Approche méthodologique et mise au point d’une bibliographie sélective commentée

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COMMENTAIRE BIBLIOGRAPHIQUE

La ville en Afrique Noire

C’est un ouvrage de Jean-Marc Ela. Dans cet ouvrage l’auteur a constaté que depuis l’accession de l’indépendance, les villes d’Afrique Noire n’ont cessé de connaître une croissance démographique très spectaculaire. La preuve en est que : en 1950 la capitale Zaïroise comptait 137.000 habitants. Au bout de 33 ans, la population est estimée à 3 millions. La situation en matière de croissance urbaine est pareille dans tous les pays d’Afrique Noire. Madagascar n’a pas échappé ces faits. Si nous regardons de très près la croissance urbaine de Tuléar avant l’indépendance et après l’indépendance, on constate que l’écart est énorme au bout de certaines années. J.M. Hoerne a montré qu’en 1970 la population Tuléaroise est de 46.500 habitants. En 2004 elle est estimée à 200.000 habitants .
A travers ces remarques on peut avouer que Jean-Marc Ela a bien analysé la situation. En observant attentivement les société safricaines, Jean-Marc Ela aborde cette réalité urbaine sous différents angles.
D’abord la disparité entre la ville et la campagne, ce qui fait qu’on assiste à une migration massive qui porte de la campagne vers les grandes villes. Car ces villes ont été choisies comme un lieu de refuge. Ces dans les grandes villes que les infrastructures de base sont bien équipées. Donc ce n’est pas du hasard que les migrants convergent vers le grand centre urbain. Les problèmes de chômages, de famines et d’insécurité sociale incitent beau nombre de personnes à migrer vers la ville.
Et la plupart d’entre eux se lancent dans le secteur informel. Ceci est bien évident dans la commune urbaine de Tuléar. C’est ainsi que le professeur Koto B. parle de Mahafalisation de la ville de Tuléar.
Ensuite, l’explosion urbaine apparaît comme un événement majeur de l’histoire contemporaine de l’Afrique. Il n’est pas du tout sa ns savoir que la politique adoptée pendant la période coloniale a favorisé des régions par rapport à d’autres. Donc on peut soutenir l’idée selon laquelle le monde rural est né avec l’esprit que c’est dans les grandes villes qu’on peut devenir riche.
Or si nous regardons la réalité en face, on s’aperçoit que les formes urbaines actuelles sont un mode d’être d’une société en désarroi, qui s’enfonce dans l’impasse. Et ceci est dû avec l’arrivée massive de la masse paysanne. Par ailleurs, l’héritage de la concentration coloniale a fait que la ville apparaît comme un point de concentration sans lien avec le développement du monde rural. Cette conception du pouvoir dans les centres urbains a empêché les initiatives de base ansd les régions environnantes.
En outre, pour qu’il y ait un véritable contrôle de la croissance urbaine, il faut d’emblée améliorer les conditions de vie des migrants. Ralentir la croissance urbaine serait un atout, c’est-à-dire il s’agit de ne pas l aisser la croissance urbaine se localiser dans un seul espace au détriment de la ville qui composent le système urbain.
En d’autre terme, il faut restructurer la ville pour sortir des impasses héritées du passé. Richard Molard avait pressenti cette urgence il y a 30 ans.
« Ce qui manque encore le plus à notre Afrique noir e, c’est la ville, la vraie ville, c’est-à-dire un organisme cohérent de travail et de pensée, doté de son équilibre interne, plus riche de force centrifuge, de rayonnement que de puissance d’attraction, faut de quoi elle serait une perte pour le pays qui la porte »4.
Certes, il parait difficile de maîtriser la croissance urbaine dont les conséquences dramatiques imposent des révisions à toutes les options notamment politiques et économiques. La politique de démarcation de la ville serait nécessaire pour permettre l’élaboration d’une société ou tout ne serait plus concentré dans les quartiers résidentiels.
Enfin, l’intérêt de cet ouvrage c’est qu’il nous situe dans la logique des choses. Autrement dit, le lien entre la ville et la campagne. Et l’image qu’on qualifie les grands centres urbains.

Prendre en compte les enjeux fonciers dans une démarche d’aménagement

Cet ouvrage est la collaboration de plusieurs auteurs notamment : Philippe Lavigne (D), Jacky (B), et Etienne Le roy. Dans cet ouvrage on parle de stratégies foncières et les enjeux dans une démarche d’aménagement.
Certes, le système foncier pose entre autre des problèmes auxquels le monde devait faire face. Ainsi, les auteurs prévoient des méthodes à entreprendre pour le système foncier de bas-fond du Sahel. En effet, puisque nous admettons qu’il y a de complexité de part et d’autre dans le régime foncier, il suffit de s’y intégrer. Cette complexité permettra de mieux analyser d’avantage le système de l’anthropologie du foncier et celui du développement de comprendre lesenjeux fonciers des interventions en aménagement de bas fonds.
Or la question foncière est toujours sous estimée voire négligée dans la plupart des pays du tiers monde. De ce fait, les questions foncières sont très sensibles pour ne pas être prise aux sérieux. Dans la grande île par exemple ce phénomène se voit presque dans toutes les communes.
En outre, les auteurs voient qu’il est utile que les opérateurs de terrain disposent de grilles d’analyse et de repère méthodologiques pour analyser la situation où ils sont amenés à intervenir et en saisir les grands enjeux. Prendre en compte le foncier doit être au cœur de toute démarche d’aménagement.
De tout temps il est nécessaire pour les agents de développement d’avoir un minimum de formation, à l’analyse sociale et à l’en quête de terrain.
Selon les auteurs l’analyse doit baser sur plusieurs niveaux : d’abord un premier repérage peut être fait par l’équipe avec un peu habitude d’ ou de sensibilité et peu suffire à avoir si l’on est a priori dans une confi guration simple qui ne dispose pas de problème particulier ou si au contraire on est dans le cas de configuration complexe demandant une grande prudence et des appuis sociologiques.
Ensuite il est apparu important de mieux comprendre la question foncière et de tenter d’élaborer des outils méthodologiques permettant aux intervenants d’aborder cette question. Dans ce contexte actuel les auteurs prévoient une méthode de sécurisation foncière qui sera basée sur un tripleplans:
– d’une part une reconnaissance des systèmes coutumiers qui réconcilie légalité et légitimité et supprimer la menace permanente qui fait peser l’Etat sur le droit.
– d’autre part articuler et hiérarchiser les instances habilitées à arbitrer les litiges fonciers.
– enfin ouvrir une possibilité de reconnaissance juridique et administrative des arrangements locaux aussi transaction entre individu.
La mise en application de ces trois plans pour la sécurisation foncière permet de sortir de la dichotomie des normes foncières.
En somme, toutes solutions demanderaient une clarification des politiques foncières et de politique de décentralisation, ains que les liens entre les deux.
C’est dans cette perspective que nous devons entreprendre les enjeux fonciers et la mise au point d’une démarche d’aménagement en vue de mieux organiser l’espace.
De toute évidence il est souhaitable qu’on propose une démarche pratique pour identifier assez tôt les enjeux fonciers et adopter une méthodologie simple qui sera à la portée des gens pour un meilleur aménagement du territoire.
A travers ces remarques on voit bel et bien que les auteurs ont bien analysé la situation qui prédomine dans le bas-fond.
Cette situation est presque similaire que celle qu’on rencontre dans presque toute l’Afrique Noire. A cet égard, le problème que connaît l’Afrique noire en matière d’aménagement suscite une réflexion très poussée inaf de parvenir à un consensus en matière d’aménagement du territoire.
Enfin l’intérêt de cet ouvrage et de nous analyser sur ce qui se passe dans le bas-fond et en même temps comment resolver les enjeux onciersf à partir des démarches d’aménagement.
Certes, l’aménagement du territoire nécessite un effort considérable pour parvenir au but.

Le foncier à Madagascar

Cet ouvrage est la participation de plusieurs auteurs qui ont beaucoup réfléchi sur la question foncière à Madagascar. Ces auteurs sont : RAZAFITSEHENO (E), RAZAFIRISON (S), MALDIDIER (C). Dans cet ouvrage, les auteurs nous présentent 96 références c’est-à-dire des textes parlant le régime foncier à Madagascar. Sur cet aspect, les auteurs ont misé leurs efforts pour nous présenter les panorama le plus complet de la connaissance sur le foncier à Madagas car. En quelque sorte on voit ici un document qui a été conçu formellement pour répondre une demande généralisée d’information et de connaissance sur les questions foncières à Madagascar.
En grosso modo les auteurs nous font comprendre : comment fonctionne le régime foncier à Madagascar ? et quelles sont les solution s le plus possible pour remédier le régime foncier ?
En effet, le système foncier à Madagascar existant depuis belle lurette. Au temps du royaume on a vu que Andrianampoinimerina avait établi une organisation foncière par le contrôle de l’espace.
En plus l’annexion de Madagascar en 1896 l’espace foncier est sous le contrôle de l’administration coloniale. Ce fut le temps de la compagnie des Indes. Après l’indépendance le régime foncier est sous le contrôle de l’Etat malgache. Ceci dit, les travaux d’étude et de recherche sont en effet déjà réalisés depuis plusieurs décennies en matière de foncier à Madagascar et ont continué à se faire.
Donc, ceci voudra dire qu’il y a beaucoup de choses à revoir afin de pouvoir éviter tout éventuel conflit. Certes, à l’heure actuelle l’administration malgache, les projets de développement cohabitent ensemble pour voir les modalités et les procédures pour aborder les problèmes fonciers à Madagascar, et le processus du développement en matière d’aménagement.
Les auteurs insistent surtout sur le fait que les difficultés résident autour de la complexité des pratiques et du régime foncier surtout la lourdeur de la procédure d’immatriculation.
Bref, le blocage subsiste car les migrants ont toujours des difficultés d’accès à la terre et le flou des droits traditionnels quant aux impressions juridiques et topographiques demeurent.
Si nous prêtons attention sur une analyse urbaine on s’aperçoit, qu’il y a une très forte dans le milieu urbain. D’où le contrôle de la natalité s’avère primordial pour structurer la ville selon les réseaux d’infrastructures. La procédure d’aménagement du territoire serait un atout dans une telle structure.
Certes, certaines mesures afférentes à l’urbanisation font souvent peur à la population locale. C’est pour cette raison que les auteurs proposent certains éléments à considérer pour améliorer le régime foncier. Ces émentsl ne sont que : le statut du terrain, les modes de consécration du droit foncier de propriété, la notion de propriété coutumière et la propriété individualisée et l’immatriculation des immeubles relevant du domaine public sur demande de l’Etat.
A notre avis si on arrive à faire de telle sorte qu e ces éléments soient respectés on arrivera quand même à gérer la gestion foncière urbaine. Car les problèmes fonciers se rapportent aux problèmes domaniaux, les non-maîtrises de l’occupation illicite dans le centre urbain. Alors que le développement urbain requiert une sécurisation foncière. Toutes ces mesures que nous jugeons prioritaire pour assurer un développement équilibré que possible de l’agglomération constituent un complément logique des perspectives généralisées tracées sur le schéma ecteurdir et porte sur les aspects suivants : voirie, drainage, assainissement, eau, électricité. En d’autre terme, les auteurs appuient l’idée selon laquelle que les autorités compétentes devraient veiller à la mise en application de certaines mesures afin que le centre urbain présentent des intérêts particuliers.
En outre, nous proposerions d’accélérer la procédure du schéma directeur et un réaménagement suivi avec sans l’aide financière extérieure. Enfin pour remédier le régime foncier à Madagascar, les auteurs englobent les idées directrices sous un système de recommandation qui s’inscrit dans un cadre générale d’une politique d’appui au développement local, régional et national et de ladécentralisation de la gestion des ressources naturelles et les problèmes du développement devront être privilégiés par rapport à des approches strictement « environnement ales ».
Ceci voudra dire que les réformes tant au niveau de l’administration que du régime foncier vont aider à améliorer la gestion foncière urbaine. La révision progressive du taux de l’impôt foncier, sa répartition entre les collectivités territoriales et l’Etat seraient bénéfique à une telle stratégieLes. opérations « conservation des sols » devront être régionalisées prendre compte les us etcoutumes locales. Donc on voit que ces mesures concernant l’organisation de la mise en œuvre du projet sont nécessaires pour améliorer la qualité de la gestion foncière urbaine.

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Les paysages urbains

Dans cet ouvrage, Sylvie Rumbert parle d’un essai des psychanalises des formes urbaines contemporaines. Ces formes on les saisit selon plusieurs regards.
L’étude des formes semble nécessaire pour qu’on identifie les inséparables fonctions actuelles ou passées. Et chaque regard a sa spécificité pour donner une définition à la ville. C’est ce qui rend d’ailleurs difficile à la définition d’une ville.
En effet, ce qui est essentiel c’est que la ville apparaît beaucoup plus faite d’idée. Ainsi, toutes ces formes et ces idées divergent de part et d’autre. C’est ce qui conduit à une atrophie de la ville. Cette atrophie engendre peu à peu une indifférence générale pour les choses de la cité. De toute évidence celle-ci risque de vouer à l’échec dans la plupart de cas.
L’auteur de cet ouvrage insiste surtout le fait que tout urbanisme débouche sur la politique qui est elle-même un reflet plus ou moinsdéformé d’idéologies variées. En un mot les paysages urbains sont faits d’un ensemble de formes dont chacune est porteuse de signification. C’est ainsi d’ailleurs que ces fo rmes ne sont pas tous perçus au même niveau. Alors, le paysage urbain de signe culturel ou psychique est un support indispensable au repérage, non seulement de l’individu mais des citoyens d’un même pays partant d’une conception idéologique les politiques d’aménagement du territoire s’accompagnent de toute une série d’outil législatif stimulant qui cherche à favoriser le développement de la ville. Pour faire l’œuvre législatif l’auteur met l’accent sur les structures régionales ou de financement.
Mais il arrive parfois que les compromis idéologiques mise en forme aboutissent à des contradictions économiques. La question est de savoir : comment concilier l’idéologie garantissant la propriété privée et clel qui peut favoriser l’extension des logements sociaux ? Cette question semble difficile dans la mesure où les plans urbains en oublient la nature physique et humaine. En outre, le fait de saisir plus rapidement la complexité de processus d’urbanisation et leurs conséquences, les théoriciens des paysages urbains construisent des modèles, soit graphique, soit mathématique.
Ces modèles permettent de stimuler la quantité de al situation. C’est-à-dire prévoir par expérience ces résultats de plusieurs politiques. En d’autre terme, les théoriciens expliquent la ville à partir d’une construction int ellectuelle. Cette construction peut s’exprimer sous forme de concept d’hypothèse, de théorie de loi. L’idée fondamentale de théoriciens et qu’il n’y a pas de paysage isolé et indépendant. En un mot chaque élément est lié à d’autre. A travers toutes ces remarques on voit que le paysage urbain est un tout qui change avec les générations. De telchangement d’observation courante sont dus à la fois des mutations sociales et des déplacements de fonction urbaine. Or mutation et déplacement obéissent à certains mécanismes plus ou moins cycliques.
Ces mécanismes se déroulent sur deux plans selon l’auteur :
– au niveau individuel
– au niveau collectif
A cause de ces cycles, les besoins en locaux d’habitat et de travail sont appelés à varier au cours d’une génération. Pour répondre à esc variations Sylvie Rimbert nous montre que les architectes et les ingénieurs ont pensé à deux types de constructions celui de :
– bâtiments polyvalents
– cellules adaptées
L’auteur avance aussi l’idée selon laquelle les variations cycliques se dessinent actuellement au niveau des administrations. C’est-à -dire l’idée de la ségrégation par âge et par revenu. Pour ce qui est de processus évolutif d’ensemble dans leur déplacement ils entraînent la mutation des quartiers qui abritent. De telle migration laisse généralement derrière elle des paysages visuels qui, dans la mesure où ils étaient spécialisés, sont particulièrement difficiles à convertir et qui dès lors se dégradent très vite.
L’étude qui a adoptée l’approche théorique parte de la construction d’un modèle puis le confronte à la réalité pour contrôler dans quelle portion l’hypothèse est vérifiée et dans quelle mesure les résidus non expliqués peuvent conduire à des nouvelles hypothèses.
Enfin, la communication, et le message de sensibilisation qu’ils se déplacent au niveau des quartiers de la commune, de la commune urbaine devraient effacer l’obscurantisme qui règne en matière d’aménagement du territoire. Les aspects de la crise urbaine contemporaine passe par le manque de « transparence » dans l’information que les grandes concentrations devraient au contraire faciliter la tâche.
Mettre l’urbanisme à l’apportée d’un peuple est une tâche civique et éducative au moins aussi importante que l’enseignement du latin disait Sylvie Rimbert.

La dynamique urbaine

Dans cet ouvrage Claude Chaline porte une analyse globale et générale sur les milieux urbains. Il insiste surtout sur de vaste champ de modification plus ou moins profonde, qui depuis une vingtaine d’années, caractérisent les villes dans leur centre et leur quartier relativement ancien. L’objectif de cet ouvrage est de saisir dans leur contexte spatial temporel, économique et culturel les transformations qui bouleversent actuellement la vie urbaine.
En effet, les impacts de la dynamique économique etsociale continuent d’affecter la périphérie urbaine par le processus d’urbanisation nouvelle. Et ceci entre dans une nouveau déplacement et les effets vont être sentisd’abord aux centres puis à l’ensemble de tissu urbain.
Tel est le cadre d’analyse de cet ouvrage d’initiat ion qui appréhende la transformation, mutation, reconversion de toute nature, ayant par objet l’espace déjà bâti ou urbanisé. Pour bien illustrer ces faits, Claude Chaline a fait référence au phénomène de « city » à Londres mais aussi à Paris lors de la révolution industrielle. Cette nouvelle ère a provoqué un changement de profonde mutation au cœur des agglomérations. En fait, il y a toute une série d’histoire qui reste à faire des relations existantes entre les rythmes urbains et les rythmes économiques.
Or toute la ville s’inscrit dans des espaces des dimensions régionales nationales, et continentales dont elle enregistre les transformations démographiques, sociales, technologiques et économiques. Chacun de ces éléments détient dans le cadre d’une agglomération donné un potentiel propre de développement. De toute évidence Claude Chaline met en évidence les forces exogènes et endogènes comme étant les moteurs de la dynamique urbaine.
En jetant un regard net sur la ville on s’aperçoit que les forces qui les composent déterminent les flux polarisés par chaque agglomération et en règlent l’attractivité ou découlera l’intensité de la dynamique, tendant à remettre en cause l’équilibre de l’espace déjà bâti.
En un mot, toute ville est partie intégrante d’un environnement extérieur aux dimensions multiples. Les données de nature politique peuvent fortement modifier l’environnement global en créant ou non les conditions d’une attractivité favorable aux investissements ainsi qu’à des locations variées.
Effectivement, des mouvements intra-urbains ont eu lieu de part et d’autre. D’où on assiste à une mobilité résidentielle de citadin. Pour bien témoigner cela, l’auteur nous présente un pourcentage plus précis.
Aux Etats-Unis par exemple, 18% des ménages en moyenne changent de domicile chaque année. Il est clair que la liberté de choix n’est le fait que des catégories des citadins ayant dépassé un certain seuil de revenu.
Il convient également de rappeler l’impact, les effets d’inductions et des nouvelles technologies et des nouvelles infrastructures en particulier dans le domaine de transport urbain. Ainsi chaque société projette sur le sol urbain ses modes d’utilisation de l’espace, ses structures sociales et ses mentalités et chaque génération correspond un équilibre que les instruments technologiques tend en tout d’abord de concrétiser.
A partir d’une évaluation de divers types de transformation pouvant affecter l’espace urbanisé, l’auteur envisage les conditions préalables, les mécanismes logiques, les interventions volontaires et les expressions des intérêts particuliers qui réaniment indéfiniment le cadre bâti et ses usagers.
Selon l’auteur, pour évaluer la dynamique urbanisée il faut tenir compte plusieurs éléments notamment :
– occupation et affectation des sols
– aspect morphologique de l’environnement urbain
– la pratique changeante de la ville
– les densités résidentielles et les diverses donnéesrelatives aux ménages. A notre avis, on croit que l’auteur a bien analysé ces faits. Car d’une part ses éléments s’inscrivent dans un modèle étatique dea ldynamique urbaine, et d’autre part ils nous donnent l’idée et la nature de la ville.
En somme, les manifestations les plus évidentes de transformation urbaine concernent les substitutions, transfert d’affectation du cadre bâti et les usages successifs de l’espace urbain. Cependant, dans un certain cas, la ville est un champ conflictuel ou s’affrontent les intérêts divergent éventuellement marqué pars de discours hautement qualitatifs.
Enfin, l’auteur dans cet œuvre identifie les multiples voies selon lesquelles s’exprime la dynamique de la forme urbaine et de tout ce qui habite ou de ce qui l’anime. Dès lors, plusieurs voies s’ouvrent pour explorer les modalités et les significations des dynamiques historiques ou contemporaines. On observe aussi d’autre approche que l’on peut dire socio-économique qui se situe d’emblée au niveau de l’explication globale et pour lesquels les forces motrices sont appelées à jouer un rôle très déterminant sur la structure urbaine.

Table des matières

Introduction
Première partie : Approche méthodologique et mise au point d’une bibliographie sélective commentée
Chapitre I : Méthodes d’investigations
I.1. Choix du terrain
I.2. Raison d’ordre politique
I.2.1. Raison d’ordre démographique
I.2.2. Raison d’ordre économique
I.3. Choix du sujet
I.3.1. Approche méthodologique
I.3.2. Recherche bibliographique
I.3.3. Enquête sur terrain
I.3.3.1. Espace urbain conçu comme étant un soutien
I.3.3.2. Espace urbain conçu comme étant un produit
I.3.3.3. Espace urbain conçu comme étant un enjeu
I.4. Enquêtes directes auprès des informateurs
I.5. Dépouillement des documents officiels
I.6. Problèmes rencontrés
I.6.1. Problèmes d’ouvrages
I.6.2. Problèmes sociaux
I.6.3. Problèmes financiers
I.7. Rédaction finale
I.8. Elaboration des cartes
Chapitre II : Source et bibliographie sélective
Ouvrages généraux et articles
Documents officiels
Textes légaux et réglementaires
Chapitre III : Commentaire bibliographique
III.1. La ville en Afrique Noire
III.2. Prendre en compte les enjeux fonciers dans une démarche d’aménagement
III.3. Le foncier à Madagascar
III.4. Les paysages urbains
III.5. La dynamique urbaine
Deuxième partie : Résultat partiel
Chapitre IV : Modèle étatique d’une organisation de l’espace
IV.1. Aperçu historique et délimitation géographique de Tuléar
IV.2. Contrôle de la croissance urbaine
IV.3. Plan d’urbanisme
IV.3.1. L’héritage colonial
IV.3.2. Le contenu du plan d’urbanisme
IV.3.3. Permis de construction
IV.4. Autorisation de lotissement
IV.4.1. Autorisation de démolir
IV.5. Redressement de la capacité d’administration
IV.6. Organiser les plates-formes de concertation pour clarifier les règles foncières
IV.7. Prévoir des sessions à l’endroit de certains personnels de la commune et de perfectionnement pour ceux des services des Domaines et de la Topographie
Chapitre V : Adopter une politique foncière urbaine
V.1. Mise en oeuvre d’un programme national de concertation des droits et d’apurement foncier
V.1.1. Immatriculation collective
V.1.2. Opération domaniale concertée (ODOC)
V.1.3. Cadastre
V.1.4. Attribution d’un titre
V.2. Sécurisation foncière
V.3. Augmentation des capacités des tribunaux terriers ambulants
V.4. Instauration d’un programme d’action foncière pour la commune urbaine de Tuléar
V.5. Etudier les modalités et les procédures pratiques de transfert des terrains domaniaux à la commune urbaine
Chapitre VI : Amélioration de l’accès foncier
VI.1. Stratégie de la satisfaction des besoins fonciers
VI.2. Publication des sols en milieu urbain
VI.3. Prérogative de la puissance publique dans l’acquisition des sols urbains
VI.4. L’accès aux nationaux dans l’appropriation des sols
VI.5. Modernisation de la gestion foncière
VI.6. Disposition visant à assurer l’accès à la terre
VI.7. Faciliter l’accès de tous les groupes socio-économiques à la propriété foncière et leur assurer la sécurité d’occupation
VI.8. L’importance de la commune urbaine en matière d’urbanisme et d’action foncière
Chapitre VII : Mise en place d’une politique de restructuration
VII.1. Moyen d’assurer la disponibilité de logements
VII.2. Faciliter la production de logements au niveau communautaire
VII.3. Assurer un bon fonctionnement du marché foncier
VII.4. Amélioration de la gestion des déchets urbains
VII.5. La voirie
VII.6. Assainissement et alimentation en eau
VII.7. Restructuration de l’aménagement urbain
Chapitre VIII : Lutte contre la pauvreté urbaine
VIII.1. Programme urbain de lutte contre la pauvreté
VIII.1.1. Amélioration de la performance économique
VIII.1.2. Développement du service essentiel de base
VIII.1.3. Amélioration de la gouvernance urbaine
VIII.1.4. Augmentation du cadre de vie et d’habitat
VIII.1.5. Consolidation de l’intégration sociale
Conclusion

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