Approche empirique sur l’exportation: cas de la pomme de terre

LE PROTECTIONISME ET LE LIBRE ECHANGE

Le protectionnisme

Les avantages du protectionnisme

Le protectionnisme constitue une frontière terrestre et maritime qui défend le pays contre une invasion des produits étrangers. Cette défense, qui doit aussi dépister les contrebandes et use parfois de la force, emploie des armes financières: les droits de douane.
L’application de ces droits de douane vise deux buts différents : d’une part, il procure des ressources importantes à l’Etat. Mais ce but n’est que secondaire, car d’autres impôts pourraient s’ajouter aux droits qui frappent les produits importés. D’autre part, il protège les produits de l’agriculture et de l’industrie nationale. C’est une mesure défensive et aussi l’activité principale de la douane.
Prenons l’exemple suivant : le prix de vente d’un article est de 100 Euros sur le territoire local. Un producteur étranger présente à la frontière le même article à 75 Euros. Le commerçant et le consommateur donneront, à qualité égale, la préférence au produit étranger.
Pour que le produit continue de se vendre, l’Etat frappera le produit étranger concurrent d’un droit de douane minimum de 25 Euros ou plus, s’il veut évincer totalement la concurrence.
On peut dire alors que le système protectionniste donne un avantage à celui qui le pratique, car cela leur évite le désagrément de se trouver supplanté, sur le marché intérieur, par desproducteurs étrangers.

La nécessité du protectionnisme

Certains auteurs du XIXéme siècle affirme cette nécessité du protectionnisme. En effet, Friedrich List reconnaît que le libre échange procure des avantages en terme de prix mais il est nécessaire de considérer l’appareil industriel national. C’est-à-dire qu’il faut faire la part entre les avantages à courte échéance de libre échange et les désavantages à long terme qui nuisent au développement de l’appareil productif.
Ainsi, pour développer les forces productives, il peut être nécessaire de protéger les industries naissantes de façon qu’elles ne soient pas étouffées par la concurrence étrangère avant d’être arrivées à maturité. prend l’exemple de l’entreprise américaine qui devrait opter pour une politique protectionniste afin de la protéger de la concurrence britannique et ainsi de fournir à l’Etat des recettes grâce au droit de douane.
On distingue différentes formes de protection. Il ya la protection par les prix qui se présente par la mise en place d’une taxe sur les produits étrangers, ou par l’abaissement des tarifs douaniers sans disparition des droits de douane. Ily a également la protection par la quantité, la protection indirecte (barrière administrative) et la protection effective, c’est-à-dire, la variation relative de la valeur ajoutée lorsque le pays passe du libre échange vers le protectionnisme.
En un mot, le protectionnisme permet à un pays d’augmenter ses recettes et de se défendre de la concurrence étrangère. Ce système peut aussi lui permettre de se protéger contre l’importation c’est-à-dire, d’augmenter les exportations et de diminuer les importations.

Le libre échange

Une mesure protectionniste procure de gros bénéfices à un petit nombre d’individus et cause à un très grand nombre de consommateurs un léger dommage. Cela rend difficile la pratique de cette mesure. D’où la naissance du libre échange.

Les auteurs en faveur du libre échange

Certains auteurs affirment, d’une part, que la concurrence étrangère est un excellent stimulant à la production nationale. En effet, les producteurs gardent leur supériorité de qualité. D’autre part, quand un pays ne produit plus et qu’il achète tout dehors, les importations subissent une telle hausse qu’elles en deviennent presque impossibles. Ce pays est obligé, malgré lui, de se remettre à produire. Le cas s’est produit durant les deux dernières guerres. Plus sûrement que le droit de douane, le jeu de change rétablit l’équilibre des entrées et des sorties. , la balance des comptes s’équilibre automatiquement, aucun déficit durable n’est donc à craindre. En effet, un déficit provoque naturellement des sorties d’or détenu dans le pays. De ce fait, les prix intérieurs diminuent. Le pays peut donc exporter davantage et importer moins. Ce mécanisme autorégulateur joue aussi en cas d’excédent. On peut dire alors qu’en situation de libre échange, les balances commerciales sont toutes équilibrées sur le long terme.

Les avantages tirés du libre échange

Le libre échange évite les pertes d’efficience associées au protectionnisme, c’est-à-dire qu’il produit des gains supplémentaires par rapportà la simple élimination des distorsions de consommation et de production. Le libre échange n’est pas non plus une politique parfaite.
Des économistes maintiennent cependant qu’il est d’habitude préférable à toute autre politique en faveur de laquelle les gouvernements se décideraient vraisemblablement.
L’argument d’efficience en faveur du libre échange est simplement l’envers du coût bénéfice d’un droit de douane. En effet, un droit de douane cause à l’économie une perte nette. Il cause cette perte en provoquant des distorsions dans les incitations auxquelles le producteur et le consommateur répondent. Inversement, le progrès du libre échange élimine ces distorsions et accroît le bien être national.
Contrairement au protectionnisme, le libre échange permet de réaliser une économie d’échelle, c’est-à-dire qu’un marché protégé ne se borne pas à fragmenter la production internationalement, en réduisant la concurrence et en augmentant le profit, il permet aussi à un nombre trop grand de firmes d’entrer dans l’industrie protégée. En raison de la prolifération des firmes sur des marchés intérieurs étroits, l’échelle de production de chaque pays devient inefficiente.
Le libre échange incite les entreprises à chercher de nouvelles manières d’exportation et de concurrencer l’importation. En effet, le libre échange leur donne l’opportunité de s’initier à une nouvelle technique.
On peut citer alors les avantages suivants du libreéchange par rapport au protectionnisme:
– Pas de perte de surplus (notamment pour les petits pays) ;
– Gains additionnels (économie d’échelle) ;
– stimulant de la concurrence ;
– On évite le marchandage politique.
Bref, on peut dire que, que ce soit le protectionnisme ou le libre échange, il y a toujours un gain pour le pays. Le protectionnisme permet à l’Etat d’augmenter ses recettes par l’intermédiaire des droits de douane et de se protéger contre l’importation, et le libre échange permet d’avoir des gains supplémentaires. Mais pour les pays en développement comme Madagascar, le libre échange est plus bénéfique parce que cela lui permet d’effectuer une économie d’échelle, et de faire une spécialisation sur la production d’un bien. Que peut-on dire alors sur les théories des échanges internationaux?

LES THEORIES DES ECHANGES INTERNATIONAUX

Les théoriciens du commerce international tentent d’expliquer pourquoi les pays s’échangent entre eux. La première raison soulignée concerne leurs différences, qui s’expriment par les prix relatifs différents des produits. La théorie essaie d’expliquer le réel complexe par l’imaginaire simple. Ainsi, dans le premier modèle de l’échange international, celui de David Ricardo, les différences de productivité et de qualité du travail seront considérées comme le déterminant essentiel de la différence de coût. Cette vision de Ricardo amène d’autres visions comme celle de E. Heckscher et B. Ohlin qui ont centré des différences de coûts sur les différences de quantité de facteurs de production possédés par les divers pays.

LES THEORIES CLASSIQUES DES ECHANGES INTERNATIONAUX

Ricardo et les théories des coûts comparatifs

La théorie de l’avantage absolue d’Adam Smith

Cherchant à défendre l’idée de libre échange, Adam Smith montre, à la fin du XVIIIème siècle, qu’un pays ne doit pas hésiter à acheter à l’extérieur ce que les producteurs étrangers peuvent produire à meilleur compte que les producteurs nationaux. Le pays qui vend à un autre pays possède ainsi un avantage absolu pour ce produit. Smith indiquait alors qu’un pays devait se spécialiser dans la production de bien pour lequel il possédait un avantage absolu et acheter tous les autres biens. L’avantage absolu peut être illustré par l’exemple suivant. On considère deux pays partenaires à l’échange, ou deux groupes de pays : nord et sud,et deux secteurs ou deux produits : les voitures et le textile. Les coûts sont identiques en terme de nombre d’heures de travail requis pour produire une unité du produit considéré ; ce rapport est appelé coefficient input/output. Prenons l’exemple suivant (Tableau 1) :

Les théories des valeurs internationales de Stuart Mill

Théorie

Après Adam Smith et Ricardo, Mill a repris l’exemple de Ricardo sur les avantages comparatifs. En 1848, John Stuart Mill affirme que les rapports d’échange reposent aussi sur l’évolution de la demande extérieure. L’analyse de Ricardo, en privilégiant le coût de production des biens, ne considère que l’offre. Mais le bénéfice à atteindre par l’échange international dépend aussi de la demande. Pour Mill, l’échange le plus favorable est celui qui, tout en restant dans la fourchette des rapports de coûts comparatifs de chaque pays, porte sur les marchandises dont la demande étrangère est plusforte.

Correction de Stuart Mill sur Ricardo

John Stuart Mill a pris l’exemple suivant pour illustrer sa théorie. En effet, il a corrigé la théorie de Ricardo sur les avantages comparatifs(tableau n° 3) :

LA THEORIE SUEDOISE

la théorie d’Hecksher – Ohlin : Dotation en facteur de production et échange international.

La base de la théorie des dotations de facteurs

L’hypothèse de cette théorie est que « les prix des marchandises sont exprimés en monnaie mais non pas en quantité de biens abandonnés ».
La question qui se pose est « pourquoi les prix sont-ils différents entre les deux pays? ». Les différences sont exprimées par les différences de ressources que l’on appelle : dotation en facteur de production.
Ainsi la théorie d’Hecksher et Ohlin stipule que « Chaque pays a un avantage à se spécialiser en fonction de sa dotation initiale en facteur de production. » C’est-à-dire, exporter les biens demandant des facteurs de production abondants chez lui et importer les marchandises pour lesquelles les facteurs de production sont rares. Cette échange va bénéficier aux pays participants et la spécialisation au niveau des facteurs va entrainer une uniformisation entre les pays.
Le modèle de base de cette théorie a aussi poursuivi la théorie de l’avantage comparatif de Ricardo. En effet, cette théorie stipule que : « les différences de dotations de facteurs sont à la source des avantages comparatifs. » Les pays sont supposés ne pas avoir les mêmes dotations relatives des facteurs et donc ne pas obtenir les mêmes coûts relatifs de production pour les produits. Deux facteurs de production sontretenus : le capital et le travail.
Prenons par exemple les pays du Nord et les pays duSud. Si les pays du Nord ont un stock de capital supérieur à celui du Sud, les pays du Nord abondent relativement en capital et les pays du Sud en travail.
On peut dire alors que pour cette théorie, un pays a un avantage comparatif dans le produit qui utilise intensément le facteur pour lequel il y a une abondance factorielle relative par rapport à son partenaire commercial.

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Vérification de la théorie Suédoise : le paradoxe de Leontief

Comme la théorie des productions de facteur est une de celle qui a exercée la plus grande influence dans l’analyse économique internationale, elle a fait l’objet de tests empiriques étendus.

Paradoxe de Leontief

Dans les années 50, Leontief est le premier auteur qui tenta de tester le modèle d’Hecksher et Ohlin. Partant du principe que les Etats – Unis abondaient en capital, il mit au point un test devant déterminer si les exportationsaméricains étaient intensives en capital que les importations. Le résultat de son test a montré que les exportations sont moins intensives en capital que les importations. Ce résultat est connusous le nom de « paradoxe de Leontief».
Il constitue le test empirique le plus important contre la théorie des proportions des facteurs. En effet, Leontief a établi son calcul sur 200 industries. Il sépara d’abord les industries exportatrices ayant un solde commercial positif des industries importatrices ayant un solde commercial négatif. Puis il supposera que les exportations diminuaient de 1 million de dollars et les importations augmentaient de 1 million de dollars. Il calcula alors la diminution et l’augmentation des besoins en capital et en travailliées à ces variations. C’est à partir de ces calculs qu’il a démontré que les exportations sont plus intensives en travail que les importations. De nombreux auteurs ont alors tenter d’appliquer cette théorie sur d’autre pays comme l’Inde, la France, le Japon…

Les dépassements du paradoxe de Leontief

A la suite de Leontief, certains économistes ont rejeté la théorie d’Hecksher- Ohlin, pensant qu’elle avait été invalidée par le test de Leontief. Cependant la plupart des chercheurs ont tenté de trouver une réponse à ce paradoxe, soit en critiquant le test lui-même, soit en essayant de dépasser les contraintes des hypothèsesdu modèle théorique.
Leontief, lui-même, a tenté de donner une explication. Arguant en fait qu’un travailleur américain vaut trois travailleurs étrangers, il conclut alors que les Etats-Unis étaient en fait abondants en travail et non en capital. Ceci est dûà un troisième facteur : l’organisation qui a permis de rendre le travail plus productif qu’ailleurs.
Une partie des tests contemporains a dépassé le paradoxe de Leontief en ajoutant un certain élément à la théorie d’Hecksher- Ohlin, notamment en enrichissant la notion de facteur de production. De nombreuses analyses sur l’évolution des avantages comparatifs des nouveaux pays industrialisés ont montré que ceux-ci en acquéraient au fur et à mesure que leur dotation en capital augmentait. (ANNEXE 1 : exemple de la Corée du Sud).
Que ce soit dans la théorie de Ricardo ou la théorie d’Adam Smith, l’ouverture internationale est importante pour un pays. Cela lui permet de voir dans quelle production il doit se spécialiser. La théorie d’Adam Smith permet de voirl’avantage absolu. Celle-ci est complétée par Ricardo qui y intègre la théorie de l’avantage comparatif. Hecksher et Ohlin mettent en évidence dans leur théorie les facteurs de production qui permettent à un pays d’avoir un avantage comparatif dans le produit.

INTREGRATION REGIONALE

Comme on l’a déjà vu précédemment, l’ouverture internationale est importante pour un pays. Le concept d’intégration régionale facilite cette ouverture internationale. En effet, ceci permet aux pays membres de diminuer les droits et taxes à l’exportation ou à l’importation. On peut définir cette intégration régionale comme suit : « L’intégration régionale est le fait que des pays signent des accords commerciaux sur une base g éographique. » Madagascar est parmi les pays membres de cette intégration régionale dans le cadre de la COI, la SADC, et du COMESA.

LA PLACE DE MADAGASCAR DANS L’INTEGRATION REGIONALE

Commission de l’Océan Indien (COI)

La COI est une institution régionale qui regroupe en son sein cinq Etats riverains de l’Océan Indien. Madagascar est membre fondateur de l’organisation, créée en janvier 1984 avec les Seychelles et l’île Maurice, rejoints plustard par les Comores et La Réunion (1986). Madagascar réalise 15% de ses échanges commerciaux avec les pays membres. L’île Maurice constitue son principal partenaire au sein de la région. L’accroissement des échanges entre les deux pays est dû à la baisse à 100% des droits de douane entre eux depuis le premier janvier 2000.
L’objectif initial de la COI est la coopération politique, diplomatique, culturelle, scientifique, technique et la coopération dans le domaine de l’agriculture, de la pêche maritime, la conservation des ressources et des écosystèmes.
La coopération régionale au sein de la région est illustrée par des programmes d’intérêt commun des îles financés pour la plupart par l’Union Européenne. Le processus a été renforcé à travers le programme régional intégré de développement des échanges qui a pris fin en Octobre 2000. Elaboré en 1993, le PRIDE avait pour objectif de dépasser les pratiques antérieures caractérisées par la dispersion des efforts dans les interventions ponctuelles qui ne s’appuyaient pas entre elles. Il visait, d’ une part, à améliorer le savoir-faire des opérateurs économiques régionaux dans échanges inter-îles et d’autre part, à les préparer à la globalisation des marchés. C’est également un instrument d’appui aux entreprises exportatrices de la région. Le PRIDE est le principal outil de coopération et d’intégration économiques de la COI.
Les 4 pays ACP de la COI (Maurice, Madagascar, Comores et Seychelles) sont également membres du COMESA. C’est un accord de coopération signé en 1999 entre les deux organisations. Les règles d’origine de la COI ont été harmonisées avec celle de ce dernier.
Les douaniers malgaches ont été formés sur deux mécanismes préférentiels et l’on s’achemine actuellement vers l’union douanière du COMESA.

Le Marché Commun de l’Afrique de l’Est et de l’Ouest (COMESA)

Dans la région, ce groupement régional, composé de 20 membres, est le plus avancé dans le processus d’intégration économique. La mise en place du libre échange (ZLE) en 2000, soit sept années après la création du groupement, dénote cette volonté d’intégration. Madagascar a adhéré au COMESA en 1995, dans le double objectif de réaffirmer son appartenance à la grande famille africaine (OUA de l’époque) d’une part et afin d’intégrer un marché plus vaste de 387 millions de consommateurs, d’autre part. Le pays est également membre de la ZLE avec Djibouti, Zambie, Kenya, Malawi, Maurice, Soudan, Zimbabwe, Rwanda et Burundi.
En vue de mettre en place un environnement propice à la libéralisation du commerce et de l’investissement dans la région, le COMESA s’emploie à :

Table des matières

REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
PARTIE I: APPROCHE THEORIQUE DE L’EXPORTATION
CHAP. I – NOTION DE LA COMMERCE INTERNATIONAL
A- La circulation internationale
1- Historique
2- Importance du commerce international
B- Le protectionnisme et le libre échange
1- Le protectionnisme
2-Le libre échange
CHAP. II – LES THEORIES DES ECHANGES INTERNATIONAUX
A- Les théories classiques des échanges internationaux
1-Ricardo et la théorie des coûts comparatifs
2-Les théories des valeurs internationales de Stuart Smill
3- La théorie des coûts de substitution
B-La théorie Suédoises
1–Heckher-Ohlin: Dotation au facteur de production et échange international
2- Vérification de la théorie Suédoise: Paradoxe de Leontief
CHAP. III- INTÉGRATION RÉGIONAL
A- La place de Madagascar dans l’intégration régionale
1- COI
2- COMESA
3- SADC
B- Les avantages de l’adhésion à un groupement régional
1- Les avantage tirés de l’expérience internationale
2- Les avantages attendues par Madagascar de son adhésion à un groupement régional
PARTIE II: APPROCHE EMPIRIQUE SUR L’EXPORTATION: CAS DE LA POMME DE TERRE
CHAP. I- LES CONTRAINTES AU DEVELOPPEMENT DES EXPORTATIONS DES PRODUITS AGRICOLES
A- Environnement national
1- Difficulté structurelle
2- Infrastructure
3- Transport
B-Environnement international
1- Libre concurrence
2- Mondialisation
CHAP. II- EXPORTATION DE LA POMME DE TERRE VERS L’ILE MAURICE
A- Situation actuelle de l’exportation de la pomme de terre
1- Les pays importateurs de pomme de terre
2- Situation actuelle de l’exportation de la pomme de terre vers l’île Maurice
B- Organisation de la filière
1- L’évolution de l’exportation de la pomme de terre
2- Les problèmes rencontrés par Madagascar pour l’exportation de la pomme de terre
a)- Du point de vue de l’offre
b)- Du point de vue de la demande
d)- Infrastructure
d)- Qualité, quantité, prix
CHAP. III- RECOMMANDATION POUR L’AMELIORATION DE L’EXPORTATION DE LA POMME DE TERRE A MADAGASCAR
A- Du point de vue national
1- Sur la production
a)- offre
b)- Demande
2- Sur l’infrastructure
B- Du point de vue exportation
1- Sur la concurrence étrangère
2- Sur la qualité et quantité
CONCLUSION
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES

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