Avis des utilisatrices sur l’efficacité des plantes et évolution de maladie

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Apoptose

La protéine Bcl2 est une protéine connue pour inhiber la mort cellulaire programmée dans de nombreuses cellules, en particulier dans l’ovaire. Récemment une augmentation de l’expression de Bcl-2 a été mise en évidence dans les fibromes par rapport au tissu du myomètre sain. De plus, le traitement de cultures primaires de cellules fibromateuses par de la progestérone induit une augmentation majeure du taux de Bcl2 alors que le traitement par œstrogène reste sans effet. Ces expériences suggèrent que l’augmentation de volume du fibrome pourrait être due à une diminution de l’apoptose, via une surexpression de Bcl2 [Erghouni, 2017].

ANATOMIE PATHOLOGIQU

Macroscopie

L’utérus myomateux apparaît le plus souvent déformé, bosselé par une ou plusieurs formation (s) tumorale (s) constituant chacune un noyau myomateux. Le noyau myomateux est une formation plus ou moins arrondie de coloration blanche ou rose, lisse, limitée, de consistance ferme pierreuse. Une pseudo capsule formée par la condensation du tissu conjonctif constitue un excellent plan de clivage et en permet l’énucléation. Habituellement sur les coupes, on observe une structure tourbillonnaire de couleur rosée, tranchant sur les zones de teintes blanc nacré. Cependant, des zones ramollies de nécrobiose aseptique ou même des points de calcification ont été rencontrés.
– Le nombre : est variable d’un noyau à plusieurs noyaux ;
– La taille : varie de la tête d’une épingle à celle d’un adulte. Le myome se prête à toutes les descriptions maraîchères : citron, mandarine, orange, pamplemousse, etc.
– Le poids : va de quelques grammes à plusieurs kilogrammes.
– Le siège : les noyaux myomateux peuvent siéger sur tous les segments (le corps, l’isthme et le col) et les tuniques utérines (la muqueuse, la musculeuse et la séreuse). Ils peuvent siéger sur les faces antérieure et postérieure de l’utérus. Ils sont sessiles ou pédiculés quand ils sont de siège sous séreux, interstitiels ou sous muqueux. Les myomes sous muqueux peuvent se développer dans la cavité utérine et atteindre l’orifice cervical externe du col utérin et réalisant le fibrome accouché par le col.

Microscopie

Le tissu myomateux est fait de cellules musculaires lisses au cytoplasme peu abondant finement rayé ou homogène, au noyau allongé ; serrées les unes contre les autres et regroupées en faisceaux qui se ramifient, s’anastomosent et s’enchevêtrent dans tous les sens donnant une véritable image tourbillonnaire. Certains myomes très évolués sont fortement scléreux avec des plages collagéniques ou hyalines presque avasculaires, rencontrées souvent au centre du noyau tumoral. Le myome peut aussi être le siège d’une imprégnation calcaire et parfois même d’une métaplasie osseuse.

Fibrome par rapport à la structure anatomique de l’utérus

• Les fibromes du fond utérin sont en général mieux tolérés, le plus souvent silencieux, émergeant progressivement de l’excavation pelvienne vers l’abdomen.
• Les fibromes angulaires : au niveau des cornes utérines, sont causes parfois de stérilité par compression.
• Les fibromes de l’isthme sont rares dans leur variété pure. Ils peuvent s’inclure dans le ligament large entraînant la compression urétérale et la blessure chirurgicale@.
• Les fibromes du col utérin sont exceptionnels [Chahrazed et al, 2015].

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SIGNES CLINIQUES

– Ménorragies : c’est le signe le plus classique. Il s’agit des règles abondantes et ou prolongées faites de sang rouge et de caillots pouvant durer dix à quinze jours. Il peut s’agir d’un simple prolongement.
– Métrorragies : ce sont des pertes sanguines d’origine utérine survenant en dehors des périodes des règles normales.
– Ménométrorragies : c’est l’association des deux signes précédents, caractérisée par un retard de quelques semaines suivi d’une période prolongée d’hémorragie.
– Douleurs pelviennes : elles ne sont pas habituelles, mais quand elles existent, elles sont hypogastriques, sourdes, rarement violentes, continues ou discontinues, parfois rythmées avec les règles, à type de torsion, brûlure, picotement, irradiant vers les membres inférieurs et les lombes.
– Pyorrhée : elle est rare, et sa présence témoigne le plus souvent de l’existence d’un polype sphacélé. Il faut aussi penser à un cancer du corps utérin.
– Troubles digestifs : on rencontre des cas de constipation qui est un signe absolu sans valeur. Des cas de syndrome occlusif et d’hémorroïdes externes peuvent être retrouvés [Chahrazed et al, 2015]
-Leucorrhées : il s’agit de pertes blanchâtres, glaireuses et filantes, généralement plus abondantes avant les périodes menstruelles. Ces pertes peuvent devenir très abondantes et revêtir l’aspect d’une hydrorrhée intermittente par sténose de l’isthme ou par polype formant un clapet. L’hydrorrhée se voit également dans les fibromes en dégénérescence kystique.
– Troubles urinaires :
. Pollakiurie : c’est le trouble le plus fréquent (environ 40% des cas). Elle est diurne, il s’agit de miction un peu plus fréquente ou de miction véritablement impérieuse. On peut évoquer soit une compression vésicale, soit une irritation du trigone (fibrome de l’isthme et des fibromes antérieurs).
. Troubles d’évacuation vésicale : il s’agit de rétention aiguë d’urine (3% des cas en moyenne) [Samakoro, 2011].

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Généralités sur le fibrome
1. DEFINITION
2. RAPPEL ANATOMIQUE DE L’UTERUS
2-1. Anatomie descriptive
2-2. Histologie
3. CLASSIFICATION
4. EPIDEMIOLOGIE
4-1. Facteurs non modulables
4-2. Epidémiologie causale
5. PHYSIOPATHOLOGIE
5-1. Origines génétiques
5-2. Facteurs hormonaux
5-3. Facteurs de croissance
5-4. Facteurs antigéniques
5-5. Apoptose
6. ANATOMIE PATHOLOGIQUE
6-1. Macroscopie
6-2. Microscopie
6-3. Fibrome par rapport à la structure anatomique de l’utérus
7. SIGNES CLINIQUES
8. EVOLUTION ET PRONOSTIC
8-1. Evolution
8-2. Pronostic
8-2-1. Les complications locales
8-2-2. Les complications générales
9. TRAITEMENT
9-1. Abstention thérapeutique
9-2. Traitement médical
9-3. Traitement chirurgical
9-3-1. Hystérectomie
9-3-2. Myomectomie
9-3-3. Planification de chirurgie
9-4. Autres traitements
9-4-1. Electrocoagulation des fibromes utérins par laparoscopie
9-4-2. Embolisation artérielle du fibrome utérin
DEUXIEME PARTIE : Enquêtes ethnobotaniques
1.METHODOLOGIE
1-1. Echantillonnage
1-1-1. Population d’étude
1-1-2. Critères de sélection des personnes
1-2. Entretiens.
1-3. Instruments de collecte de données
1-4. Identification botanique des plantes
1-5. Traitement des données
2. RESULTATS
2-1. Données sociodémographiques
2-2. Recettes phytothérapiques
2-2-1. Répertoire des plantes utilisées
2-2-2. Parties de plantes utilisées
2-2-3. Modes de préparation et d’emploi
2-2-4. Précautions d’emploi.
2-3. Avis des utilisatrices sur l’efficacité des plantes et évolution de maladie
2-4. Effets secondaires et indésirables
3. DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXES

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