Bibliographie sur les eaux thermales

L’utilisation des eaux souterraines, minérales ou non à des fins thérapeutiques est la base de l’hydrologie médicale. Au niveau international, on parle de “ Medicinal Mineral Water ”, dans le cas où les eaux minérales et ses dérivés contiendraient, soit un principe actif individualisé, soit un élément chimique responsable d’une liaison chimique forte (type redox), soit une composition chimique spécifique.

INTERETS DE NOTRE SUJET 

La crénothérapie (du grec crenos = source), qui coiffe l’ensemble des soins d’hydrothérapie (spécifiques ou non) dispensés aux curistes, dans les stations thermales, est souvent associé au tourisme. Le thermalisme constitue une industrie à part entière. En France, le chiffre d’affaires des stations thermales avoisine les 2 à 3 milliards € d’euros, et le nombre d’emplois directs, indirects et induits, est estimé à 120000 .

La cure thermale détermine trois effets appréciables : une réduction sensible des symptômes, une amélioration de l’état de santé, une réduction de la consommation de médicaments .

BIBLIOGARAPHIE SUR LES EAUX THERMALES 

DEFINITIONS

Eau de source
C’est une eau souterraine naturellement propre à la consommation, sans traitement , ni adjonction de produits chimiques autres que la décantation, la filtration et l’incorporation de dioxyde de carbone naturel.

Eau minérale
C’est une eau de source qui a, en outre, trois caractéristiques supplémentaires : ses composants doivent être permanents, ses qualités thérapeutiques reconnues par l’Académie de médecine. Enfin, elle est exploitée après arrêté ministériel.

Eau thermale
C’est une eau minérale chaude, mais la température n’est pas obligatoirement élevée. La notion de thermalité dépend de la température de l’eau à la source.

INTERET BIOLOGIQUE ET THERAPEUTIQUE DES EAUX THERMALES 

D’après la littérature, les eaux thermales présentent des intérêts thérapeutiques et biologiques. De nombreuses études pharmacodynamiques ont été réalisées sur les eaux thermales.

LES EAUX SULFATEES (SO₄²⁻) 

– Sulfatées calciques : avec leur température variable, elle sont utilisées dans le traitement des affections des reins et des troubles métaboliques.
– Sulfatées calciques et magnésiennes, elles sont conseillées pour le traitement des eczémas, cicatrices et séquelles de brûlure, maladies des voies digestives, maladie des voies hépatiques.
-Sulfatées sodiques, elles sont recommandées pour le traitement des troubles métaboliques, des affections veineuses, principalement des jambes et le traitement du rhumatisme, ainsi que pour les irrigations intestinales et vaginales.

LES EAUX CHLORUREES (NaCl)

-Les eaux chlorurées sodiques fortes à concentration voisine de 280g/l ;
-Les eaux chlorurées sodiques faibles à minéralisation inférieur à 10g/l .

Ces eaux peuvent être froides ou thermales. Elles ont des effets stimulant la croissance, d’autres propriétés thérapeutiques sur les traitements des affections neurologiques et des troubles du développement.

LES EAUX BICARBONATEES ( HCO3-)

-Bicarbonatées sodiques où l’ion sodium constitue environ 80% de la masse des cations, elles facilitent les traitements des affections gastro-intestinales et hépatiques,et possèdent en même temps une action cicatrisante sur la muqueuse intestinale et digestive.
-Bicarbonatées calciques où le cation prédominant est le calcium qui atteint 5 à 600 mg/l , elles ont des effets anti-inflammatoires, apaisants et cicatrisants en dermatologie.
-Bicarbonatées mixtes, riches en gaz carbonique et en chlorures à des doses plus ou moins importantes, d’où parfois leur nom de chloro-bicarbonatées mixtes; On peut avoir des bicarbonatées mixtes arsenicales et radioactives, ou siliceuse et arsenicales, ou calciques et magnésiennes utilisées dans le traitement du diabète, du surmenage, de la constipation, des affections cardio –vasculaires et de hypertension artérielle.
-Bicarbonatées ferrugineuses, Elles renferment une quantité d’ions Fe2+. Ce sont des eaux généralement froides,utilisées pour le traitement de l’anémie; du paludisme et du rhumatisme.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DE L’EAU THERMALE D’ANDRANOMAFANA BETAFO
I –1 Intérêts de notre étude
I –2 Bibliographie sur les eaux thermales
I-2-1 Définition
I-2-1-1 eau de source
I-2-1-2 eau minérale
I-2-1-2 eau thermale
I-2-2 Classification des eaux thermales
I-2-2-1La température
I-2-2-2 La minéralisation
I-2-2-3 La composition chimique
I-2-3 Les grandes familles des eaux thermales
I-2-4 Intérêts biologiques et thérapeutiques
I- 2-4-1 Les eaux sulfatées
I -2-4-2 Les eaux chlorurées
I-2-4-3 Les eaux bicarbonatées
I-2-4-4 Les autres types d’eaux thermales
• Les eaux sulfurées
• Les eaux à minéralisation spéciale
• Les eaux radioactives
I-3 Nos résultats expérimentaux
I-3-1 Localisation de la zone d’étude. Prélèvement. Cartes
I-3-2 Les paramètres organoleptiques et quelques paramètres physicochimiques
I-3-2-1Les paramètres organoleptiques
• Méthodes expérimentales
• Résultats
• Interprétation et conclusion
I-3-2-2 Les paramètres physico-chimiques
° Méthodes expérimenta les
• Résultats
• Interprétation et conclusion
I-3-3 Détermination de la composition chimique
I-3-3-1Anions
• Méthodes expérimentales
• Résultats
• Interprétation et conclusion
I-3-3-2 Cations
• Méthodes expérimentales
• Résultats
• Interprétation et conclusion
I-3-3-3 Oligo-éléments
• Méthodes expérimentales
• Résultats
• Interprétation et conclusion
I-3-4 Mesure de la radioactivité
I-3-4-1 Généralité sur la radioactivité
• Radioactivités des eaux thermales et minérales
• Les trois principales familles radioactives naturelles
• Activité radioactive et unité d’activité radioactive
I-3-4-2 Mesure de la radioactivité
I-3-4-3 Appareillage
I-3-4-4 Résultats
I-4 Etudes comparatives de nos résultats
I-4-1Comparaison de nos résultats avec ceux de l’eau thermale d’Antsirabe
I-4-2 Comparaison de nos résultats avec les eaux thermales potentielles de France
I-4-3 Comparaison de nos résultats avec ceux de la thèse de Doctorat de médecine en 1991
I-5 Conclusion partielle
PARTIE II : CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX MINERALES DE SOAVINA BETAFO
II-1 Intérêt de notre étude
II-2 Bibliographie sur les eaux minérales
II-2-1 Les eaux minérales naturelles embouteillées
II-2-2 Comment choisir une eau minérale adapté à la santé
II-2-2-1 LE pH
II-2-2-2 Le rH2 ( ou le potentiel d’oxydoréduction)
II-2-2-3 La minéralisation
II-2-2-4 La composition chimique
II-3 Nos résultats expérimentaux
I-3-1 Localisation de la zone d’étude .Prélèvement. Carte
II-3-2 Les paramètres organoleptiques et quelques paramètres physicochimique
II-3-2-1 Les paramètres organoleptiques
• Méthodes expérimentales
• Résultats
• Interprétation et conclusion
II-3-2-2 Les paramètres physico-chimiques
• Méthodes expérimentales
• Résultats
• Interprétation et conclusion
II-3-3 Détermination de la composition chimique
II-3-3-1 Anions
• Méthodes expérimentales
• Résultats
• Interprétation et conclusion
II-3-3-2 Cations
• Méthodes expérimentales
• Résultats
• Interprétation et conclusion
II-3-3-3 Oligo-éléments
• Méthodes expérimentales
• Résultats
• Interprétation et conclusion
I-3-4 Mesure de la radioactivité
• Méthodes expérimentales
• Résultats
• Interprétation et conclusion
II-4 Etude comparative
II-5-1Comparaison de l’eau minérale de Betafo Antokofoana avec Quelques eaux minérales importées sur le marché à Madagascar
II-5-2 Comparaison de l’eau minérale de Betafo Andranomiketrika Doany avec l’eau minérale d’Orezza France
II-5-2-1 L’eau minérale d’Orezza France Corse
II-5-2-2 Etude comparative
II-6 Conclusion
PARTIE III : CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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