Caractéristiques des entités entrant dans une relation partie- tout

Caractéristiques des entités entrant dans une relation partie- tout

La relation partie- tout est donc à utiliser avec beaucoup de précautions en particulier dans un système à héritage, par exemple si on peut admettre que la classe automobile puisse se définir à l’aide des classes constituant ses composants. ( carrosserie, siège, roue, moteur…), le comportement d’une automobile (ses caractéristiques, ses fonctions…) ne peut en aucun cas se déduire de la composition des caractéristiques de ses éléments . En revanche, elle peut être définie comme une spécialisation de la classe « véhicule à quatre roues ». Pour décomposer la notion de partie- de, il faut revenir aux manifestations linguistiques de la relation partie-de, c’est-à dire les formules les plus courantes de la langue qui expriment une relation partitive entre un tout et une partie au sens le plus large. a-Noms : Partie, élément, membre, composant, composante, constituant, morceau, section, fragment, unité, pièce, portion, quartier, tranche, etc… b-Verbes : Inclure, comprendre, comporter, consister en, contenir, renfermer, englober, embrasser, faire partie de, appartenir à, être rattachée à, etc… c-Divers : Parmi, partiellement, en partie, etc… Cette liste qui peut être allongée à volonté révèle la richesse et la fertilité du vocabulaire relatif à la relation partie-tout dans la langue française. Dans le cadre anaphorique, la relation méronymique est inhérente lexicalement et sémantiquement. En effet, toutes ces formules linguistiques qui sont susceptibles de rendre compte de la relation partie- tout sont élidées, mais elles sont inférées à partir du contexte.

En effet, selon cet auteur, la relation de méronymie est la relation qui s’établit entre une partie et son tout. Elle est asymétrique, et sa réciproque, la relation entre un tout et l’une de ses parties, est l’holonymie. Une part de gâteau, une goutte de sang possède tous les attributs (composants, propriétés…) de la masse. Le découpage d’une masse en portions peut être arbitraire (par exemple les parts de gâteau) ou standardisé. C’est pourquoi Winston préconise d’y inclure tous les découpages par unité de mesure (longueur, surface, volume…) Le méronyme remplit une fonction dans l’holonyme ce qui en restreint les possibilités de localisation, par exemple l’anse d’une tasse ne peut pas être placée n’importe où sur une tasse si elle doit remplir sa fonction d’élément de préhension. Le méronyme peut être séparé de l’holonyme. Il constitue un élément observable, délimité, distinct et détachable sans que, en général, l’identité de l’holonyme en soit dénaturée : l’anse d’une tasse est séparable, l’acier d’une bicyclette ne l’est pas. Il consiste en résumé en ceci : pour que l’aliénation puisse se produire avec des entités dénotées par des noms syncatégorématiques, il faut qu’il y ait continuité ontologique entre la partie et le tout. En effet, partie et tout doivent être du même type ontologique, celui-ci étant défini par « les traits référentiels basiques qui caractérisent ces entités. Ces traits qui sont sous-jacents à la classification des noms en concrets, abstraits, inanimés, etc. sont à l’origine des propriétés que peuvent présenter les entités qui les possèdent et des situations dans lesquelles celles-ci peuvent être engagées. Un nom concret, dans une de ses acceptions au moins, est un nom dont les référents […] possèdent une matière et une forme.

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Un nom d’animé, en plus de la matière et de la forme, comporte l’intentionnalité (ou le caractère  en le présentant sous un certain angle. Dans ce cas, si la partie ou l’entité dépendante de ce référent reprend le trait ontologique mis en valeur, la continuité ontologique peut être maintenue et les enchaînements associatifs sont possibles. La prise en compte de la dimension ontologique dans l’étude de la relation sous-tendant l’anaphore associative, outre qu’elle permet d’expliquer un certain nombre de comportements au sein des sites associatifs, apporte un éclairage nouveau sur les relations de partie-tout qui caractérisent les anaphores sur lesquelles porte notre étude. Ce foncteur permet de formaliser des relations entre objets, constituant ainsi un réseau qui pourra servir de substrat à l’application de fonctions logiques (déduction, abduction et induction). Il prend en compte un ensemble large de relations, englobant les relations de partie-tout (maison/toit). Ce foncteur nous intéresse dans l’étude des méronymes anaphoriques où il est nécessaire d’appliquer des opérations logiques.

 

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