Approche statistique de la population mondiale

La croissance démographique, frein de développement

Approche statistique de la population mondiale

Approche statistique sur la démographie dans le monde

En octobre 2011, la population mondiale atteint 7 milliards. Cette étape dans la vie du monde est une importante opportunité et un défi immense. Certes, les individus vivent plus longtemps et en meilleure santé, et les couples partout dans le monde choisissent d’avoir moins d’enfants, mais d’énormes disparités subsistent. Au rythme de croissance actuel, 78 millions de personnes viennent s’ajouter chaque année à la population mondiale – les populations du Canada, de l’Australie, de la Grèce et du Portugal réunies.

Voici donc l’évolution de la population mondiale depuis l’année 1800.
1804 : La population mondiale atteint un milliard
1927 : Deux milliards (123 ans plus tard)
1959 : Trois milliards (32 ans plus tard)
1974 : Quatre milliards (15 ans plus tard)
1987 : Cinq milliards (13 ans plus tard)
1998 : Six milliards (11 ans plus tard)
2011: Sept milliards (13 ans plus tard)
2025: Huit milliards (14 ans plus tard)
2043: Neuf milliards (18 ans plus tard)
2083: Dix milliards (40 ans plus tard) .

Le rythme de croissance semble ralentir. Mais le grand nombre de personnes qui sont arrivées à l’âge de procréer, 3,7 milliards, indique que la population mondiale continuera de s’accroître pendant encore plusieurs décennies.

Ces différentes lignes indiquent l’excès des hommes et des femmes par groupes d’âges. Le groupe d’âge est défini en milliers ou en millions. La date à laquelle nous atteindrons le prochain milliard – et les milliards qui suivront -dépend des mesures politiques et financières que nous décidons de prendre aujourd’hui en matière de santé maternelle et infantile, d’accès à la planification familiale, d’éducation des filles et d’octroi de chances accrues aux femmes.

Presque toute cette croissance – 97 personnes sur 100 – survient dans les pays les moins avancés, dont certains éprouvent déjà des difficultés à répondre aux besoins de leurs populations. L’écart entre riches et pauvres s’élargit. Et un nombre toujours plus grand de personnes sont vulnérables à l’insécurité alimentaire, aux pénuries d’eau et aux catastrophes liées au changement climatique.

Entretemps, beaucoup de pays riches et à revenu intermédiaire sont préoccupés par la faiblesse de la fécondité, le déclin de leur population et le vieillissement. Notre aptitude à vivre ensemble sur une planète en bonne santé dépendra des décisions que nous prenons aujourd’hui. Dans un monde de 7 milliards d’habitants et davantage, nous devons pouvoir compter les uns sur les autres.

Approche statistique dans le domaine social

Nous réaliserons en étudiant les problèmes : de la santé, de l’alimentation, de l’instruction, de l’emploi, qui sont des indicateurs importants dans le domaine social.

Les 7 milliards d’humains que nous sommes, et ceux à venir, dépendent de la santé de la planète. Le plus grand défi de ce siècle est de répondre aux besoins de 7 milliards d’êtres humains maintenant – et des milliards qui suivront – tout en protégeant l’équilibre complexe de la nature qui rend la vie possible.

Il est à noter que, la demande en eau, en arbres, en nourriture et en combustible fossile augmentera à mesure qu’augmente la population mondiale. L’activité humaine a altéré tous les aspects de notre planète, y compris son climat. Les pénuries d’eau potable et de terres arables font déjà problème, alors que la disparition des espèces se poursuit.

Sur ce, la résilience des écosystèmes – des pêches aux forêts – est menacée.

Les pauvres, qui contribuent le moins au changement climatique, risquent de souffrir le plus de ses effets – sécheresse, inondations, vagues de chaleur, tornades, blizzards et autres phénomènes météorologiques extrêmes qui causent des catastrophes – et beaucoup iront chercher ailleurs un avenir meilleur.

Parallèlement, les pays les plus riches consomment les ressources à un rythme que la nature ne peut soutenir pour toute l’humanité. Des attentes en hausse partout exercent une pression accrue sur la planète, et exigeront que chacun adopte des modes de vie plus rationnels et plus “verts”, de telle sorte que tous les humains puissent avoir une vie décente. Notre avenir commun dépend d’une rapide réduction du volume des émissions de gaz à effet de serre, accompagnée de la réduction d’une consommation excessive. Un meilleur climat d’équité et une plus faible croissance démographique aideront à rendre possibles des solutions fondées sur la coopération.

De plus, le demi-milliard des plus riches de la planète (7% de la population mondiale) est responsable de la moitié des émissions de dioxyde de carbone, agent majeur du changement climatique mondial. La moitié la plus pauvre de la population mondiale n’est responsable que de 7% de ces émissions, et les émissions de dioxyde de carbone dues à seule personne vivant aux Etats-Unis aujourd’hui équivalent à peu près à celles de quatre Chinois, 20 Indiens, 30 Pakistanais, 40 Nigérians ou 250 Ethiopiens.

D’une manière générale, les Etats-Unis, en étant la première puissance mondiale, sont le pays le plus gros consommateur du monde.

A l’échelle mondiale, quelque 884 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, et 2,6 milliards n’ont pas accès aux services d’assainissement de base comme latrines ou toilettes, notamment, les problèmes se posent surtout dans les pays en développement.

Fuyant les zones de conflit ou les catastrophes naturelles, ou recherchant un emploi rémunéré ou simplement de meilleures conditions de vie, environ 214 millions de personnes sont allées s’établir dans un pays autre que le leur, et 49 % d’entre elles sont de sexe féminin.

Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté avec 1,25 dollar E-U par jour ou moins a diminué, tombant de 1,8 milliard en 1990 à 1,4 milliard en 2005. Dans les régions en développement, il est tombé de 46 % à 27 % de la population pendant cette période. Et, environ un enfant de moins de cinq ans sur quatre, dans le monde en développement, avait en 2005 un poids inférieur à la norme. Cela représente un progrès par rapport à la proportion de près d’un sur trois en 1990, la réussite étant particulièrement marquée en Chine.

La proportion de la population souffrant de la faim a chuté depuis 1990, et ce succès a été en grande partie enregistré en Asie (particulièrement en Asie de l’Est). Cependant, en raison de la croissance démographique, le nombre absolu d’affamés est passé de 815 millions à 925 millions. De nombreuses familles des pays les plus pauvres consacrent déjà plus de la moitié de leurs revenus à se nourrir, pour satisfaire à leur besoins de base.

Depuis juin 2010, 44 millions de personnes de plus se trouvent au-dessous du seuil de pauvreté de 1,25 dollar E-U par jour du fait de l’augmentation des prix alimentaires, par exemple, en Asie de l’Est, le taux de pauvreté est tombé depuis 1990 de près de 60 % à moins de 20 %. Mais les progrès ont été bien moindres en Afrique subsaharienne, où ce taux est tombé seulement de 58 % à 51 %.

On s’attendait à ce que la crise économique mondiale de 2008-2010 pousse 64 millions de personnes de plus dans l’extrême pauvreté, surtout en Afrique subsaharienne et en Asie de l’Est et du Sud-est. Les inégalités de richesse augmentent. En 1960, le quintile le plus riche, au niveau mondial, détenait 70 % du total des revenus. La Banque mondiale a constaté en 2005 que sa part était passée à 77 %. Pendant ce temps, le quintile le plus pauvre a vu sa part chuter de 2,3 % en 1960 à tout juste 1,5 % en 2005.

Table des matières

INTRODUCTION
Partie 1.LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE EST A LA FOIS UN OBSTACLE ET UN FACTEUR DU DEVELOPPEMEN
Chapitre 1. La croissance démographique, frein de développement
Section I. Approche statistique de la population mondiale
Section I. Le mouvement de la population et développement
Chapitre 2. La croissance démographique, facteur de développement
Section I. Les différents dynamismes
Section II. La croissance démographique optimale
Partie 2.LES REALITES ET ETAT DE LA SITUATION A MADAGASCAR
Chapitre 1. la croissance démographique, frein de développement de Madagascar
Section I. L’approche statistique de la population de Madagascar
Section II. Le mouvement de la population et développement
Chapitre 2. LA FORTE CROISSANCE DE LA POPULATION EST UN FACTEUR DE DEVELOPPEMENT DE MADAGASCAR
CONCLUSION GENERALE
TABLES DES MATIERES
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES

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