Capacité limite de production du Type 5
Les productions respectives de ces 4 années sont résumées dans ce tableau ainsi que la capacité limite de production déduite.rupture pour l’allocation de ressources de l’une envers l’autre. Le cycle ne se brisera jamais. Itérations parcourues Les probabilités auxquelles le mode de financement sera justifié permettent de visualiser les itérations nécessaires pour arriver à la phase de saturation. Le Tableau 13 suivant renseigne l’évolution de la probabilité à laquelle la spéculation Poireau va allouer ses ressources aux autres spéculations du système jusqu’à atteindre la limite. Une fois de plus, les ressources issues de la culture de Poireau sont reparties à travers le financement des autres spéculations composant le système. La culture de Tisam et l’élevage bovin bénéficient de la plus grande part. Le riz conserve presque la même tendance que la spéculation Poireau à la première année par rapport à la sixième. A la sixième itération, une plus grande part des ressources est attribuée conjointement et toujours aux spéculations Tisam et Bœuf.
La culture de Tisam quant à elle, accorde une plus grande part de ses ressources à l’élevage bovin et vice versa pour ce dernier. A la sixième itération, ces derniers reçoivent une plus grande part de financement de presque toutes les autres spéculations.
Evolution de la production
La figure28 suivante présente la tendance de la production vers sa stabilité. Le graphe fait apparaître la tendance annuelle de la production de Poireau dans le système. On y voit que cette tendance commence à se stabiliser à la sixième itération. Il y a une croissance significative observée jusqu’à cette année.Capacité limite de production Le Tableau 14 renferme toutes les productions de Poireau de sa phase initiale jusqu’à la dernière itération, année où la production commence à stagner. Il renseigne aussi sur le taux de croissance annuel.La capacité limite de production de la culture Poireau est de 3797 kg, la production pendant les années à venir ne s’éloignera pas de cette production finale. Pour apprécier et pour comparer la capacité limite ainsi que les itérations parcourues par chacun des types de production, le Tableau 15 va servir de récapitulatif.Ce qui est remarquable est de voir à partir du tableau que lorsque la spéculation Bœuf est comprise dans le système, le type comprend plusieurs itérations, et que la capacité limite de production est plus importante que celles dégagées par les autres systèmes (où le Bœuf est absent). Ceci peut s’expliquer par le fait que le système conserve les charges destinées pour les engrais organiques à d’autres intrants agricoles ; ce qui est un double bénéfice pour eux. Ces observations méritent encore d’être détaillées pour mieux démontrer le processus étudié.
Evaluation
financière Il s’agir de dresser une économie d’exploitation qui servira à apprécier la capacité financière de chaque exploitation ; elle aboutira à l’évaluation du revenu et de la rentabilité pour parvenir à dégager les problèmes qui contraignent les exploitations dans le monde rural. Ce bilan financier renseignera sur les conséquences financières des relations qui peuvent exister entre les différentes spéculations. Chaque spéculation aura son propre bilan financier sur le nombre d’itérations parcouru par chaque type d’exploitation. Il conviendra ensuite de compiler le résultat de ces spéculations pour arriver à dégager celui de chaque type d’exploitation. Le revenu journalier par personne de chaque système va alors être apprécié grâce à sa comparaison avec le seuil de pauvreté.Par ailleurs, avec un effectif moyen de 5 personnes par ménage pour l’exploitation, la rentabilité du revenu ne saurait être appréciée sans la comparaison avec l’indice de pauvreté. Situation économique Le calcul de la situation de trésorerie (présent en annexe) a permis d’apprécier la capacité du système sur sa situation financière et ce, par la comparaison d’avec l’indice de pauvreté sur la base de 1 USD soit 1 770 MGA. La Figure 31 suivante schématise ce cas présent.Les ventes concernent la valorisation numérique des bœufs existant dans le système mais aussi du fumier qui peut être obtenu de l’élevage. Par le biais des comptes d’exploitation respectifs de chaque spéculation, la formation de revenu dans le système, (dont le calcul est visible en annexe) se présente ainsi Il est possible de voir clairement l’interdépendance des 2 spéculations dans la formation du revenu mais aussi dans la survie du système. En effet, la spéculation Bœuf est parmi les facteurs qui ont contribué à la croissance à la hausse du revenu issu de la spéculation Poireau. Il ne faut pas en dire moins de celle-ci sur l’élevage bovin.