Cadre théorique et dimension sociologique de la torture et autres mauvais traitements

GENERALITES

A Madagascar, on parle souvent d’absence de discrimination, qui se fonde sur l’égalité des droits de chaque citoyen dans la mesure où l’égalité des droits s’adresse aussi bien à la couche aisée ou moyenne qu’aux couches les plus défavorisées. Toutefois, même s’il n’y a pas de disparité significative à Madagascar actuellement, des pratiques d’actes de torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants se font fréquemment et plusieurs victimes, notamment des femmes en sont atteintes. Dans le cadre de la protection des droits de l’homme, Madagascar dispose de la loi n°2008-08 du 25 mai 2008 contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Cette loi fixe le régime juridique de l’interdiction, de la répression des actes de torture et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ainsi que de leur réparation et des mesures de protection des victimes.

Selon les Médias, on entend chaque jour à travers le monde qu’une personne a été victime d’actes de torture. Fort heureusement, il existe de nombreuses associations et ONG qui luttent contre la torture telle que l’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture. Dans les pays pauvres comme Madagascar, l’ignorance est un très grand blocage parce que beaucoup de gens sont illettrés et ont une difficulté d’accès aux connaissances des lois et des textes en vigueur tant nationales qu’internationales. D’autant plus que les victimes d’actes de torture n’ont pas le courage de porter plainte contre l’auteur de l’acte suite à des menaces et autres pressions. Ainsi, par exemple, beaucoup de femmes malgaches travaillant au Liban comme femme de ménage ont été victimes de torture, particulièrement en 2010.La majorité de ces victimes ont reçues des coups et blessures volontaires, leurs salaires n’ont pas été payés, sans parler le fait que ces dernières sont malnutries. Face à cette situation, le gouvernement, le Ministère de la population et de la Fonction Publique et des lois sociales sont concernés. En collaborant avec la SPDTS, ils ont pris des mesures de rapatriement des femmes malgaches travaillant au Liban. Bien que le rapatriement ait bien été accompli, certaines d’entre elles présentent des anomalies mentales et des blessures corporelles.

La torture a toujours existé bien que ce soit occulté. C’est un crime et une sévère violation des droits humains. Malgré le fait que la torture soit illégale de tout temps et en tout lieu, les tortionnaires sont rarement punis et l’impunité demeure un obstacle majeur à la prévention efficace de la torture.

Le droit au recours et à des réparations pour les survivants est un droit de l’homme élémentaire, protégé par divers traités internationaux de droit de l’homme et reconnu par de nombreux tribunaux internationaux existants. Néanmoins, les survivants de torture n’obtiennent que rarement des réparations en guise de dédommagement pour leur souffrance. Lorsque les tortionnaires sont punis, un grand pas est accompli dans la lutte contre la torture.

Présentation descriptive de la torture et dimension sociologique

Méthodes

Sociologie de la famille et de l’éducation

La famille est un groupe social uni par les liens de parenté ou du mariage, présent dans toutes sociétés humaines. En principe, elle fournit protection, sécurité et socialisation à ses membres et surtout à l’enfant. D’une manière restreinte, la famille est composée de parents et d’un ou de plusieurs enfants. Dans les pays en développement comme Madagascar, cette famille restreinte ou famille nucléaire est subordonnée à une famille étendue qui comprend également les grands parents et d’autres membres de la parenté. On peut appeler les familles composées d’un seul adulte et d’un ou de plusieurs enfants de famille monoparentales (cas de séparation ou décès de l’un des couples). Cette famille est source de vie et de perpétuation de génération, donc, elle est le maillon principal de l’existence de la société humaine. D’après le Grand Robert 2005, « Balzac (…) voit dans la famille le noyau de la cellule sociale, (…) » (Emile HENRIOT, les Romantiques, p.328) et « la famille sera toujours la base des sociétés. » (Balzac, le Curé de village, P1., t. VIII, p. 617.) : Citations d’écrivains Français du XVIIIe Siècle.

La famille qui sécurise surtout l’enfant lui apprend la vie en société. C’est au niveau de celle-ci que débutent l’éducation de l’enfant et sa socialisation. PARSONS, T. postule que la famille a deux fonctions fondamentales et irréductibles : la socialisation primaire des enfants et la socialisation des personnes adultes notamment par le mariage. Les membres de la famille créent entre eux des relations. Ces liens sont sources de rôle et de devoirs. Généralement, dans une famille, le père marque l’autorité, la mère l’affection et les frères et sœurs des rivaux mais ils vivent en société, société qui est représentée par le foyer (ce qui unit tous les membres).Ce dessin de la famille explique l’importance de la famille pour l’enfant. C’est là qu’il s’exerce à la socialisation vu que la famille est son premier environnement social. Le père et la mère jouent un rôle primordial dans l’éducation et le développement de l’enfant. C’est en eux que tout d’abord l’enfant s’identifie et ainsi, en plus de facteur génétique ils ont le pouvoir de façonner la personnalité de l’enfant .

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Sociologie des organisations

Toute organisation devra ainsi se fixer des objectifs à réaliser pour les personnes qu’elle prend en charge. Ces objectifs doivent être clairs et précis. Dans une organisation, la structure, les rôles et les taches de chaque entité feront en sorte d’atteindre les objectifs fixés. La structuration de l’organisation devrait faciliter la circulation de l’information et de la prise de décision, définir clairement l’autorité et la responsabilité attacher aux postes et l’unité de travail et d’instaurer le degré d’intégration souhaité entre les entités afin de permettre le travail d’équipe. C’est le travail d’équipe qui détermine le résultat des efforts de l’organisation. L’équipe doit se soumettre aux objectifs. Dans cette optique, le courant de la contingence structurelle en sociologie des organisations parait plus proche du fonctionnement interne de notre institution d’investigation.

Il faut donc la participation des membres, la gestion des conflits internes de l’organisation…pour faciliter l’atteinte des objectifs. Les objectifs doivent être acceptés par les employés ou l’équipe qui ouvre pour, car ce sont ces objectifs qui font l’objet de l’organisation. Il y a donc interdépendances entre toutes les entités. La communication à tous les niveaux d’une organisation est donc nécessaire pour éviter ou gérer les conflits qui nuisent aux résultats attendus .

Définitions du terme « torture » et « mauvais traitements » 

Définitions sociologiques de la torture

On entend par définitions sociologiques les définitions données par la société elle même c’est-à-dire la manière dont la société entend un terme. La société a elle aussi sa propre définition du terme « torture ». Durant les enquêtes menées sur terrain, nous avons interviewé quelques personnes dont des victimes d’actes de torture, des simples citoyens non victimes, des responsables d’un centre, et des agents publics quant à leurs propres perceptions de la torture c’est-à-dire la manière dont ces personnes définissent le terme torture.

Nous avons alors obtenu les définitions suivantes :
-« La torture, c’est priver un individu de ses droits ».
-« La torture, c’est donner des coups et blessures volontaire à une personne pour une finalité quelconque ».
-« C’est porter atteinte à la dignité humaine sous toutes ses formes que ce soit ».
-« La torture est le fait de faire une pression morale ou physique sur une personne quelconque ».
-« Supplice physique qu’on fait subir à quelqu’un notamment pour l’obliger à exprimer ce qu’il refuse de révéler ».
-« Souffrance physique ou morale très vive infligée à une personne ».
-« C’est une forme de non respect aux droits de l’homme ».
-« C’est un acte créant une douleur physique ou mentale violente et insupportable chez une personne ».
-« Forme de répression obligeant un individu à commettre des actes involontaires».
-« C’est un acte contradictoire à la loi créant chez le torturé une souffrance ».
-« C’est menacer physiquement ou moralement une personne dans un but quelconque ».
-« C’est infliger une souffrance physique ou mentale à quelqu’un notamment pour lui faire avouer quelque chose dont il est soupçonné avoir commis ».

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : Présentation descriptive du cadre théorique et dimension sociologique de la torture et autres mauvais traitements
Chapitre 1 : Cadre théorique et dimension sociologique de la torture et autres mauvais traitements
Chapitre 2 : Présentation du centre de recherche
PARTIE II : Analyse des réalités concernant les droits des personnes victimes d’actes de torture et autres mauvais traitements inhumains, dégradants
Chapitre 3 : Etude des causes étant à l’origine des actes de torture
Chapitre 4 : les moyens de prévention tant au niveau national qu’international
PARTIE III : Ampleur et étendue du phénomène, perspectives et suggestions
Chapitre 5 : Ampleur et étendue du phénomène
Chapitre 6 : Perspectives et suggestions
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES

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