ASPECTS EPIDEMIO-CLINIQUES, ETIOLOGIQUES DE L’HERPES GENITAL

ASPECTS EPIDEMIO-CLINIQUES, ETIOLOGIQUES, THERAPEUTIQUES ET EVOLUTIFS DE L’HERPES GENITAL

Aspects épidémiologiques 

Répartition des patients selon le lieu de recrutement et fréquence hospitalière

 Durant la période d’étude, nous avions recensé 86 cas d’ulcérations génitales et 38 cas d’herpès génital sur un total de 15 491 nouveaux patients adultes. La fréquence hospitalière de l’herpès génital était de 0,24% et de 44,2% chez les patients qui présentaient une ulcération génitale. Le tableau III montre la répartition étiologique des 86 patients atteints d’ulcérations génitales Tableau III : Répartition étiologique des 86 patients atteints d’ulcérations génitales Etiologies Effectifs (n) Fréquence (%) Herpès 38 44,2 Chancre syphilitique 14 16, 3 Chancre mou 5 5,8 Chancre syphilitique et chancre mou 9 10,46 Behçet 9 10,46 EPF 2 2,32 DBAI 4 4,65 Chancre scabieux 5 5,8 Total 86 100 13 Le tableau IV montre la répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon le lieu de recrutement. Tableau IV : Répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon le lieu de recrutement Lieu de recrutement Effectif (n) Pourcentage (%) Dermatologie/ IHS 34 89 Maladies Infectieuses de FANN 4 11 Total 38 100 

Répartition des patients selon les caractéristiques sociodémographiques

Répartition selon l’âge et le sexe 

L’âge moyen de nos patients était de 39,61 ans ± 4,15 avec des extrêmes de 18 et 80 ans. La médiane était de 39,50. La tranche d’âge de 30 à 47ans représentait 50% (n=19) de notre effectif. Le tableau V montre la répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon la tranche d’âge. Tableau V : Répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon le genre et la tranche d’âge. Tranche d’âge Hommes Femmes Total Pourcentage (%) [18-30] 3 5 8 21 [30-47] 4 14 18 47,4 [48-64] 4 6 10 26,4 [65-79] 0 1 1 2,6 >79 0 1 1 2,6 Total 38 100 14 Les patients étaient constitués de 27 femmes (71%) et 11 hommes (29%), soit un sex ratio de 0,40. 

Répartition selon l’origine géographique et l’ethnie 

Dix-huit patients (47,4%) étaient d’origine urbaine et les 12 (31,6%) venaient de la banlieue de Dakar. Les 6 patients (15,8%) venaient d’autres localités du Sénégal : 2 de Touba, 2 de Matam, 1 de Kédougou et 1 Kolda. La figure 1 montre la répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon l’origine géographique. Figure 1 : Répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon l’origine géographique 47,4% 31,6% 15,8% 5,2% Les wolofs représentaient 50% (n=20) des cas et les Halpoular 37% (n=13). La figure 2 montre la répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon l’ethnie. – Figure 2 : Répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon l’ethnie 

Répartition selon le statut matrimonial et le niveau d’instruction

 Les femmes mariées représentaient 29% (n=11) des patients Le tableau VI montre la répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon le statut matrimonial. 50% 37% 8% 5% Wolof Halpoular Sarakolé Serère 16 Tableau VI: Répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon le statut matrimonial Genre Statut matrimonial Effectif (n) Pourcentage (en %) Féminin (n=27) Mariées 11 29 Célibataires 5 13,2 Divorcées 9 23,6 Veuves 2 5,2 Masculin (n =11) Mariés 6 15,8 Célibataires 3 8 Divorcés 2 5,2 Total 38 100 17 Les 66% (n=25) des patients n’étaient pas instruits. La figure 3 montre la répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon le niveau d’instruction. Figure 3 : Répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon le niveau d’instruction. 

Répartition des patients selon la profession et le niveau socio-économique 

Les patients qui exerçaient dans le secteur informel représentaient 52,7% (n=20) des cas. Les commerçants représentaient 21% (n=8) des patients, et les professionnelles du sexe 18,4% (n=7). Le tableau VII montre la répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon la profession. 66% 18% 16% Non instruit Secondaire Supérieur 18 Tableau VII : Répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon la profession Profession Effectif (n) Pourcentage (%) Secteur informel Commerçants 8 21,2 Professionnelles du sexe 7 18,4 Chauffeurs 2 5,3 Footballeur 1 2,6 Coiffeuse 1 2,6 Couturière 1 2,6 Secteur formel Agents administratifs 2 5,3 Enseignant 1 2,6 Technicienne de surface 1 2,6 Sans profession Femmes au foyer 11 28,9 Etudiant 2 5,3 Chômeur 1 2,6 Total 38 100 Le niveau socio-économique était bas chez 58% (n=22) des patients. La figure 4 montre la répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon le niveau socio-économique. Figure 4:Répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon le niveau socio-économique 13% 58% 29% Elevé Faible Moyen

Répartition des patients selon le comportement sexuel et le mode de vie 

Ces données n’avaient pas pu être recueillies chez 4 patients qui présentaient une méningoencéphalite. Les 61,76% (n=21) des patients avaient débuté une activité sexuelle avant l’âge de 16 ans. Les 97,1% des patients étaient des hétérosexuels et les 2,9% des HSH. La consommation de drogue était trouvée chez 2,9% (n=1) et celle de l’alcool chez 2,9% (n=1) de nos patients. La pratique sexuelle génitale exclusive était retrouvée chez 70,59 % (n=24) des patients. Le Tableau VIII montre la répartition des 34 patients atteints d’herpès génital selon la pratique sexuelle. Tableau VIII : Répartition des 34 patients atteints d’herpès génital selon la pratique sexuelle Pratiques sexuelles Effectif (n) Pourcentage (%) Génitale exclusive 24 70,59 Ano-génitale 3 8,82 Oro – génitale 7 20,59 Total 34 100 Il existait un seul partenaire chez 55,9% (n=19) des patients au moment de l’étude. Le tableau IX montre la répartition des 34 patients atteints d’herpès génital selon le nombre de partenaires au moment de l’étude. 20 Tableau IX : Répartition des 34 patients atteints d’herpès génital selon le nombre de partenaires sexuels actuels Nombre partenaire sexuel Effectif (n) Pourcentage (%) Unique 19 55,9 Entre 2 et 4 3 8,8 Supérieur à 5 12 35,3 Total 34 100 Le nombre de partenaires sexuels dans l’année précédant l’étude variait de 1 à 4 chez 58,8% (n=20) des patients. Il était supérieur à 8 chez 35,3% (n=12) des patients. Le tableau X montre la répartition des 34 patients atteints d’herpès génital selon le nombre de partenaire sexuel dans l’année précédant l’étude. Tableau X : Répartition des 34 patients selon le nombre de partenaire sexuel dans l’année précédant l’étude Nombre de partenaires Effectif (n) Pourcentage (%) Entre 1 et 4 20 58,8 Entre 5 et 8 2 5,9 Supérieur à 9 12 35,3 Total 34 100 L’utilisation du préservatif était occasionnelle chez 67,7% (n=23) et systématique chez 2,9% (n=1) de nos patients. La figure 5 montre la répartition des 34 patients atteints d’herpès génital selon l’utilisation des préservatifs. 21 Figure 5 : Répartition des 34 patients atteints d’herpès génital selon l’utilisation de préservatifs 

Itinéraire thérapeutique, antécédents, terrains des patients et facteurs déclenchants la survenue de l’herpès génital 

Répartition des patients selon l’itinéraire thérapeutiques

Un traitement était déjà tenté chez 78,9% (n=30) des patients, et l’automédication l’était chez 63,16% (n=24). La figure 6 montre la répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon l’itinéraire thérapeutique. Figure 6 : Répartition des 38 patients atteints d’herpès génital selon l’itinéraire thérapeutique avant inclusion 29,4% 67,7% 2,9% JAMAIS OCCASIONNEL SYSTÉMATIQUE 50,00% 50,00% 63,16% 0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00% 70,00% TRAITEMENT TRADITIONNEL TRAITEMENT MÉDICALE AUTOMÉDICATION 

Répartition des patients selon les antécédents d’IST 

Ces données n’avaient pas pu être recueillies chez 4 patients qui présentaient une méningoencéphalite. Des antécédents d’un ou de plusieurs signes d’IST étaient notés chez 58,82% (n=20) des patients. Dans 41,17% (n=14), les antécédents étaient à type d’ulcération génitale à répétition. Les 28,57% (n=4) de ces 14 patients avaient plus de 6 épisodes par an. Aucun patient n’avait rapporté une notion d’IST chez le ou la partenaire. La figure 7 montre la répartition des 34 patients atteints d’herpès génital selon le type d’IST.

Table des matières

INTRODUCTION
METHODOLOGIE
1. Objectif de l’étude
1.1. Objectif généra
1.2. Objectifs spécifiques
2. Matériels et méthodes
2.1. Cadre d’étude
2. 2. Type et période d’étude
2. 3. Population d’étude
2. 4. Définition de cas
2. 5. Critères d’inclusion
2.6. Critères de non inclusion
2. 6. Recueil et collecte des variables
2. 7. Le déroulement de l’étude
2. 8. Ethique
2. 9. Analyse statistique
2. 10. Aspects financiers
2. 11. Chronogramme
1.1. Aspects épidémiologiques
1.1.1. Répartition des patients selon le lieu de recrutement et fréquence hospitalière
1.1.2. Répartition des patients selon les caractéristiques sociodémographiques
1.1.2.1. Répartition selon l’âge et le sexe
1.1.2.2. Répartition selon l’origine géographique et l’ethnie
1.1.2.3. Répartition selon le statut matrimonial et le niveau d’instruction
1.1.2.4. Répartition des patients selon la profession et le niveau socio économique
1.1.3. Répartition des patients selon le comportement sexuel et le mode de vie
1.1.4. Itinéraire thérapeutique, antécédents, terrains des patients et facteurs déclenchants la survenue de l’herpès génital
1.1.4.1. Répartition des patients selon l’itinéraire thérapeutiques
1.1.4.2. Répartition des patients selon les antécédents d’IST
1.1.4.3. Répartition des patients selon le terrain et les facteurs déclenchant l’herpès génital
1.2. Aspects cliniques
1.2.1. Répartition des cas selon le délai de consultation
1.2.2. Répartition des patients selon les signes fonctionnels
1.2.2.1. Selon les signes physiques
1.2.3. Répartition des patients selon la topographie des lésions
1.3. Aspects paracliniques
1.3.1. Examens à visée diagnostique
1.3.2. Autres explorations biologiques
1.4. Aspects thérapeutiques
1.4.1. Traitement antiherpétique
1.4.2. Autres traitements
1.5. Aspects évolutifs
2. Etude analytique
1. Représentativité et limites
1.1. Représentativité
1.2. Limites de notre travail
2. Validité de notre étude
2.1. Validité de notre étude
3. Aspects épidémiologiques
3.1. Les fréquences hospitalières
3.2. Facteurs de risque
3.3. Terrains et les facteurs déclenchants les récurrences
3.4. Aspects cliniques
3.5. Aspects paracliniques
3.6. IST associées
3.7. Aspects thérapeutiques
3.8. Aspects évolutifs
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXE

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