Calcul du coefficient de majoration de déboursé K
Les deux premières catégories sont normalement associées à un budget d’exploitation. Selon l’ampleur des projets, la réparation peut être liée à un budget d’exploitation ou d’immobilisation. L’entretien préventif consiste à intervenir sur le pont, de façon à empêcher ou à ralentir la progression des dégradations pouvant entraîner la détérioration prématurée du pont. L’entretien courant consiste en des interventions mineures visant à corriger des défauts ou des dégradations qui représentent un potentiel d’accidents ou qui affectent le confort des usagers. L’entretien courant permet d’offrir un niveau de sécurité et de confort acceptable sur le pont ouvert à la circulation. La réparation inclut des activités ayant pour but de remettre un pont en bon état. La pertinence d’une réparation est jugée en fonction du prolongement de vie utile qu’elle peut donner et des coûts qui lui sont associés. Il faut prendre soin d’éliminer ou de contrôler les causes des dégradations ou des mauvais comportements avant d’effectuer des réparations.
Le coefficient de déboursé appelé aussi coefficient de vente est un coefficient qui permet de passer directement du déboursé sec DS au prix de vente hors taxe PVHT. Il varie en fonction de l’importance ou de l’ampleur des travaux et de la taille d’entreprise d’exécutions. Sa valeur est donnée par la formule suivante : Où, fc : pourcentage des frais généraux (FG) ; fg : pourcentage du frais de chantier (FC) ; ba : pourcentage du bénéfice et des aléas (BA) ; TVA : Taxe sur Valeur Ajoutée. Le tableau qui suit donne les valeurs admises pour les différents coefficients Les frais à imputables à un ouvrage mais ne peuvent pas être affecté à un ouvrage élémentaire : Sous détails de prix L’établissement des sous détails de prix est la première étape pour estimer le coût du projet, elle sert à déterminer les prix unitaires de chaque tâche. Les prix unitaires (PU) sont obtenus par la relation suivante :
Etude de rentabilité du projet
Lorsqu’on évalue un projet, il est toujours nécessaire d’étudier sa rentabilité pour voir si ce projet vaut la peine d’être réalisé ou pas, c’est-à-dire s’il a un intérêt financier ou pas, et pour notre pont, si on arrivera à récupérer le capital investi pendant que le pont est en service ou pas. Pour ce faire, il faut mesurer la création de valeur du projet, elle est déterminée par le calcul de la VAN (Valeur Actuelle Nette). Un projet peut être adopté si la VAN est positive. On utilise aussi l’IP (Indice de profitabilité) pour évaluer un projet, il permet de donner une indication de création de valeur relative à l’investissement initial. L’IP doit être supérieur à 1 pour que le projet soit admis. Il est nécessaire de calculer le TRI (Taux de Rentabilité Interne) car il juge le projet en tenant compte de l’évolution économique du pays. Un projet est rentable si son TRI est supérieur ou égal au taux d’actualisation. La recette annuelle initiale (année 0) de mise en service est estimée à Ar 2 300 000 000,00 pour la région Analanjirofo avec un taux de croissance annuelle de 8%. Les dépenses sont composées par le coût d’entretien tous les 2 ans pour maintenir l’ouvrage en bon état estimé à 7 % de la recette annuelle et les autres dépenses de la région est estimé à 11% de la recette annuelle.
Délai de récupération du capital investi (DRCI)
Comme son l’indique, c’est le nombre de période au bout duquel le capital investi va pu être récupéré. On le détermine en cumulant les flux de trésorerie successifs, et le DRCI correspond au nombre de période où le montant du capital investi est atteint. Après calcul, on a : DRCI = 36 ans et 4 jours Les calculs sont détaillés dans l’annexeXII.D.Nous avons les résultats de calcul suivant : VAN = 15 709 494 652,69 Ariary ˃ 0 TRI = 0,131 ˃ 0,12 IP = 1,36 ˃ 1 DRCI = 36 ans 4jours Avec ces résultats, on constate que le capital investi est récupéré seulement dans 36 ans et 4 jours. Nous avons une VAN ˃ 0, un TRI supérieur au taux d’actualisation et un IP ˃ 0, toutes les critères sont remplis, elles montrent que le projet est rentable et sa réalisation a un intérêt financier pour la région. L’environnement est devenu un thème délicat ces dernières années. Sa dégradation est un sujet que tout le monde ne devra plus négliger, d’où l’adoption de la loi charte de l’environnement à Madagascar en 1990. Ladite loi stipule que toutes interventions pouvant porter atteinte à l’environnement doit faire l’objet d’une évaluation environnementale, elle est appuyée par la promulgation du décret relatif à la Mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement (MECIE). Ainsi le but de ce chapitre. L’étude d’impact environnemental (selon le décret 99-954 relatif à la MECIE) consiste en l’analyse scientifique et préalable des impacts potentiels prévisibles d’une activité donnée sur l’environnement, et en l’examen de l’acceptabilité de leur niveau et des mesures d’atténuation permettant d’assurer l’intégrité de l’environnement dans les limites des meilleures technologies disponibles à un coût économiquement acceptable. A Madagascar, le Ministère chargé de l’environnement représente l’Etat dans la gestion de l’environnement. Il lui appartient de concevoir, coordonner et assurer la cohérence de la politique de l’Etat dans le domaine transversal de l’environnement, notamment de promouvoir un développement durable. Le Ministère de l’environnement est assisté par des agences d’exécution placées sous sa tutelle technique, dont l’Office National pour l’Environnement (ONE), guichet unique chargé de l’exécution de la politique de mise en compatibilité des investissements avec l’environnement. Le ministère de l’environnement collabore avec les Cellules environnementales instaurées au niveau des différents départements sectoriels pour assurer l’intégration de la dimension environnementale dans les activités sectorielles.