AUDIT FINANCIER
L’environnement de contrôle comprend l’attitude de la direction vis-à-vis du processus d’élaboration des ses estimations comptables et sa philosophie d’information financière, et représente le contexte dans lequel le système comptable et les contrôles internes fonctionnent. L’environnement de contrôle est déterminé par la combinaison des éléments suivants : La sensibilité au contrôle de la direction Cette sensibilité est relative à l’importance que la direction attache aux contrôles interne. La sensibilité au contrôle se reflète dans les actions, les politiques menées, et les mécanismes de contrôle mis en place par la direction plus que dans la forme. Nous examinons également si la direction, en motivant le personnel à atteindre des objectifs économiques, n’a pas conduit à créer une atmosphère génératrice de comportements non conformes à l’éthique : – Manipulation des résultats en vue d’atteindre les objectifs fixés par le plan d’intéressement, – Omission de provisions ou de charges à payer quand les primes sont versées en fonction des résultats, – Non-respect des contrôles sur le crédit et d’autres contrôles sur les ventes afin d’atteindre la croissance en volume prévue. Le style de direction La compréhension du style de direction nous donne un aperçu de la compétence et des motivations de la direction. Plus nous avons confiance dans les capacités et dans l’intégrité de la direction, et plus nous sommes fondés à nous appuyer sur les informations, explications et affirmations de la direction.
Méthodes de contrôle de la direction : nous cherchons à déterminer si le système comptable et d’information financière fournit d’une façon efficace et en temps utile à la direction suffisamment d’informations précises pour diriger la société. De la même façon, en faisant la revue des systèmes de planification et de contrôle budgétaire du client, nous prenons en compte les méthodes utilisées pour identifier et expliquer les écarts par rapport aux performances prévues. Ceci permet d’empêcher ou de détecter les erreurs. – Structure organisationnelle et méthode d’attribution de l’autorité et de la responsabilité : notre revue de la structure organisationnelle nous permet de : o nous assurer que les responsabilités sont clairement définies, o déterminer s’il existe une bonne séparation des taches, et d’évaluer l’impact de faiblesses significatives à cet égard sur notre stratégie d’audit. – Politiques et pratiques en matière de personnel : la compétence et l’intégrité du personnel exécutant le contrôle constituent des éléments essentiels de son environnement de contrôle. – Service d’audit interne : le service d’audit interne peut être un mécanisme efficace et indépendant pour examiner les contrôles et évaluer leur efficacité. De plus, si l’objectivité et la compétence des auditeurs internes sont satisfaisantes, nous pouvons utiliser leurs travaux et réduire ainsi l’étendue de nos tests.
Le seuil de signification préliminaire SSP Le seuil de signification est défini comme le montant à partir duquel des omissions ou inexactitudes, isolées ou cumulées, auraient pour effet de modifier ou influencer un jugement d’une personne raisonnable se fiant aux états de synthèse. Lors de l’élaboration de notre stratégie d’audit, nous devons, en conséquence, prendre en compte le seuil de signification à deux niveaux : au niveau global, qui correspond aux états de synthèse pris dans leur ensemble, c’est le seuil de signification préliminaire ; et au niveau d’un compte, c’est l’erreur tolérable. Le seuil de signification préliminaire est notre estimation préliminaire du seuil de signification, effectuée lors de la phase de planification initiale. En pratique, nous devons remettre en cause, le caractère approprié de ce seuil, tout au long de la mission d’audit. Notre évaluation du SSP relève du jugement professionnel et peut être fondée sur : – Le résultat courant avant impôt : il constitue généralement le critère le plus important pour la prise de décision des utilisateurs externes des états de synthèse. Nous pouvons prendre comme point de départ 5%, – La situation financière : on peut déterminer le SSP par référence aux capitaux propres. Nous pouvons prendre comme point de départ 1%. 5. Déterminer les comptes ou groupes de comptes significatifs Un compte ou un groupe de comptes est significatif s’il peut contenir des erreurs importantes pour l’audit.
Les erreurs importantes pour l’audit sont notamment : – celles qui individuellement ou collectivement peuvent avoir un impact significatif sur les états de synthèse examinés,Identifier et évaluer les contrôles pertinents sur le processus : bien que les estimations comptables sont moins susceptibles aux contrôles, le client peut exiger par exemple la revue et l’approbation des estimations et que les personnes faisant les estimations conservent des explications détaillées et tous les autres justificatifs des hypothèses appliquées. – Procéder à l’évaluation du risque. 2. Compréhension et évaluation des données non répétitives Les sources d’informations que nous appelons données non répétitives sont des traitements comptables effectués uniquement de manière intermittente et généralement en liaison avec la préparation des états de synthèse. Les données non répétitives les plus courantes sont les suivantes :L’objectif de la phase de compréhension et d’évaluation des données répétitives est d’obtenir suffisamment d’informations pour être en mesure d’évaluer la probabilité d’erreurs importantes pour l’audit dans les informations comptables issues des traitements des données répétitives. Cette évaluation du risque est la base de la détermination de la nature et de l’étendue des tests de validité nécessaires sur les soldes des comptes concernés pour détecter la présence possible de telles erreurs.