APPRECIATION DE LA GESTION ET DU MODE DE
FINANCEMENT
Théorie sur la comptabilité
Définition Première définition
Le nouveau plan comptable(2005) définit la comptabilité comme « un système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, évaluer, d’enregistrer des données de base chiffrées ou non, correspondant aux opérations de l’entité et de présenter des états financiers donnant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, de la performance et des variations de la situation financière de l’entité à la date de clôture des comptes. » Deuxième définition (Source: Lexique de Gestion 7e édition) : La comptabilité est aussi une technique de mesure qui constate, enregistre et mémorise l’activité économique d’un agent économique, privé ou public ou de la nation. Elle est destinée à servir d’instrument d’information à l’agent lui-même, ou au public, en vue soit de répondre à l’obligation légale et fiscale, soit de l’analyse de la gestion et de la prévision. Elle désigne aussi l’ensemble de livres et documents comptables d’une entreprise ou d’un particulier. La comptabilité reflète l’image fidèle de l’entité ainsi qu’une traduction exacte de sa situation économique et financière.
Caractéristiques de la comptabilité
Types de la comptabilité
Trois grands types de comptabilité sont à distinguées, à savoir : privé, public et national – La comptabilité privée comprend, d’une part, la comptabilité générale dite encore comptabilité commerciale ou comptabilité financière et, d’autre part, la comptabilité analytique ou comptabilité industrielle dite aujourd’hui de comptabilité de gestion ; – La comptabilité publique détermine les recettes et dépenses de l’État et des autres collectivités publiques. En France, elle utilise le principe technique de la comptabilité simple pour les comptes de prévision (budget), et celui de la partie double pour les comptes d’exécutions ; – La comptabilité nationale agrège, au niveau d’un pays, les comptabilités publiques et les comptabilités privées pour donner l’image de la situation économique du pays.
Principes fondamentaux de la comptabilité
Le PCG 2005 a retenu huit(8) principes comptables fondamentaux à savoir : – principe d’indépendance des exercices : le résultat de l’exercice est indépendant de celui qui le précède et de celui qui le suit. L’exercice ne prend en charge que les transactions qui lui sont propres. Les informations, telles celles concernant l’exercice après la clôture des comptes doivent être rattachées aux états financiers de cet exercice.
-principe de prudence : la prudence est l’appréciation raisonnable des faits, dans des conditions d’incertitude afin d’éviter le risque de transfert sur l’avenir, d’incertitude présente susceptible de grève le patrimoine ou le résultat de l’entité, autrement dit, les risques relatifs à un exercice. -Principe d’importance relative : Les états financiers doivent mettre en évidence toute information significative, c’est-à-dire toute information pouvant avoir une influence sur le jugement que les utilisateurs de l’information peuvent porter sur l’entité. Les normes comptables ne sont pas censées s’appliquer aux éléments sans importance significative ; les éléments de compte sont regroupés sur la base de ce principe, en d’autres termes, la comptabilité n’a donc pas à suivre dans le détail ou l’aide de comptes spécialisés pour les mouvements de valeurs n’ayant pas un caractère significatif au regard du but recherché. -principe de permanence des méthodes : La cohérence et la comptabilité des informations comptables au cours des périodes successives impliquent une permanence dans l’application des règles et procédures relatives à l’évaluation des éléments et à la présentation des informations .Toute exception à ce principe ne peut être justifiée que par la recherche d’une meilleure information ou par un changement de la réglementation (comptable et fiscale). -principe de coût historique : sous réserve de dispositions particulières, les éléments d’actifs et de passifs, de charge et de produit sont enregistrés en comptabilité et présentés dans les états financiers au coût historique, c’est-à-dire sur la base de leur valeur à la date de leur constatation, sans tenir compte des effets de variation de prix ou d’évolution de pouvoir d’achat de la monnaie. En vertu de ce principe, les biens et créances figurant à l’actif sont comptabilisés au coût d’achat ou de production, ou à la valeur en monnaie courante de l’époque à laquelle ils sont entrés dans le patrimoine de l’entreprise (Art 3-5 du code de commerce). -principes d’intangibilité du bilan d’ouverture : Le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de l’exercice précédent, il s’agit du bilan de clôture avant répartition. -principe de prééminence de la réalité sur l’apparence : selon ces principes, les opérations doivent être enregistrées en comptabilité et présentées dans les états financiers conformément à leur nature et à leur réalité financière et économique sans s’en tenir uniquement à leur apparence juridique. -principe de non compensation : La compensation entre élément d’actif et élément de passif au bilan ou entre élément de charge et élément de produit dans le compte de résultat n’est pas autorisée, sauf dans les cas où elle serait imposée ou prévue par la réglementation comptable. Des charges et produits liées résultant de transaction et d’événements similaires et ne présentant pas de caractère significatif peuvent être compensés.
REMERCIEMENTS |