But de l’Education Environnementale
Le but de l’Education Environnementale consiste à « Former une population consciente, préoccupée de l’Environnement et des problèmes qui s’y rattachent ; une population qui ait les connaissances, les compétences, l’état d’esprit, les motivations et le sens de l’engagement qui lui permettent de travailler individuellement et collectivement à résoudre les problèmes actuels et à empêcher qu’il ne s’en pose de nouveau » (Colloque internationale sur l’Education Relative à l’Environnement, Belgrade, Yougoslavie, UNESCO, PNUE : 15-18).
Situation de l’Education Environnementale dans le milieu non formel
Rappelons que l’éducation dans le milieu non formel est né du constat que l’école n’était pas l’unique lieu d’éducation, la première source d’éducation reste la famille et l’entourage.
L’expression » éducation non formelle » est très récente. Elle n’est employée en dehors des cercles de la recherche que depuis le début des années 90. C’est une expression très pratique parce que, en première lecture, elle s’oppose tout simplement à l’éducation formelle, laquelle est perçue nettement par tous, semble-t-il, comme une désignation savante de la scolarisation classique.
D’après la politique de l’éducation non formelle à Madagascar, « L’éducation non formelle est constituée de toute activité éducative en dehors du système éducatif formel. Elle est destinée à offrir des possibilités d’apprentissage à tous ceux qui n’ont pas pu tirer profit du système éducatif formel pour leur préparation à la vie active » (RANDRIAMAHAFALY A., 2006) Ainsi, l’éducation non formelle concerne toutes les activités d’éducation et de formation, structurées et organisées dans un cadre non scolaire. Elle s’adresse à toute personne désireuse de recevoir une formation spécifique bien définie et orientée vers des objectifs éducatifs précis, en dehors de la population scolaire et universitaire. Les bénéficiaires de cette éducation peuvent être des groupes d’enfants, d’adultes, de personnes handicapés, de personnes âgées, de sans-abris, des sans emploi, des sinistrés ; d’une association des parents : FRAM ; association de femmes ; des églises ; de centre de recasement ; centre pénal, etc.
Les programmes d´éducation non formelle sont souples, adaptés à la situation des apprentis.
Leurs durées ne sont pas définies, et peuvent aboutir à des certificats d´apprentissage. Son approche est multiforme aussi bien au niveau de l’organisation (apprentissage en groupe, apprentissage par les pairs, accompagnement à domicile, approche communautaire, animation de rue, activités ambulantes, apprentissage à plein temps ou à temps partiel, etc.), qu’au niveau des contenus (alphabétisation fonctionnelle, éducation à la vie familiale, activités d’intégration sociale, apprentissages techniques, activités d’éveil, animations culturelles et sportives, etc.). Partant de cette définition et du Décret 2002-751 article 4, l’Education Environnementale Non Formelle touche les populations par l’intermédiaire des systèmes organisés sous l’égide du Ministère de la Population, de la Protection Sociale et des Loisirs, du Ministère de la Jeunesse et des Sports et du Ministère de la Culture et du Tourisme.
Au sein de ces Ministères, la gestion du plan de mise en œuvre de la PERE est attribuée aux Cellules Environnementales (C.E). Ces C.E sont des organes nouvellement implantés dans tous les Ministères. D’après l’article 4 du Décret N° 2003- 439 instituant une Cellule Environnementale au sein de chaque Ministère, la mission de ces C.E est de coordonner les actions environnementales résultant des attributions de son Ministère. Les C.E sont aussi les organes chargés de la mise en œuvre des engagements pris par le Ministère en matière d’Education Relative à l’Environnement. A titre d’exemple, l’article 4 du protocole d’accord MINENVEF et le «Politique de l’éducation non formelle à Madagascar», Décret N° 2002-751 fixant la Politique Nationale d’Education Relative à l’Environnement.
A ce titre, L’Education Environnementale non formelle est destinée à un public plus large qui peut être scindé en deux catégories : le public influent ou le public de premier rang (autorité traditionnel, autorité villageois, autorité administrative, autorité villageoise), puis le public large (communauté) qui est influencé pédagogiquement par la première catégorie, à travers ce qu’on appelle la formation par un effet multiplicateur ou formation en cascade.
Ainsi, il est possible de désigner les catégories suivantes en tant que cibles de l’Education Environnementale non formelle.
METHODOLOGIE DE TRAVAIL
Problématiques de l’Education Environnementale non formelle
Problématique générale
Le problème qui réside dans le cadre de la conservation de la biodiversité et la propagation du processus de transfert de gestion est la diversité et le grand nombre des moyens qui ont été mise en œuvre, dans chaque milieu d’étude défini. Les organismes ont travaillés sur ces moyens selon leur idée de compréhension sur le sujet et selon leur public cible ; dans ce cas, ils ont développés chacun des matériels et des outils adéquats à leur situation respective. Ceux-ci entrainent un handicap grandiose quant à l’évaluation respective de tous ces travaux qui entrainent divers résultats non commutatives et non uniformes d’où l’absence tangible et l’absence perceptible des résultats dans chaque site respective correspondant à la conservation et l’Education Environnementale.
La question de départ se focalisera sur : « Comment rendre perceptible et tangible les résultats en Education Environnementale dans chaque site du milieu non formel ? ».
Problèmes spécifiques
Par conséquent, pour résoudre ce grand problème, des sous questions sont à poser :
Q1 : Les manuels, les guides et les supports didactiques existant présentent-ils des critères et des thèmes en commun pour en proposer un seul type de manuel d’Education Environnementale dans le milieu non formel ?
Q2 : Les approches développées lors de l’Education Environnementale et la sensibilisation dans le milieu non formel sont-elles efficaces et pertinentes pour les communautés locales dans un but de gérer de façon durable les ressources naturelles ?
Q3 : Est-il important et efficace de fournir un manuel-type pour l’éducation environnementale au niveau communautaire pour permettre la réussite du transfert de gestion ?
Hypothèses
L’hypothèse générale du travail sera : « de confectionner un manuel-type et un guide type qui seront maniables et flexibles selon les sites d’intervention et le milieu d’étude ».
La consolidation de quelques outils d’Education Environnementale au niveau non formel contribuerait à l’homogénéisation des capacités des communautés de base et à la mise en place du processus de transfert de gestion, l’uniformisation de ces matériels pourrait avoir une mise en œuvre de l’ERE semblable, conforme, identique, analogue au niveau des acteurs favorisant ainsi la cohérence des actions entreprises et l’amélioration des résultats. Trois (3) hypothèses spécifiques sont proposées :
H1 : La ressemblance sur les thèmes développés permettra de conceptualiser le manuel-type sur l’Education Environnementale ;
H2 : L’assemblage des approches, des expériences pratiques des acteurs dans le domaine de l’éducation environnementale et la sensibilisation au niveau communautaire pourra déterminer l’approche probable à adopter pour la réussite de la transmission des informations et des messages environnementales ;
H3 : Le manuel-type pourrait conduire à la réussite du processus de transfert de gestion dans le milieu non formel et d’améliorer les résultats sur l’Education Environnementale. Plusieurs stratégies et activités ont été développées pour atteindre la finalité de la recherche et pour pouvoir vérifier les hypothèses proposées.
Déroulement du travail sur terrain
Lors du travail sur terrain, l’étude par proximité fut nécessaire pour récolter le plus d’informations possible et utile à la conception et l’harmonisation Du plan du manuel de formation en éducation et sensibilisation environnementale. Ainsi, des enquêtes et des entretiens ont été effectués.
Enquête
Par définition, l’enquête est une étude d’une situation à partir de questions réunissant les expériences, les avis d’une personne. La méthode d’enquête ou d’entretien se fera par proximité c’est-à-dire en face de la personne, par opposition à l’envoie du questionnaire (annexe I) par email pour les acteurs dont on a leur contact. Les résultats se diffèrer ont par le nombre de personnes susceptibles de répondre aux questionnaires, de la qualité et la quantité de réponses récoltées. Car, en effet, les questionnaires envoyés par email n’ont pas été remplis en totalité ou même pas de réponses reçus.
L’enquête se réalisera par une interview de questions, suivant un plan rigide où l’ordre des questions et les termes posés sont scrupuleusement respectés. L’enquêté n’a plus la latitude de commenter ses réponses : il coche simplement les suggestions proposés. Cette technique rend possible une codification immédiate des réponses, pour que, leur quantification et leur traitement statistique soient pratiques.
Entretien
Par définition, l’entretien est une conversation avec une personne, sans être très formelle, différent de l’enquête. Il est plus souple et les discussions peuvent être vastes. L’interview libre fut adoptée qui laisse toute latitude de réponse à l’interrogé. Elle vise à recueillir des données riches en signification mais rend délicat le contrôle des réponses et difficile dans leur comparaison.
Divers procédés d’interview libre sont à distinguer :
· L’interview organisée procède selon un plan précis de questions posées, toujours dans le même ordre et dans les mêmes termes, tout en laissant à l’enquêté la possibilité d’exprimer largement sa pensée. Il arrive aussi que l’enquêteur change les termes de la question pour faciliter l’interrogatoire, en prenant soin de délimiter précisément le but et les attentes de chaque question.
· L’interview inorganisée procède selon un plan très souple qui varie avec les individus
interrogés. L’ordre et les termes dans lesquels les questions sont posées, ne sont pas respectés.
Méthodologie proprement dite
L’inventaire des manuels, guides et outils didactiques existant
La descente sur terrain permet de collecter tous les matériels didactiques ayant trait sur l’éducation environnementale. Les documents collectés seront catégorisés selon sa qualification de manuel, de guide ou d’outils didactiques. Or, comment différencier un manuel, d’un guide et d’un outil didactique ? Par définition, un manuel est considéré comme un outil auquel le formateur peut se référer pour trouver une information donnée (historique, définition, contexte mondial d’un thème, explication d’un phénomène climatique, cycle de l’eau etc.).
Pour les pays dans lesquels l’accès à l’information scientifique est difficile, cette fonction est très importante : le manuel étant parfois la seule source écrite d’information. Dans les autres pays, où l’information est envahissante et où il y a parfois plusieurs manuels, la fonction de référence reste essentielle mais peut occuper un statut différent. Ce n’est alors qu’un ouvrage de référence parmi tant d’autres et perd sa position de livre unique ; selon le Dossier de l’éducateur (Edition du Janv-Fev/2005 N° 3).
Un manuel d’Education Relative à l’Environnement est un outil à la fois pédagogique et didactique, grâce à son utilisation et sa manipulation. Il sert à l’animateur pour donner un cours à ses cibles, en fonction d’un programme établi. Son contenu, son apparence, son format, son épaisseur, ses matériaux de fabrication sont choisis en tenant compte de cette utilisation pédagogique. De par son contenu, l’utilisation du manuel est très précise, y compris dans le temps et dans l’espace. Il répond à un besoin clairement identifié : un recueil d’informations, de connaissances et de données sur l’Environnement et ses concepts. De plus, il propose des méthodologies et des techniques pour l’insertion des thématiques environnementales pour les activités d’animation et de sensibilisation, d’où son volet didactique. Il peut être utilisé dans les trois secteurs : formel, non formel et informel.
Tandis que, le guide est un document pratique et complémentaire du manuel d’Education Relative à l’Environnement. Il est constitué de fiches pédagogiques avec des étapes de conduite de classe ou d’une animation communautaire selon les secteurs d’intervention : formel, non formel et informel. Par opposition au manuel, le contenu du guide est différencié par secteur car les étapes de conduite des activités sont spécifiques pour chaque secteur.
Le guide pédagogique d’Education Relative à l’Environnement a pour rôle principal d’accompagner étape par étape l’animateur ou le technicien dans la mise en œuvre d’un programme d’éducation environnementale selon la nature du public cible, l’approche à adopter, les outils et les techniques à employer et le choix des thématiques. Le guide pratique fournit en détail le processus d’enseignement et d’apprentissage à l’animateur dans la pratique des activités, à travers des fiches d’activités. Il facilite également la mise en œuvre de programme d’ERE par les différents acteurs à partir des objectifs à atteindre (prise de conscience, savoir, savoir-faire, savoir-être et savoir-agir).
Enfin, par définition, le matériel didactique concerne tout objet, structure et document pouvant être utilisé par le formateur lors du déroulement de l’animation ou pour préparer celle-ci. Il doit être un médiateur entre le formateur et la matière. Dans le cadre de l’Education Relative à l’Environnement, le matériel didactique repose sur la représentation pratique de l’environnement à partir de structure en papier, carton illustré par des dessins, des figures, des légendes, des lettres etc. L’utilisation de supports didactiques sur l’Environnement ainsi que ses thématiques serviront à : illustrer facilement un thème à développer, en appui à l’observation directe de la nature ; éveiller l’intérêt du public cible. Une place importante doit être accordée aux supports pratiques de quelques disciplines demandant du concret et du palpable. Les contenus reflètent la vie et la réalité du monde qui nous entoure. Leur forme emprunte différents canaux d’information, en premier lieu, l’audio-visuel et les imprimés.
L’analyse des résultats de l’enquête
Les activités réalisées sont de :
– Traiter sous forme Excel les résultats du questionnaire et faire l’évaluation des outils collectés ;
– Déterminer une approche favorable pour l’appropriation de l’Education Environnementale au niveau des communautés ;
– Identifier les éléments essentiels dans le manuel, guide, outil des organismes pour pouvoir élaborer le manuel harmonisé.
L’analyse des matériels collectés
Des critères d’évaluation sont indispensable afin d’analyser et évaluer les forces et les faiblesses de chaque matériel didactique, en vue de proposer le plan du manuel-type de formation en Education Environnementale et Sensibilisation.
Les critères d’évaluation proposés ont été tirés des ouvrages spécialisés et internationaux car Madagascar n’en possède pas encore. Toutefois, si des critères pédagogiques existent, les publications ne sont pas encore disponibles.
Ainsi, les critères énoncées ci-dessous ont été conceptualisés et adaptés selon le contexte et la situation existant à Madagascar.
Sur le fond même de l’évaluation, une échelle fut établit allant de 0 à 3 en indiquant que :
· 0 représente l’absence du critère dans le manuel, guide et support didactique ;
· 1 signifie que l’outil n’est pas adapté à l’Education Environnementale (inadéquat) ;
· 2 indique que l’outil coïncide moyennement à l’Education Environnementale (moyen) ;
· 3 illustre que l’outil existant est parfaitement établi pour chaque cible de l’Education Environnementale (très bien).
Après les critères d’évaluation, l’identification des forces et des faiblesses du matériel (en se référant aux points ayant les notes les plus élevées et les plus faibles) sera spécifier et noter. Ainsi, le score total, ainsi que le score moyen de chaque critère facilitera à identifier les forces et les faiblesses principales du document même.
RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Les résultats seront donnés selon les enquêtes sur terrain et la collecte et l’analyse des manuels, guides et matériels didactiques sur l’Education Environnementale. L’enquête auprès des acteurs en Education Environnementale permettra de déduire leurs expériences et les approches qu’ils ont développées lors de leurs activités. La collecte des outils didactiques permet d’identifier les thèmes les plus développés par les acteurs.
Ces deux étapes seront indispensables pour constituer le caneva du manuel-type et le guide type. Les expériences permettront de proposer une démarche participative et communautaire pour la réussite de la finalité de l’Education Environnementale. Voici, les résultats et les interprétations suivant la méthodologie proposée :
Premièrement, dans les trois ex-provinces, les acteurs dans les organismes enquêtés sont au nombre de 29 réparties suivant le tableau n°VII:
Approche comportementale
Elle consiste à responsabiliser chacun des membres d’un groupe à travers la création d’un club/ d’une association ou d’un réseau ou la planification des activités d’Education Environnementale dans un processus de changement de comportement. D’autres démarches pour le changement de comportement du public cible ont été développées suivant le processus de changement de comportement comme la prise de décision, l’engagement et l’action.
Les acteurs développant cette approche sont : WWF avec le club Vintsy primaire, secondaire et universitaire, le lycée GLOBE de Diégo, BLUE VENTURES ; ASITY. Avantages : Cette approche ne nécessite pas trop de processus, mais axée directement à des activités qui vont amener le public cible à adopter un nouveau comportement. Cette approche promet la prise de parole et de responsabilité. Elle développe également la capacité d’auto réflexion et de leadership des membres. Inconvénients : le public risque de dévier du processus auquel il devrait suivre. Cette approche exige un public plus mûr car les membres doivent planifier eux même leur activités au sein du club.
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : ETATS DES CONNAISSANCES
I.1. Généralités sur l’Education Environnementale
I.1.1. Historique
I.1.2. Définitions de l’Education Environnementale
I.1.3. But de l’Education Environnementale
I.2. Situation de l’Education Environnementale dans le milieu non formel
PARTIE II : METHODOLOGIE DE TRAVAIL
II.1. Problématiques de l’Education Environnementale non formelle
II.1.1. Problématique générale
II.1.2. Problèmes spécifiques
II.2. Hypothèses
II.3. Aperçu de la méthodologie
II.3.1. La réalisation de la descente sur terrain pour la collecte des matériels et la discussion avec les responsables et les cibles
II.3.2. Fondement des activités sur terrain
II.3.3. Les régions d’intervention
II.3.4. La justification du choix de la région d’étude
II.3.5. Critères de sélection des acteurs
II.3.6. Déroulement du travail sur terrain
II.4. Méthodologie proprement dite
II.4.1. L’inventaire des manuels, guides et outils didactiques existant
II.4.2. L’analyse des résultats de l’enquête
II.4.3. L’analyse des matériels collectés
II.4.4. La synthèse des résultats d’analyse pour la proposition du draft du manuel-type de formation en éducation environnementale
PARTIE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III.1. Les thèmes inventoriés
III.2. Les approches expérimentés par les acteurs
III.2.1. Approche sensible, ludique et artistique
III.2.2. Approche sensorielle
III.2.3. Approche comportementale
III.2.4. Approche curriculaire
III.2.5. Approche scientifique (pédagogie de terrain)
III.2.6. Approche systémique
III.2.7. Approche pragmatique
III.2.8. Approche communautaire
III.2.9. Approche répressive
III.3. Résultats des analyses des documents collectés
III.3.1. Fondement de la conception du manuel
III.3.2. Guide d’application du manuel
PARTIE IV : DISCUSSION
IV.1. Discussion sur la méthodologie
IV.1.1. Limite de la méthodologie adoptée
IV.1.2. Démarche participative et communautaire pour l’application de l’Education Environnementale
IV.2. Discussion sur la technique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
ANNEXE I : Questionnaire
ANNEXE II : Extrait de la charte de l’environnement et ses modificatifs
ANNEXE III : Politique sur l’Education Relative à l’Environnement