BILAN DE PUISSANCE D’UNE CENTRALE NUCLEAIRE
La structure d’une centrale nucléaire de type PWR (Pressurized Water Réactor : réacteur à eau sous pression) est représenté ci-dessous. A l’intérieur du réacteur, dans la cuve, l’uranium 235 est le siège d’une réaction nucléaire : la fission. Il s’agit de casser le noyau d’un atome lourd (uranium 235) pour obtenir plusieurs noyaux d’atomes plus légers en libérant une quantité importante de chaleur. En effet la fission de 1 kg d’uranium dégage autant de chaleur que si on brûlait 2500 tonnes de charbon. Cette chaleur doit être évacuée en permanence de la cuve du réacteur par la circulation d’un fluide (eau sous pression) qui constitue le circuit primaire. Cette chaleur est ensuite fournie à un circuit secondaire composée d’eau. Cette eau se transforme en vapeur dans l’échangeur, puis elle est utilisée pour faire tourner la turbine. La turbine entraîne à son tour l’alternateur qui produit l’énergie électrique. 1- Etude du circuit primaire. Le circuit primaire permet de prélever sur la cuve du réacteur une puissance thermique de 2785 MW et de la fournir au circuit secondaire. Pour maintenir le réacteur dans des conditions d’exploitation convenable, il est nécessaire de faire circuler en permanence l’eau sous pression par l’intermédiaire de 3 pompes primaires d’une puissance électrique de 5400 kW chacune. La pression de l’eau du circuit primaire est maintenue constante en lui fournissant au niveau du pressuriseur une puissance électrique de chauffe de 1440 kW.
Le circuit secondaire reçoit grâce à l’échangeur, une puissance thermique de 2793 MW de la part du circuit primaire. L’eau du circuit secondaire se transforme alors en vapeur et entraîne la turbine qui fournit une puissance mécanique de 953 MW sur l’arbre de l’alternateur. Le condenseur permet d’évacuer le reste de la puissance non transformée vers l’extérieur. La puissance électrique totale des pompes permettant la circulation de l’eau dans le circuit secondaire et de l’eau de refroidissement du condenseur est de 16,4 MW.L’alternateur reçoit une puissance mécanique de 953,1 MW de la turbine, pour la transformer en puissance électrique avec un rendement de 98 %. 3-1- Représenter le bilan de puissance de l’alternateur sous la forme d’un schéma-bloc en indiquant les puissances entrantes et sortantes. 3-2- En déduire la puissance électrique totale fournie par l’alternateur.En déduire le rendement de l’installation du circuit secondaire : Puissance mécanique sur l’arbre de l’alternateur par rapport à la puissance totale absorbée par l’installation du circuit secondaire.En réalité, seule une puissance de 900 MW sera transmise au réseau électrique. Le reste étant utilisé dans la centrale nucléaire elle-même. Calculer le pourcentage de la puissance électrique utilisée par la centrale par rapport à la puissance électrique totale produite.
Le circuit secondaire reçoit grâce à l’échangeur, une puissance thermique de 2793 MW de la part du circuit primaire. L’eau du circuit secondaire se transforme alors en vapeur et entraîne la turbine qui fournit une puissance mécanique de 953 MW sur l’arbre de l’alternateur. Le condenseur permet d’évacuer le reste de la puissance non transformée vers l’extérieur. La puissance électrique totale des pompes permettant la circulation de l’eau dans le circuit secondaire et de l’eau de refroidissement du condenseur est de 16,4 MW. 2-1- En déduire la puissance totale absorbée par l’installation du circuit secondaire.La puissance utile de l’installation secondaire est la puissance mécanique sur l’arbre de l’alternateur. Représenter alors le bilan de puissance de l’installation du circuit secondaire sous la forme d’un schéma-bloc en indiquant les puissances entrantes et sortantes. 2-2- En déduire la puissance perdue lors de cette transformation de puissance.3-1- La puissance utile de l’installation primaire est la puissance transmise au secondaire. Représenter alors le bilan de puissance de l’installation du circuit primaire sous la forme d’un schéma-bloc en indiquant les puissances entrantes et sortantes. 1-2- En déduire la puissance perdue lors de ce transfert de puissance.