, et al., 2004).
Le coq est hardi, batailleur (Ndriamboavonjy, 1979). Le coq dominant se comporte comme le chef de famille et protège son troupeau contre toutes infiltrations (coqs étrangers et prédateurs).
La volaille a un rythme journalier très régulier. Dans la matinée et en fin d’après-midi, elle divague. En fin de matinée, les poules vont souvent pondre leurs œufs et après midi elles vont se reposer. Quand elles dorment la nuit, elles préfèrent être en hauteur pour éviter d’êtredes cibles faciles pour les prédateurs (Riise, et al., 2004).
Performances zootechniques
Du fait des conditions d’élevage difficiles, les poules locales africaines ont une productivité plus faible que celle des races commerciales. Les performances de reproduction obtenues chez les poules traditionnelles en Afrique sont variables suivant les conditions d’élevage, les saisons et/ou les régions d’élevage (Mahammi, 2015).
L’âge d’entrée en ponte est variable suivant les régions et l’alimentation.
Généralement, elle se situe entre 7 à 8 mois (Ndriamboavonjy, 1979; Raharisoa, 2004). La poule locale est tardive par rapport aux poules commerciales, qui entrent en ponte à l’âge de 4,5 à 6 mois (Raharisoa, 2004).
La poule pond 10 à 14 œufs par couvée, avec un maximum de 18 œufs/couvée. En une année, la production peut atteindre jusqu’à 20 à 30 œufs. D’après Halima (2007) et Fotsa (2008), la production en milieu villageois est presque la moitié de celle obtenue dans les élevages de poules locales suivies en station (92 œufs/an).
Alimentation des poules de race locale
Les poules de race locale ont une habitude alimentaire de divagation, elles trouvent l’essentiel de leurs nourritures dans la nature (grains, diverses insectes, verdure, etc) (Ndriamboavonjy, 1979). Cette alimentation naturelle, combinée avec les résidus des éventuelles récoltes constituent la Ressource Alimentaire de Base Picorable.
Ressources alimentaires de base picorable ou RABP
D’une manière générale, dans le système extensif en milieu rural, la volaille fouille à longueur de journée dans la nature pour trouver la majeure partie de sa ration alimentaire . Le RABP est définie comme la quantité des produits alimentaires disponibles pour tous les animaux en divagation dans une espace bien délimitée. Il dépend du nombre de ménages, des types de productions agricoles et les itinéraires techniques adoptés, mais aussi des conditions climatiques qui déterminent le degré de décomposition des produits alimentaires (FAO, 2004).
Les fluctuations saisonnières de la RABP sont perceptibles pendant les périodes de mise en culture, montaison, la croissance des plantes, la récolte et la jachère. La RABP inclut les termites, escargots, vers de terre, insectes, les semences perdues, les résidus de récoltes, les graines, les herbes sauvages, les refus en fourrages, les plantes aquatiques et les aliments concentrés.
Les RABP peuvent uniquement être récoltées par les animaux dits « scavenger », parmi lesquels les volailles sont les plus connues. Une meilleure mise en valeur de ces ressources pourrait être obtenue par la divagation de plusieurs types de volailles ensembles.
La RABP en général est pauvre en protéines et en énergie mais riche en fibres (Biswas et al. 2005). Les perspectives d’utilisation d’un nombre d’aliments non conventionnels pour bétails sont parfois entachés par la présence de certains facteurs anti-nutritifs, qui non seulement limitent la qualité des aliments, mais aussi constituent un danger sérieux pour la santé des oiseaux. Tandis que les déchets de cuisine pourraient être préservés s‘ils sont donnés aux oiseaux peu après le repas, ce n’est pas le cas s’ils sont fournis plusieurs heures plus tard ; de même, les grains qui sont moisis et ceux craqués constituent la base des aliments fournis aux oiseaux (INFPD, et al., 2012).
Les systèmes d’avicultures en liberté et en basse-cour sont largement dépendants de la qualité des aliments disponibles en divagation. Ainsi, la connaissance des ressources alimentaires disponibles est essentielle.
Méthode d’estimation de la RABP
Des efforts ont été faits dans le passé et sont toujours en cours dans certains pays asiatiques et africains sur l’évaluation quantitative et qualitative des ingrédients des aliments cultivés localement / commercialisés, ainsi que ceux de la RABP (INFPD, et al., 2012).
La valeur de la RABP peut être estimée par le pesage de la quantité totale des produits alimentaires journaliers / déchets ménagers quotidiens générés par chaque famille comme paramètre « H », qui est ensuite divisé par la proportion alimentaire/déchets ménagers récoltés par les volailles en divagation (apprécié visuellement) comme paramètre « p », selon Roberts (1999) cité par FAO (2004) et INFPD et al. (2012). Cela est ensuite multiplié par le pourcentage de ménages élevant des poulets (paramètre « c ») : RABP = (H/p) x (c)
Les déchets ménagers journaliers sont collectés, pesés, examinés et analysés pour déterminer la composition approximative, en calcium et phosphore. Ensuite, les poules qui ont divagué sont abattues en fin de journée pour pouvoir examiner, peser et analyser la composition des contenus des jabots et des gésiers.
Une mesure de la RABP utilisant cette méthode a été réalisée au Sri Lanka, la RABP disponible annuelle a été calculée pour contenir 23 kg de Protéine Brute (PB) et 1 959 MJ d’EM (Gunaratne et al, 1993 cité par FAO, 2004).
Différents facteurs déterminent la taille des RABP, comme le climat, le nombre de ménages, le nombre et types d’élevages familiaux, les plantes cultivées et la religion des ménages. La biomasse totale récoltée par la population en divagation est proportionnelle à la quantité de RABP (FAO, 2004). Si la quantité de RABP disponible est faible, alors la production du cheptel diminue (mort des animaux et baisse du taux de ponte). Et s’il y a un surplus de RABP (bonne récolte ou taille de cheptel inférieur), alors la production augmente. Ainsi, la RABP disponible dans une communauté détermine le potentiel de production des volailles. Si la RABP est connue, les autres facteurs affectant la production pourront êtreidentifiés et bénéficiés d’améliorations additionnelles.
L’effectif des volailles reproductrices dans le cheptel familial dépend de la RABP.
Pour maintenir un équilibre entre la taille de cheptel et la RABP disponible, il est nécessaire de n’incuber qu’un nombre réduit d’œufs, de sélectionner les oiseaux improductifs et de les vendre. La capacité de production doit aussi être ajustée par rapport aux variations saisonnières de la RABP. En outre, la supplémentation de la RABP disponible avec d’autres ressources alimentaires peut améliorer considérablement la qualité globale de la nutrition du cheptel et réduire la mortalité des poussins. Les supplémentations alimentaires sont uniquement bénéfiques si elles résultent d’une augmentation de l’ingestion que d’une augmentation de la taille du cheptel.
Toutefois, Sonaiya (2011) a récemment émis l’avis que les méthodes d’estimation de la BARP ne soient pas assez exactes, mais elles peuvent être utilisées comme une guide pour l’alimentation avec apport de suppléments. Une intégration du rendement de la production des volailles et les effets de la saison parmi les paramètres d’estimations de la RABP apporterait une grande précision de la méthode.
Opportunités et contraintes d’utiliser des aliments commerciaux en aviculture familiale
Le cheptel avicole élevé en divagation remplit la majorité de ses besoins avec les RABP et les quelques suppléments apportés par les éleveurs. Cette supplémentation peut être effectuée avec des aliments commerciaux.
Avec le développement des élevages industriels, les aliments concentrés sont actuellement disponibles dans de nombreux pays du monde. Les minoteries sont entrain de produire et de commercialiser les aliments commerciaux des bétails, pour les volailles de chair et les pondeuses. Bien que ces aliments soient coûteux et généralement destinés aux souches améliorées, produisant des œufs et de la chair, parfois, les éleveurs du secteur de l’AF du système extensif ou intensif à petite échelle, indépendamment de leur type, utilisentégalement de tels aliments (FAO, 2004).
Au contraire, la plupart des producteurs urbains et ruraux utilisent les aliments commerciaux pour la production à petite échelle de poulets de chair et pondeuses. Les besoins nutritionnels des oiseaux en divagation ou d’autres oiseaux croisés sont rarement pris en compte quand on nourrit de tels animaux. En conséquence, de tels régimes ne correspondent pas le plus probablement à l’exigence des oiseaux selon leur âge, type, système de production, etc.
Les achats d’aliments commerciaux pour les volailles en avicultures familiales, surtout pour les poules de race locale, sont surtout dépendants de la disponibilité financière des propriétaires. Ainsi, différents types d’aliments peuvent être achetés et utilisés, sans tenir compte des besoins spécifiques des animaux ou de leurs âge. C’est pourquoi une variation des éléments nutritifs absorbés est constatée, avec comme conséquence la variation de laproductivité et de la rentabilité.
En général, nourrir les volailles familiales uniquement avec les aliments commerciaux ne peut être recommandé en raison de la viabilité économique, mais aussi que ces aliments hyperprotéinés seront moins utilisés efficacement en raison des limitations génétiques. De plus, le gaspillage d’aliments par bétail est plus élevé chez les poulets locaux, en dépit du prix des aliments qui est exorbitant.
Par contre, ce procédé est très bénéfique pour les poussins jusqu’à quatre semaines d’âge. Pour les poules, utiliser des mélanges faits à la ferme avec des aliments commerciaux (à base de céréales) et les produits alimentaires localement disponibles, si c’est commercialement faisable, est fortement recommandé pour améliorer la qualité de la ration alimentaire.
Aviculture familiale
L’élevage traditionnel des poules de race locales dites « Akoho gasy » de type « scavenger » est omniprésent dans les campagnes malagasy (Raherinaivo, 2010). Cette activité est pratiquée par la quasi-totalité des paysans, en particulier les femmes et les enfants (Ayssiwede, et al., 2013).
L’estimation de l’effectif du cheptel avicole à Madagascar, en 2012, a été de 27 millions de têtes, constitué en majeur partie par les poules de race locale (MAEP, 2008).
L’élevage des poulets est le plus répandu, regroupant plus de 83% de l’effectif total du cheptel. Une étude réalisée dans le District d’Avaradrano a montré que les éleveurs détiennent un effectif moyen de 15 têtes par ménage avec une sex-ratio de 1 coq pour 5 poules (Raherinaivo, 2010). Toutefois, les données récentes sur la contribution des poules locales par rapport au produit intérieur brut ne sont pas encore disponibles, de même pour les consommations individuelles de la population pendant l’année. En outre, ces sujets sont, pour la plupart, élevés dans un système extensif caractérisé par l’absence d’une alimentation équilibrée, de logement adéquat, de soins vétérinaires appropriés et d’une bonne conduite d’élevage. C’est ainsi que ces poules se distinguent par une faible productivité, une petite taille de format moyen et léger.
Une attention particulière sur les facteurs relatifs au milieu, à la gestion et au génotype de ces populations de poules locales est indispensable. Ces trois facteurs sont interdépendants, si bien que l’amélioration d’un seul donnera des résultats décevants au regard des efforts consentis. C’est dans cette optique que de nombreuses études ont été menées dans les pays africains pour améliorer le confort (alimentation et conditions d’élevage) des poules locales et ont obtenu quelques améliorations sur les performances de croissance et de ponte qui, par la suite, ont montré leurs limites (Fotsa, 2008b). A Madagascar, la conclusion de l’étude menée en milieu expérimental par Ndriamboavonjy (1979) affirme que, même nourries convenablement, les poules de race locale ont toujours une croissance lente, alors que les éléments de comparaison en milieu rural sont encore en manque pour tirer conclusion sur la nécessité d’une amélioration du matériel génétique, qui pourrait bien être le facteur limitant de la performance de cette population.
Aviculture commerciale
L’aviculture de type commerciale est généralement pratiquée au niveau des zones périurbaines et urbaines. La filière est composée de l’aviculture commerciale artisanale et l’aviculture commerciale moderne ou industrielle.
La première est caractérisée par une taille de cheptel ne dépassant pas 500 têtes, formée essentiellement de poules de race spécialisée comme les pondeuses ou les poulets de chair, mais les poules de race locale commencent aussi à être élevées de la sorte. Les locaux d’élevages et les matériels utilisés sont issus de la construction artisanale, tandis que la main d’œuvre, la procuration du cheptel et leurs alimentation dépendent des ressources externes.
Les éleveurs reçoivent des formations pour assurer eux même les traitements prophylactiques et thérapeutiques de leurs cheptels.
En ce qui concerne l’aviculture moderne, elle est incontournable pour satisfaire la demande croissante à court terme des grosses agglomérations urbaines en viande et en œufs.
C’est une entreprise industrielle conduite par un professionnel selon des techniques appropriées dont il tire son revenu. Elle est caractérisée par la grande taille de l’exploitation, des races performantes, des poulaillers aux normes, l’application des mesures sanitaires et l’adoption d’un management rationnel (OCEANConsultant, 2004). Cette filière est formée par un échelon de différents acteurs : les producteurs locaux de poussins d’un jour (accouveurs artisanaux et industriels), les éleveurs, et les intégrateurs. Actuellement, la plus grande firme de production avicole à Madagascar, le groupe Avitech/LFL, se trouve à la base de cette échelle d’actions, en effet en 2014 des fermes franchisées, conduites par des éleveurs professionnels détenant plus de 6 000 poulets, ont signé un partenariat avec le groupe Avitech via un contrat garantissant la meilleure conduite d’élevage. Les poussins d’un jour et les encadrements techniques pour pouvoir respecter la bonne conduite d’élevage sont fournis par Avitech. Et les animaux engraissés sont directement récupérés par Avifrais (une branche du groupe Avitech/LFL) qui est le dernier maillon de l’intégration verticale de la filière, assurant l’abattage et la transformation des volailles (Anonyme, 2014).
Table des matières
REMERCIEMENTS
FAMINTINANA
RESUME
ABSTRACT
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des annexes
Liste des abréviations
INTRODUCTION
PARTIE I: SYNTHESES BIBLIOGRAPHIQUES
I- Les poules de race locale
I.1 Taxonomie
I.2 Origine et développement de la race
I.3 Domestication des poules
I.4 Caractéristiques communes des poules autochtones
I.4.1 Description morphologique
I.4.2 Aptitudes
I.4.3 Comportements
I.4.4 Performances zootechniques
I.5 Alimentation des poules de race locale
I.5.1 Ressources alimentaires de base picorable ou RABP
I.5.2 Méthode d’estimation de la RABP
I.5.3 Opportunités et contraintes d’utiliser des aliments commerciaux en aviculture familiale
II- Systèmes d’aviculture familiale dans les pays en développement
II.1 Aviculture à Madagascar
II.1.1 Aviculture familiale
II.1.2 Aviculture commerciale
II.2 Interactions de l’aviculture familiale avec d’autres systèmes de production
III- Préférences des consommateurs pour les poules de race locale
III.1 Viandes des poulets autochtones
III.2 Œufs de poule autochtone
IV- Facteurs limitant l’élevage du poulet autochtone
PARTIE II: MATERIELS ET METHODES
I- Situation générale de la zone d’étude
I.1 Milieu physique
I.1.1 Localisation géographique
I.1.1 Climatologie et hydrographie
I.2 Milieux naturels
I.3 Milieu humain et moyens de subsistance
II- Démarches méthodologiques
II.1 Choix du thème et de la zone d’étude
II.2 Organisation d’une enquête
II.2.1 Objectifs de l’enquête
II.2.2 Population cible et échantillonnage
II.2.3 Phase de préparation d’une enquête
II.2.3.1 Elaboration des questionnaires
II.2.3.2 Audience de présentation auprès des autorités locales
II.3 Enquête proprement dite
II.3.1 Déroulement des enquêtes
II.3.2 Difficultés de l’enquête
II.4 Collecte de données
II.4.1 Enquête socio-économique et recensement du cheptel
II.4.2 Conduite d’élevage et alimentation
II.4.3 Visite et suivis des élevages
II.4.3.1 Suivi des paramètres de productivités des poulets autochtones
II.4.3.2 Suivi des poids des œufs
II.4.3.3 Suivi des paramètres de croissance
II.5 Saisie et traitement des données
II.6 Analyse statistique
II.7 Réalisations cartographiques
II.8 Réalisation des travaux durant la période d’étude
PARTIE III : RESULTATS
I- Caractéristiques socio-économique des ménages du CFAM
II- Caractéristiques des élevages
II.1 Composition du troupeau
II.1.1 Cheptel animal en général
II.1.2 Cheptel poulets autochtones
II.2 Bâtiment et matériels d’élevage
II.2.1 Bâtiment d’élevage
II.2.2 Matériels d’élevage
II.3 Conduite de l’alimentation
II.3.1 Classification des ménages par rapport à l’apport de ration complémentaires
II.3.2 Types et origine des apports
II.3.3 Apports en eaux
II.4 Destinée de la production
II.5 Modalité de réforme
II.6 Contraintes de l’aviculture familiale
III- Productivité des poulets autochtones
III.1 Production d’œufs
III.2 Production d’œufs par poule et par couvée
III.3 Utilisations des œufs
III.3.1 Consommation et vente
III.3.2 Production de poussins
III.4 Cycle de reproduction de la poule villageoise
IV- Poids des œufs
V- Croissance pondérale
V.1 Durant la période sous mère
V.2 Après séparation de la poule mère
PARTIE IV: DISCUSSIONS
I- Caractéristiques socio-économiques des exploitations
II- Caractéristiques des élevages de poulets autochtones
III- Productivité des poulets autochtones
IV- Poids des œufs
V- Poids corporel et gain de poids
VI- Suggestions d’amélioration
CONCLUSION
RÉFÉRENCES
WEBOGRAPHIE
ANNEXES