Cadre Géographique, Matériel et Méthodes d’Etude

Cadre Géographique, Matériel et Méthodes d’Etude

Le Sénégal est un pays sahélien situé dans l’Ouest Africain, dans sa pointe la plus avancée dans l’Océan Atlantique, entre 12° 30’ – 16° 30’ de latitude Nord et 11° 33’-17° 30’ de longitude Ouest (fig. 6). Il porte le nom du grand fleuve (1700 km) qui la sépare de la République Islamique de Mauritanie au Nord et de la République du Mali à l’Est ; limité au Sud par la Guinée Conakry et la Guinée Bissau et à l’Ouest par l’Océan atlantique, il a une superficie de 196.722 km². pays et de pluviométrie annuelle décroissante, également qui suit un gradient sud-nord du fait de l’alignement zonal du Front Intertropical (FIT) lors de son déplacement vers le Nord et de son repli vers le Sud de Mai à Octobre. Les totaux annuels confirment ce Signalons néanmoins qu’avec la période de sécheresse que connaît le Sénégal depuis les années 1968, la durée de la saison des pluies est passée de quatre à trois mois (voire deux mois) suivant les années avec parfois moins de 100 mm de pluie par an (BA, 1993).

Les régions naturelles vont du type sahélien au nord (région du fleuve Sénégal), soudanien au centre avec savane arborée, au type subtropical (humide) au sud (Région naturelle de la Casamance) où l’on commence à voir la grande forêt dense. Pays plat aux sols sablonneux ne dépassant pas 130 m d’altitude sauf à la frontière sud- est vers la Guinée, le Sénégal est traversé d’est en ouest par trois fleuves : les fleuves Sénégal (1700 Km) au nord, Gambie (750 Km) au centre et Casamance (300 Km) au sud.

Le bassin du fleuve Sénégal se trouve dans la région tropicale saharienne. Les éléments du climat changent selon les sous régions définies par DIOUF et BOUSSO, 1989. Notre zone d’étude présente un climat de type subsaharien à saharien, caractérisé par la faiblesse des précipitations, l’intensité du vent (harmattan) et les températures élevées (REIZER, 1971 ; BA et SY, 1987). Les températures des eaux du fleuve Sénégal ont des variations saisonnières rythmées par les variations thermiques de l’air suivant les saisons. Ainsi en saison humide, les températures hydriques sont de 30-33°c et en saison fraîche elles sont de l’ordre de 16 à 26°c. La proximité de l’océan atlantique réduit considérablement les variations de l’amplitude thermique diurne. Les températures minimales se rencontrent en janvier – février et peuvent être inférieures à 15°c. Les températures maximales s’observent en Août – Septembre et peuvent atteindre 40°c (REIZER, 1971 et 1974 ; BA et SY, 1987 ; DIOUF et BOUSSO, 1989 ; CORBINS et CECCHI, 1991 ; DIOUF et al., 1997). La température moyenne annuelle se situe autour de 26°c (De BOISSEZON et al., 1996). Le fleuve Sénégal prend naissance à Bafoulabé au Mali, au point de rencontre du Bafing venant du Fouta Djalon et du Bakoye grossi du Baoulé drainant les hauts plateaux mandingues. Par l’importance de ses écoulements et avec une longueur totale d’environ 1700 km, le fleuve Sénégal représente la septième artère fluviale de l’Afrique et la deuxième en Afrique de l’Ouest5 (REIZER, 1971, DIOUF et BOUSSO 1989). Outre le Sénégal, le fleuve Sénégal et ses affluents arrosent la Guinée, le Mali et la Mauritanie. Cela lui imprime des paysages et des climats différents le long de son cheminement. Le bassin versant couvre une superficie de 300.000 Km² environs.

Le régime du fleuve dépend des pluies dans le haut bassin, son cours étant profondément modifié par les ouvrages hydrauliques et les aménagements hydro agricoles (barrages et digues). Avant la construction des barrages, l’eau douce inondait toute la vallée du fleuve Sénégal. Avec l’édification du barrage de Diama, la partie avale du fleuve fonctionne comme un bassin évaporant et on assiste à une augmentation progressive de la salinité. Ainsi, le fleuve est sous influence marine pendant huit mois dans l’année (BA et SY, 1987) ; le barrage est fermé à la fin de la crue, qui dure trois à quatre mois. De Diama à Manantali un lac artificiel d’eau douce s’est établi. La conséquence de cette existence permanente d’eau douce est la disparition des organismes estuariens remplacés par des espèces dulcicoles et la prolifération de plantes aquatiques comme le Typha (Tipha australis), La recherche des parasites débute par un examen minutieux des poissons à l’œil nu, puis à la loupe binoculaire, afin de déceler d’éventuels kystes tégumentaires. Ensuite, les poissons sont disséqués, les différents organes (nageoires, branchies, intestin, estomac, rate, rein, cœur, gonades, vésicule biliaire, foie, vessie natatoire, etc.) sont prélevés, répartis dans des boites de pétri contenant de l’eau de robinet et examinés individuellement sous une loupe binoculaire à la recherche de kystes. Des frottis frais sont réalisés à partir de ces organes et observés au microscope photonique pour la mise en évidence des parasites qui n’induisent pas la formation de kystes.

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