Caractéristique mécanique et établissement du schéma équivalent

Simulation numérique de la MAS :

La simulation est un moyen efficace et économique, couramment utilisé pour faire des études préliminaires ou comparatives, autant au stade du développement (conception) qu’au cours fonctionnement normal des systèmes. Plusieurs outils de simulation sont utilisés dans le domaine de l’électronique de puissance et des machines électriques SIMNON, SIMULINK, MATLAB. Ce dernier est un système interactif et convivial de calcul numérique et la visualisation graphique, il permet d’exprimer les problèmes et solutions d’une façon aisée, contrairement à d’autre langage de programmation. MATLAB c’est imposé dans le milieu universitaire et industriel comme un outil puissant de modélisation, utilisé pour l’enseignement d’Algèbre linéaire, le traitement de signale, l’automatique etc.…. Notre moteur est simulé en utilisant MATLAB Simulink et en considérant le référentiel de Park (d, q), lié au champ tournant, ce qui nous permet de connaitre les performances dynamiques du moteur et évaluer les valeurs des grandeurs le caractérisant et qui évoluent en fonction de ses paramètres.

interprétation des résultats de simulation : La machine est alimentée par une source de tension triphasée, de fréquence 50Hz, les autres paramètres de la machine sont donnés en annexe.

La figure (II, 3) montre les résultats du démarrage à vide, on remarque dans ces résultats que la vitesse du rotor atteint vite son régime permanant et cela au bout d’un temps t=2s. Cette vitesse atteint environ 310 rad/s qui sont proches de la vitesse de synchronisme (314rad/s) On note les oscillations du couple instantané lors de la mis sous tension pendant une durée de 0.6s ainsi le couple instantané monte à 300Nm. A la fin de la phase du démarrage le couple s’annule puisque le moteur n’est pas chargé. Les flux rotorique (phidr, phiqr) présente aussi des oscillations au régime transitoire et ils attiennent des valeurs de (respectivement) 0.15wb et 0.1wb puis se stabilisent à des valeurs proche de -0.7wb, et -0.5w. On note aussi le classique appel de courant lors de la mis sous tension, les courants statoriques ias, ids, iqs attient leurs valeur instantané maximale de (respectivement) 12A, 12.3A, 14A ces valeurs peuvent être à l’ origine de destruction de la machine par échauffement en cas de répétitions successives, d’où l’inconvénient majeur des machines asynchrone.

La figure (II, 4) montre les résultats de simulation des grandeurs précédant après application d’un couple résistant Cr=3Nm à l’instant t=2.5s. On voit que la vitesse subit une diminution à l’application du couple résistant, et plus que la charge appliquée est élevée plus la vitesse diminue. Le couple électromagnétique subit aussi une fluctuation à l’application de la charge mais il reprend rapidement sa stabilité. Les flux rotoriques réagissent aussi à cette charge, les courant statoriques augmentent à l’application de la charge se qui est évidant pour compenser le couple résistant.

Ce chapitre présente la modélisation et la simulation d’un moteur asynchrone à rotor bobiné par le logiciel MATLAB/SIMULINK, en tenant compte des hypothèses simplificatrices. Le modèle est fortement non linéaire. Le processus de démarrage du moteur, suivi de l’application d’une charge entrainée a été modélisé et simulé. Les résultats obtenus démontrent le fort couplage existant entre le flux et le couple électromagnétique. Dans le chapitre qui suit, nous allons introduire un onduleur à commande MLI qui servira d’intermédiaire entre le réseau et le moteur.

Configuration d’alimentation de la MADA :

Un grand intérêt est accordé aujourd’hui à la machine doublement alimentée pour diverses applications : en tant que génératrice pour les énergies renouvelables ou en tant que moteur pour certaines applications industrielles comme laminage ; la traction ferroviaire ; ou encore la propulsion maritime. Ainsi on cite les déférentes configurations d’alimentation de la MADA. La première consiste à alimenter le rotor par un convertisseur et à lier le stator directement au réseau, cette configuration est largement répondue dans les systèmes éoliens à vitesse variable. La deuxième configuration s’intéresse au fonctionnement moteur ou la MADA est alimentée par deux convertisseurs, l’un au stator et l’autre au rotor, ce type d’alimentation peut prendre différents formes : stator alimenté par le réseau, rotor alimenté par un onduleur : Cette classe est dite MADA simple.

Les enroulements statoriques sont connectés à un réseau triphasé fixe tandis que le rotor est relié à son propre onduleur. La figure (IV, 6) présente un schéma de principe de cette catégorie. Cette configuration est utilisée dans des applications aux usines de pompage et d’extraction. Sa proposition repose sur deux avantages majeurs : la réduction du nombre de transformateurs à utiliser et le facteur de puissance unitaire assuré par l’onduleur à trois niveaux. stators reliés au réseau, rotor alimenté par un cycloconvertisseur : Dans cette configuration on cherche à rendre le couple dépondant uniquement des courants rotoriques et non de la vitesse. Les variables de contrôle sont le couple et la puissance. Afin d’améliorer les performances dynamiques et statiques de la machine des études proposent l’analyse de l’influence du couplage dû aux courants de l’axe opposé au sein des termes de compensation relatif aux équations rotoriques

Contrôle vectorielle par flux orienté de la MAS 66 Introduction [4] [9] [14] Le domaine de la vitesse variable est resté longtemps réservé au moteur à courant-continu. Durant la première moitié de XXe. L’évolution des semi-conducteurs et, notamment, l’arrivée des thyristors, ont permis le développement des premiers variateurs électriques pour machine à courant continu, ces systèmes offrent un progrès énorme ; ils étaient plus économiques, plus performants (transitoire bipolaire, MOSFET, GTO, IGBT), pour qu’une évolution similaire concerne les machine à courant alternatif grâce à sa relative simplicité de commande, les systèmes de commandes étant alors analogiques, la machine synchrone à été de grande dynamique, sous le vocable de « machine à collecteur électrique ». La machine asynchrone était alors pénalisée par la complexité de son modèle et de sa commande. Les premiers variateurs, nommés « variateur de fréquence »ou « variateurs scalaire » utilisant un modèle en régime permanent, donc s’simplifie de la machine.

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Ces variateurs permettaient le réglage de la vitesse dans une plage relativement étendue, mais n’offraient ni les performances dynamiques des variations pour machine synchrone, ni la possibilité de couple à l’arrêt. Les fondements théoriques d’une commande da la machine en régime transitoire (commande vectorielle) étant connue depuis quelque temps mais la complexité relative de cette commande et la nécessité d’une réalisation numérique ont retarde sa mis en oeuvre. Durant les quatre dernières décennies, la technologie de commande de machine à évolué très progressivement, en extrapolant le schéma très simple de commande de la machine à courant continu. Ainsi, les commandes vectorielles des machines alternatives reproduisent le découplage naturel du flux et du couple de cette machine .le découplage permet de conserver le schéma de commande traditionnel, basé sur la structure cascade et la correction PDI ; qui ne requiert qu’une puissance de calcul modéré et ne remet pas en cause la démarche de conception et de réglage des variateurs. V-1 théorie de la commande vectorielle: L’intérêt de la commande vectorielle est de rapprocher de la commande d’une machine à courant continu à excitation séparée qui offre comme principale avantage d’être facilement commandable, le couple et le flux sont découplés et contrôlable indépendamment. Le flux est contrôle de l’inducteur et le couple par le courant induit. Cependant pour la machine asynchrone le flux et le couple ne sont pas naturellement découples. La commande vectorielle vient de régler ce problème de découplage entre le réglage du flux et celui du couple.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MACHINE ASYNCHRONE
I-1Définition
I-2Constitution de la machine Asynchrone
I-2-1Stator
I-2-2Rotor
a- Rotor à bobiné
b- Rotor à cage
I-3Le champ tournant
I-4Vitesse de synchronisme
I-5Le glissement
I-6Le couple
I-7Caractéristique mécanique et établissement du schéma équivalent
I-7-1Equation du stator
I-7-2Equation du rotor
I-7-3Circuit équivalant du ramené au statore
I-8Le bilant de puissances
I-8-1Puissance statorique
a- Puissance électrique
b- Pertes statoriques
b-1 pertes par effet joule au stator
b-2 pertes fer au stator
I-8-2puissance rotorique
a- La puissance transmis au rotor
b- Les pertes rotorique
b-1 Pertes par effet joule
b-2 Pertes fer rotorique
I-8-3 La puissance électromagnétique
I-8-4Les pertes mécaniques
I-8-5La puissance utile
I-8-6Le rendement
I-9Caractéristique (électromagnétique) électromécanique
CHAPITRE II : MODELISATION ET SIMULATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
Introduction
II-1Hypothèses de simplifications
II-2Convention du signe
II-3Mise en équation de la machine Asynchrone
II-4Modèle de la machine asynchrone dans le plans DQ
II-4-1La transformation de parck
II-4-2Application aux équations de tension
II-4-3 Application aux équations de flux
II-5Choix du référentiel
II-5-1Référentiel lie au stator
II-5-2Référentiel lie au rotor
II-5-3Référentiel lie au champ tournant
II-6Equation de puissance et du couple
II-7Mise sous forme d’équations d’états
II-8Simulation numérique se simulation
II-9Interprétation des résultats de simulation
Conclusion
CHAPITRE III : ASSOCIATION MACHINE ASYNCHRONE ONDULEUR
Introduction
III-1Système d’alimentation
III-1-1Redresseur
III-1-2Filtre
III-2L’onduleur
III-2-1Onduleur de tension
III-2-2Présentation de la technique de la commande MLI
a-Définition et type de MLI
b-Principe de la modulation sinus-triangle
c-Caractéristique de MLI sinus-triangle
III-3Simulation numérique
III-4Interprétation
Conclusion
CHAPITRE IV : MACHINE ASYNCHRONE A DOUBLE ALIMENTATION
Introduction
IV-1Définition
IV-2structure de la machine
IV-3Mode de fonctionnement de la MADA
a-Fonctionnement en mode moteur
b-fonctionnement en mode génératrice
IV-5Configuration d’alimentation de la MADA
IV-5-1Stator alimenté par le réseau, rotor alimenté par un onduleur
IV-5-2Stator relié au réseau, rotor alimenté par un Cycloconvertisseur
IV-5-3MADA en cascade hypo synchrone
IV-5-4MADA alimenté par deux convertisseurs indépendants
IV-6Machines asynchrone a double alimentation :
Structure avec convertisseur MLI
IV-7Caractéristique de fonctionnement
IV-8Bilan de puissance de la MADA
IV-9Avantage et inconvénient de la MADA
IV-9-1Avantage
IV-9-2Inconvénient
IV-10Modélisation de la machine asynchrone à double Alimentation
IV-11Modélisation de la MADA dans le repère de PARK
IV-12Mise sous forme d’équations d’état
IV-13Simulation et interprétations
Conclusion
CHAPITRE V : CONTROLE VECTORIEL PAR FLUX ORIENTE DE LA MAS
Introduction
V-1Théorie de la commande vectorielle
V-2Principe de la commande par orientation du flux
V-3Modèle en tension par orientation du flux rotorique
V-4Méthodes d’orientation du flux
V-4-1Méthode indirect
V-4-2Méthode direct
V-5Découplage entrie-sorti
V-6Découplage par compensation
V-7Calcule de φr, Өs, Cem
V-7-1Calcule de φr
V-7-2Calcule de Өs
V-7-3Calcule de Cem
V-8Mise en oeuvre de la régulation
V-9Calcule des paramètres des régulateurs
V-9-1Régulation suivant l’axe direct
a-Régulation du courant
b- Régulation du flux
V-9-2Régulation suivant l’axe en quadrature
a-Régulation du courant Isq
b-Régulation de la vitesse
V-10Simulation numérique
Conclusion
Conclusion générale

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