Etalonnage en efficacité
L’efficacité correspondante à une énergie donnée est déterminée à l’aide de l’étalonnage en efficacité. Par définition, l’efficacité est donnée par la relation suivante: Avec
NN: aire nette du pic (nombre de coups) à l’énergie E en soustrayant le bruit de fond (coups);
Am: activité massique de la source étalon à la date de mesure (Bq.kg-1);
Pᵧ: probabilité d’émission à l’énergie E (%);
m: masse du matériau de référence (kg); tc: temps de comptage (s).
Etalonnage de la chaîne de mesure
Avec le même raisonnement que précédemment, on peut réaliser l’étalonnage en efficacité soit par calcul manuel à l’aide du tableur Microsoft Excel, soit à l’aide du logiciel Genie 2000.
Calcul de l’efficacité à l’aide du tableur Microsoft Excel
Le matériau de référence permet de calculer l’efficacité de détection grâce à son identité bien connue avec une meilleure précision. D’après l’équation (6.4) précédente, le tableau 4 suivant donne la valeur de cette efficacité dans la colonne 4.
D’après le tableau 2 précèdent, les étalons RGK-1 et RGU-1 sont respectivement composés de potassium et de l’uranium presque purs. Par conséquent, la contribution des activités du 40K et de la famille de désintégration du 232Th dans RGU-1 ainsi que celle de la famille de désintégration de l’238U et du 232Th dans RGK-1 peuvent être négligeables. Tandis que celle de la famille de désintégration de l’238U dans RGTh-1 est significative. Le tableau 6 suivant présume alors les activités de chaque radionucléide k dans l’étalon j.
Calcul d’incertitude
Quel que soit le mode de détermination d’une grandeur physique, on est toujours conduit à effectuer des mesures qui sont, par nature, entachées d’erreurs ou plutôt d’incertitudes. Ces incertitudes peuvent être d’origine systématique ou d’origine aléatoire. C’est le cas, par exemple, lors de la préparation des échantillons (pesage,…), l’analyse des échantillons, la délimitation de l’aire du pic, etc. Plusieurs manières peuvent être utilisées pour déterminer l’incertitude d’une grandeur donnée. Certaines d’entre elles seront mentionnées ci-après [10].
Etalonnage en efficacité
On a utilisé la procédure de mesure décrite par Rybach (1971, 1988) avec quelques modifications suggérées par Chiozzi et al. (2000) et par Andrianjafitrimo (2001). On a considéré alors trois régions d’intérêt de largeur 15 % des pics d’énergie caractéristique. Plus précisément, on a pris les régions (1), (2) et (3) centrées respectivement sur les photopics du 40K (1461 keV), du 214Bi (1764,5 keV) et du 208Tl (2614,5 keV) afin de faciliter les calculs. La figure 27 ci-dessous montre les fenêtres d’énergies utilisées pour la détermination de l’activité du 40K et ainsi que celles des familles de l’ 238U et du 232Th, d’après la description de Rybach.