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Surface continue et homogène
Ces deux propriétés entraînent la présomption d’homogénéité des conventions :
· L’absence de symbolique implique l’absence de phénomène (pour ne rien exprimer ne rien mettre!)
· Une convention est invariable dans toute l’étendue du plan. Veiller à prendre en compte toutes les contraintes inhérentes aux données à traduire (densité, taille de la plus petite zone…) avant d’établir les spécifications graphiques car elles devront alors s’appliquer à l’ensemble de la carte.
· L’orle limite le plan significatif, il ne limite pas le phénomène. Pour le lecteur il y a toujours présomption de l’extension de celui-ci au-delà du cadre. Si l’on désire mettre en évidence le caractère limité d’un phénomène,serail nécessaire d’inclure dans la carte une partie de la zone périphérique d’où le phénomène est absent.
Surface à deux dimensions
C’est la propriété la plus contraignante pour le cartographe. En effet :
· L’information topographique (souvent appelée fond de carte) mobilise les deux dimensions du plan, elle organise et fixe définitivement la structure de base de l’image.
· Les autres composantes thématiques (au sens large)ne disposent alors d’aucun espace privilégié, pas plus que les phénomènes décrivanttroisièmel dimension. Il faudra que ces composantes s’adaptent à la structure de ba se et parallèlement, que la visibilité du fond de carte soit réduite aux repères connus, nécessaires et suffisants pour que le lecteur puisse localiser les autres composantes (en fonction du niveau de lecture choisi) sans que leur lecture en soit altérée.
Impératifs de lisibilité
Les contraintes ci-dessus énoncées induisent un certain nombre de règles :
· Réduire le nombre de symboles au strict nécessaire.
· Utiliser des symboles simples et expressifs.
· Ne pas dépasser le seuil de densité graphique (environ 10 % de la surface pour une carte topographique) car la surcharge graphique conduit à une perte d’information, par
– un fractionnement plus important de l’image .
– une localisation moins bonne des phénomènes, donc un niveau de lecture plus faible.
– une estimation plus difficile des données quantitatives.
Impératifs de sélectivit
· Choisir les variables visuelles en fonction de leurs propriétés (associatif, différentiel, ordonné, quantitatif) pour les adapter au mieux auxphénomènes à traduire.
· Utiliser toute la longueur disponible de la variable choisie. Ex : Pour un symbole, utiliser toutes les tailles appropriées qui soientcompatibles avec l’échelle.
Contraintes liées au type d’information
La surface à cartographier
Elle sera un élément déterminant dans le choix :
· De la projection : forme et dimension de la zone (limitation des déformations)
· De l’échelle (Pour des raisons économiques, on choisira toujours l’échelle la plus petite compatible avec les données à traduire).
· Du degré de généralisation, le plus souvent lié ’échelleà.
· Du découpage : si la surface est trop importante, un fractionnement en feuilles (ou coupures) sera nécessaire.
· De la conception de la carte :- Les couvertures de grande étendue (nationale par exemple) font l’objet de produits de grande série : les problèmes de conception ne se posent alors qu’au lancement du produit mais la facture de la carte devra être longuement étudiée de manière à assurer l’unité deses composantes à la fois :
a)Dans l’espace : c’est-à-di re sur toute l’étendue de la zone à couvrir quelle que soit sa diversité.
b) Dans le temps : en tenant compte des évolutions probables pour assurer la pérennité du produit.
– Les produits spécifiques (quelques unités)feront à chaque fois l’objet d’une étude propre.
La région à cartographier
· Selon le degré de développement du pays :
– La densité des objets sera très différente, ce qui déterminera le degré de sélection et le niveau de généralisation.
– La valeur intrinsèque des objets ne sera pas semblable : Le point d’eau ou l’arbre repère en région aride, le pylône en montagne, le classement des viabilités routières en région tropicale.
· Selon les paysages Désert, forêt dense, haute montagne nécessiteronta créationl de symboles spécifiques.
La nature de l’information
Il est évident que du genre d’information dépendrale mode d’expression. Sans traiter ici le sujet, il est utile de connaître :
· La nature des données que le cartographe aura à traduire que ce sera des composantes qualitatives, des composantes ordonnées ou des composantes quantitatives
· Leur mode de localisation : ponctuel, linéaire ou zonal
· Le domaine étudié : cartes des océans ou cartes descontinents.
Contraintes techniques et commerciales
Les moyens, les coûts, les délais sont les premières contraintes auxquelles le cartographe aura à faire face.
Contraintes techniques
Les moyens dont on dispose conditionnent la facture de la carte.
· Moyens de rédaction :
– dessin (papier, plastique) ;
– tracé sur couche ;
– traceurs mécaniques, optiques ;
– carte sur écran vidéo
– capacités informatiques
· Moyens de reproduction :
– Photographique : contact, photo projection, Tramé.
– Procédés de « copie ».
– Scannage d’un modèle.
– Impression offset, Cromalin….
– Procédés de reprographie à pilotage numérique :contraintes( liées à la taille du pixel). Le format de l’image à réaliser doit être inférieur celuià des matériels de la chaîne graphique qui vont servir à produire cette image.
· Méthodes de fabrication
– Les produits de grande série seront issus d’une chaîne de fabrication normalisée, aux tâches fractionnées, aux enchaînements logiques et immuables, ne pouvant éviter une certaine lourdeur.
– Les produits spécifiques : pourront bénéficier uspl facilement d’astuces techniques qui allégeront le processus.
Contraintes commerciales
Budget et délais seront des facteurs déterminants ansd la valeur du document et la qualité
graphique
Base de Données Relationnelle
Notion générale
Le modèle relationnel a été défini par E.F Codd dans les années 70, depuis de nombreux chercheurs ont contribué à son développement. Les premiers systèmes de gestion de base de données (SGBD ou DBMS en anglais) bâtis sur ce modèle ont été SQL/DS et DB2 de IBM. D’où est né le langage de manipulation de bases relationnelles, SQL (Structured Query Language). Bien d’autres implémentations ont suiviet, actuellement, la plupart des SGBD commercialisés, aussi bien sur micros que sur grands systèmes, se réclame du modèle relationnel. Le modèle relationnel est le plus simple parmi les différents modèles de BD, cette simplicité s’explique par :
· La simplicité de la structure des données Une: base relationnelle est composée de tables et est perçue par l’utilisateur comme un ensemble de tables et rien d’autre. Il faut prendre table au sens de tableau à deux dimens ions et, effectivement, le concept de rangement de données dans de tels tableaux est aussi simple et compréhensible que suffisant pour représenter toutes les formes de données ! Dans une table, une ligne (ou rangée) correspond à un enregistrement et une colonne à un champ de cet enregistrement
· Simplicité des opérateurs: Toute opération relationnelle sur une table génère une nouvelle table, c’est-à-dire fonctionne sur un ensemble de données sans que l’on ait à se préoccuper de traiter successivement chacune des données récupérées par l’opération. Les opérateurs relationnels, ceux duangagel SQL, permettent de décrire le résultat que l’on veut obtenir sans avoir à décrire la procédure nécessaire pour arriver au résultat : on dit que le langage relationnel est « non procédural ».
Par exemple, la sélection de l’ensemble de lignesd’une table dont les valeurs répondent à un critère donné se traduit par une seule opération,ne utilisant l’opérateur « select…from…where… »
· Indépendance des applications vis à vis de l’implantation physique des données: grâce à la séparation entre le niveau logique et le niveau physique de la base : la description logique de la base par son modèle relationnel suffit à définir les applications qui l’utiliseront, sans avoir à connaître son implantation et sa structure physique.
Table des matières
INTRODUCTION
Présentation sommaire du FTM
Partie I BASE DE DONNEES ET CARTOGRAPHIE
Chap I BASE DE DONNEES A REFERENCE GEOGRAPHIQUE
1. Base de Données
1.1 Définition
1.2 Différents types de modèles de Base de Données
2. Informations géographiques
3. Les types de données manipulées dans une BD à référence géographique
3.1 Les données graphiques
3.2 Les données descriptives ou attributaires
4. Les objectifs d’une BD à référence géographique
5. Les fonctions d’une BD à référence géographique
5.1 Représenter l’information
5.2 Faire l’analyse spatiale des informations
6. L’environnement Base de Données
6.1 L’administrateur de la BD
6.2 Le programmeur d’application
6.3 L’utilisateur final
7. Le Système de Gestion de Base de Données (SGBD)
7.1 Définition
7.2 Objectifs et avantages de l’utilisation d’un SGBD
7.3 Composition du SGBD
7.4 Les différents types de SGBD
Chap II CARTOGRAPHIE ET BASE DE DONNEES RELATIONNELLE
1. Cartographie
1.1 Définitions
1.2 Les buts d’une carte
1.3 Les différents types de carte
1.4 Les qualités d’une carte
2. Les contraintes du langage cartographique
2.1 Contraintes liées à la morphologie humaine
2.2 Contraintes liées à l’utilisateur
2.3 Contraintes liées au plan
2.4 Contraintes liées au type d’information
2.5 Contraintes techniques et commerciales
3. Base de Données Relationnelle
3.1 Notion générale
3.2 Définitions et principes de création d’une table attributaire
Chap III PRESENTATION DE LA BD500 ANCIENNE VERSION
1. Les données graphiques
1.1 Le Contenu
1.2 Le Système de projection
1.3 Le Système de coordonnées
1.4 La Précision Géométrique
2. Les données attributaires ou descriptives
2.1 Liste des thèmes
2.2 Description détaillée thème par thème
Partie II TELEDETECTION ET SIG
Chap I TELEDETECTION
1. Introduction à la télédétection
1.1 Définitions
1.2 Le rayonnement électromagnétique
1.3 Types de télédétection
1.4 Données utilisées en télédétection
1.5 Domaines d’applications de la télédétection
2. Image LANDSAT
3. Le logiciel Erdas 8.6
3.1 Présentation du Logiciel
3.2 Les données traitées par le Logiciel
Chap II SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG)
1. Introduction
1.1 Définitions
1.2 A quelles types de données
1.3 Les domaines d’application
1.4 Qu’est-ce que cela apporte ?
1.5 Quelques exemples de questions auxquelles un SIG peut répondre
1.6 Les Systèmes d’Information géographique permettent
2. Logiciel Arc View GIS 3.2
2.1 Projet ArcView
2.2 Thème ArcView
2.3 Fenêtre projet
2.4 Barre d’outils
Partie III PROPOSITION DE LA NOUVELLE VERSION DE LA BD500
Chap I SPECIFICATIONS DES BESOINS
1. Sources et obsolescences des données
2. Identifications des besoins de la clientèle
2.1 Qui utilise la BD500
2.2 Qui sont les clients potentiels ?
Chap II RENOUVELLEMENT DE LA BD500
1. Réponses aux attentes des clients
2. Mises à jour
2.1 Le réseau routier et franchissements
2.2 Réseau Ferré et transport d’énergie
2.3 Altimétrie
3. Renouvellement
3.1 Préparation de l’image
3.2 L’hydrographie
3.3 Occupation du sol
3.4 Equipements -divers
3.5 Les limites administratives
3.6 Toponymie
3.7 Propositions de nouvelles couches
Partie IV SPECIFICATIONS DE PRODUIT BD500
Chap I Introuduction
1. Définitions
2. A qui et à quoi sert la BD500 ?
Chap II GENERALITES
1. Représentation et structuration
1.1 Les différents niveaux d’informations
1.2 Sources des données
1.3 Système de projection
2. Spécifications de précision-Notions de qualité
2.1 Assurance qualité
2.2 Estimation de la qualité
3. Spécifications de livraison
4. Mise à jour
Chap III SPECIFICATIONS DE CONTENU
1. Liste des thèmes ou couches
2. Description détaillée thème par thème
2.1 Réseau routier et franchissements
2.2 Réseau ferré et transport d’énergie
2.3 Hydrographie
2.4 Limites administratives
2.5 Occupation du sol
2.6 Equipements-Divers
2.7 Toponymie
2.8 Orographie
Partie V SPECIFICATIONS DE LIVRAISON BD500
Chap I MODIFICATIONS ET RESERVES
1.1 Routes
1.2 Limites administratives
Chap II DESCRIPTIONS DES COUCHES PAR THEME
1.1 Réseau routier et franchissements
1.2 Réseau ferré et transports d’énergie
1.3 Hydrographie
1.4 Limites administratives
1.5 Occupation du sol
1.6 Equipement – Divers
1.7 Toponymie
1.8 Altimétrie
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE