Apprendre anglais opérationnel

I – TACTIQUE
II – COOPERATION INTERARMES
III –RENSEIGNEMENT
IV TRANSMISSIONS
V – NBC
VI –ARMEMENTS ET MUNITIONS
VII –OPTRONIQUE
VIII – LOGISTIQUE
IX – DROITS DES CONFLITS ARMES
X – ANGLAIS OPERATIONNEL
I – TACTIQUE
1 – METHODE D’ELABORATION DE DECISION OPERATIONNELLE
2 – DESCRIPTION SYNTHETIQUE DU TERRAIN
3 – TABLEAU SYNTHETIQUE MISSIONS CIE/SON
4 – ZA COMPAGNIE
5 – MISSIONS SECTIONS
6 – MISSIONS RENFORCEMENTS INFANTERIE
7 – SYMBOLES ET REPRESENTATIONS
8 – PROCEDURE
9 – CENTRE EVAC
10 – DONNEES SPECIFIQUES (OAP, CDO, OMB)
11 – APPUI CYNOTECHNIQUE

1 – LA MEDO

La Méthode d’Elaboration d’une Décision Opérationnelle du commandant d’un sous-groupement tactique à dominante infanterie

PLAN :
LES PRINCIPES DE LA MEDO
• Un outil de raisonnement
• Place de la MEDO dans le processus décisionnel
• Comment conduit-on l’analyse ?
• L’enchaînement des conclusions
• La MEDO est permanente
• Les étapes de la MEDO
LES PHASES DE LA MEDO
• 1ère phase
• synthèse des conclusions de la 1 phase
• 2ème phase
CONCLUSION
Tableau synthèse de la MEDO
Glossaire
Références :- MEDO approuvée le 20 juillet 2001 sous le n°953 / CDES / CREDAT / B1
– méthode interarmées d’appréciation et de raisonnement sur une situation militaire (MARS), édition 2000
– TTA 106 édition

PREAMBULE
La méthode d’élaboration d’une décision opérationnelle (MEDO) s’est substituée à la méthode de raisonnement tactique (MRT) en 2001. Comme la MRT, la MEDO est un outil d’aide à la réflexion qui permet d’analyser tous les aspects d’une situation tactique afin d’aboutir à des prises de décisions et des choix cohérents.
La MEDO se caractérise par la prise en compte des évolutions actuelles du contexte d’engagement de nos forces:
– l’emploi des forces dans des missions de maîtrise de la violence,
– l’émergence de nouvelles fonctions opérationnelles (ACM, communication, etc…),
– le besoin de cohérence avec la documentation MARS et celle de l’OTAN.
Le document de référence fixe la MEDO employée par un état-major du niveau du groupement interarmes à celui d’une force terrestre. En cohérence avec cette MEDO de référence, la MEDO simplifiée proposée est utilisée au niveau de l’unité élémentaire. Cette MEDO s’adresse au capitaine commandant un sous-groupement tactique à dominante infanterie.
Un outil de raisonnement

LES PRINCIPES DE LA MEDO
La tactique est un art difficile car c’est le domaine de la contingence et de l’incertitude. Les paramètres à prendre en compte sont toujours très nombreux et les interactions entre ces paramètres accroissent la difficulté à comprendre le problème posé.
Pour démêler une situation, l’intuition ne suffit pas. Il faut s’appuyer sur une méthode pour raisonner juste. C’est l’objectif de la MEDO.
A la guerre on fait ce que l’on peut avec ce que l’on sait. L’utilisation de la MEDO présente le deuxième avantage de permettre d’exploiter le maximum de ses connaissances et de ses informations.
Place de la MEDO dans le processus décisionnel
La tactique du capitaine, c’est l’analyse, la décision puis l’expression des ordres. Dans ce cadre, la MEDO est un outil d’aide à la réflexion qui permet d’analyser tous les aspects d’une situation tactique et de prendre des décisions, et dont la finalité sera de permettre l’expression d’ordres cohérents.
Comment conduit-on l’analyse ?
Pour raisonner, on part toujours du connu. Ce connu, ce sont les faits. Un fait est un acte, une action, un événement. On peut également inclure les faits hypothétiques, qui sont des suppositions sur une situation, sur l’ennemi (en terme de moyens ou de capacité par exemple).
Les faits se trouvent dans la connaissance du réel. C’est-à-dire, pour un commandant d’unité, dans sa culture générale et opérationnelle, dans les informations qui lui parviennent, dans le renseignement qu’il acquiert, dans les comptes rendus et dans les ordres qu’il reçoit.
Ce qui importe ensuite, ce sont les conclusions que l’on va tirer de l’analyse des faits. Donc, analyser un fait, consiste à rechercher tout ce qui peut en être déduit, tout ce qu’il implique, tout ce qu’il suppose, tout ce qu’il souligne. Les réponses sont des conclusions.
Les conclusions peuvent être regroupées en 4 domaines :
– les contraintes (ce qui est imposé au chef), d’où des mesures à prendre
– les impératifs (ce que s’impose le chef, les mesures à prendre absolument),
– les besoins particuliers (matériels, hommes, temps, renseignement, précision, etc),
– les demandes (corollaire des besoins).
L’enchaînement des conclusions
Dans le procédé d’analyse, il ne faut pas se contenter de chaque fait étudié isolément. Il y a évidemment des liens de causalité, des liens logiques entre eux, mais également entre certains faits et certaines conclusions. Il faut retenir qu’une conclusion en appelle une autre. Il s’agit donc, pour être le plus exhaustif et le plus précis dans son analyse, de confronter les faits entre eux, les faits et les conclusions, les conclusions entre elles. C’est une démarche qui se fait naturellement et qui permet d’étoffer son raisonnement.

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