Caractéristiques physicochimiques du sol
La valeur moyenne de chaque analyse correspondante a été calculée suite à trois répétitions effectuées. Les résultats obtenus sont regroupés dans les les figures 33-39. s démontrent une légère variation entre des pH neutres, tandis que le dépôt 3 marque des pH neutres à légèrement acides avec une valeur minimal de 6 enregistrées au niveau de ce La conductivité électrique (µS/cm) : les valeurs de la conductivité électrique des sols enregistrés au niveau des 3 dépotoirs figurent dans le tableau 14 Selon la figure 34, une nette variation de valeurs enregistrées de la conductivité électrique entre le dépôt 2 et les dépôts (1 et 3), les sols du dépôt 2 ont une conductivité très élevé avec un maximum de 2053,33 µSlibérer des déchets, pour les dépôts 1 et 3 la distribution des valeurs est similaire, elle varie entre (57,33 et 64 µS/cm) et (243,67 et 378,67 µS(tableau 14).
La figure 35 illustre la variation de l’humidité du sol dans les 3 dépôts de la décharge non , les moyennes enregistrées varient entre 1,3 % au niveau du dépôt 3 et 4,14 % au La matière organique sols (%) : les valeurs de la matière organique des sols enregistrés au niveau des 3 dépotoirs figurent dans le tableau 16 D’une façon générale, les teneurs en matière organique au niveau de la décharge sont très % enregistré au niveau du dépôt 2 et un es fortes teneurs peuvent avoir des déchets ménagers très riches en matière organique qui sont repérées au niveau L’analyse granulométrique des points de prélèvements effectués au niveau montrer la dominance des sables avec une moyenne de 54,57% suivi par les argiles avec 30,73 %, tandis que les limons ne représentent que 17,76%, ce qui fait ressortir que les classes « limon argilo-sableuse» et « argilosol sableux perméable.
La figure 38 démontre que la plus part des points analysés sont localisés au niveau de la classe texturale « limon argilo-sableusemaximum de 76,65% au niveau de tous les points (tableau 1 dépôt 3 présente une variation des classes texturales des points prélevés,dominance des sables suivi par une progression des limons, enregistrons tous les deux des moyennes de 60,34 et 25,12% respectivement, quant aux argiles la moyenne des points prélevés est de l’ordre de 20,2%. Les résultats obtenus montrent des interactions négatives entre le point de rejet et son environnement. Le diagnostic effectué nous permet de déterminer l’état du potentiel d’impact des déchets sur l’environnement propre à la décharge, ainsi que sur la santé humaine. Nous diagnostiquons un aspect agressif par rapport à l’environnement de la décharge, car elle est implantée dans un milieu naturel (forêt), ce qui provoque évidemment sa dégradation par les rejets continus (Belevi & Baccin, 1989). La décharge est située sur une pente et sur un substrat perméable. Cela favorise l’infiltration et le transfert des polluants (lixiviats) vers le sous-sol ; mais également en aval de la décharge par le drainage et les écoulements des eaux pluviales surtout en périodes humides (Syed, 2012). Ces infiltrations contribuent à la contamination de la nappe et peuvent provoquer l’intoxication des riverains. L’absence de système de clôture et de gardiennage ainsi que l’accessibilité facile au site de la décharge favorisent la présence des animaux errants non contrôlées et domestiques qui se nourrissent des déchets. Elle attire également des récupérateurs qui fouillent dans la décharge cherchant tous ce qui est valorisable en s’exposant à un grand risque santaire. Cela est l’apanage des décharges non contrôlées dans les pays en développement (Mehdi et al., 2007). Les déchets présents dans la décharge contiennent des micro-organismes susceptibles d’avoir de nombreux effets néfastes sur la santé de ces personnes, suite à une exposition directe (voie cutanée), ou par inhalation des poussières (voie respiratoire) (Kasuku et al., 2016).
Les objets pointus ou tranchants peuvent être aussi la cause de blessures et de transmission des maladies. L’incinération non contrôlée des ordures présente une source majeure de pollution particulaire qui affecte l’air, l’eau et les sols via les vapeurs, fumées, particules, cendres et résidus (El- Fadel et al., 1997). Elle constitue également une source de gêne (fumée, retombées de suies et cendres volantes) pour le voisinage représenté essentiellement par les villageois habitant dans la partie avale de la décharge, en aggravant les problèmes de santé (respiratoires et cutanés). En effet, la combustion de déchets libère dans l’atmosphère des oxydes de carbone, de l’azote, du dioxyde de soufre, des acides, des poussières, ces effluents gazeux sont néfastes pour la santé humaine et considérés comme des gaz cancérigènes, qui provoque des problèmes rénaux (IARC, 1982 & 1990).
Les objets pointus ou tranchants peuvent être aussi la cause de blessures et de transmission des maladies. L’incinération non contrôlée des ordures présente une source majeure de pollution particulaire qui affecte l’air, l’eau et les sols via les vapeurs, fumées, particules, cendres et résidus (El- Fadel et al., 1997). Elle constitue également une source de gêne (fumée, retombées de suies et cendres volantes) pour le voisinage représenté essentiellement par les villageois habitant dans la partie avale de la décharge, en aggravant les problèmes de santé (respiratoires et cutanés). En effet, la combustion de déchets libère dans l’atmosphère des oxydes de carbone, de l’azote, du dioxyde de soufre, des acides, des poussières, ces effluents gazeux sont néfastes pour la santé humaine et considérés comme des gaz cancérigènes, qui provoque des problèmes rénaux (IARC, 1982 & 1990).