APPORT DE LA TOMODENSITOMETRIE DANS LE DIAGNOSTIC DES AFFECTIONS CEREBRALES

 APPORT DE LA TOMODENSITOMETRIE DANS LE DIAGNOSTIC DES AFFECTIONS CEREBRALES

TOMODENSITOMETRIE : PRINCIPE ET TECHNIQUE -PRINCIPE

Le scanner est une technique tomographique radiologique utilisant un tube à rayons X et un ensemble de détecteurs disposés en couronne. Le principe repose sur la mesure, par les détecteurs, de l’atténuation d’un faisceau de rayons X (soustraction entre l’intensité du faisceau avant et après traversée d’un segment du corps). Les tubes à rayons X et les détecteurs tournent autour de la zone à examiner. De multiples profils d’atténuation obtenus à des angles de rotations différentes sont transformés en nombre et rétro projetés sur une matrice de reconstruction, puis transformés en niveaux de gris qui forment l’image analogique.

CONSTTITUTION DU SCANNOGRAPHE

Il comporte quatre éléments : un système de mesure ; un système de traitement, un système de restitution de données et un système d’archivage. 

LE SYSTEME DE MESURE

Il est constitué par le statif de l’appareil qui comporte le tube à rayons X, les détecteurs et le lit sur lequel est le patient : -le tube à rayons X a une capacité et une dissipation thermique élevées .Il est à anode tournante, foyer fin de l’ordre du millimètre et à émission continue   -les détecteurs sont en céramique et convertissent les photons X en photons lumineux, eux-mêmes convertis en signal électrique par une photodiode .Les scanners actuels sont munis de multiples couronnes de détecteurs (4 à 64). -le lit d’examen est à hauteur variable et se déplace de façon continue pendant la rotation du tube. 

LE SYSTEME DE TRAITEMENT DES DONNEES

Il s’agit d’ordinateurs puissants qui calculent à très grande vitesse la densité élémentaire de chaque pixel de la matrice : tableau composé de « n »lignes et « n »colonnes définissant un nombre de carrés élémentaires appelés pixels. A chaque pixel de la matrice de reconstruction correspond une valeur d’atténuation ou de densité. La console de visualisation et de reconstruction permet d’étudier la densité en un point, en une zone et de faire des mesures de longueur, de surface, de volume, d’agrandir une image. Les reconstructions se font en 2D planes ou curvilignes axiales, sagittales, coronales et en 3D surfacique, MIP : VRT. On atteint maintenant l’isotropie, c’est-à-dire le voxel de taille identique dans les trois dimensions.

LE SYSTEME DE VISUALISATION

Il est formé de claviers servant à étudier les résultats sur des écrans de visualisation et de reconstruction .En fonction de sa densité, chaque pixel est représenté sur l’image par une certaine valeur dans l’échelle de gris. La densité des différents tissus sont comprises entre -1000 UH (Air) à +1000 UH (Os) unités HOUNSFIELD (Figure 1). Lors de la lecture d’un examen, il est nécessaire de faire varier les fenêtres suivant les organes examinés

L’ENREGISTREMENT DES DONNEES

Les images sont reproduites sur des films radiographiques ou du papier à l’aide d’un reprographe ou d’une imprimante laser.                                               

 TECHNIQUES D’EXAMEN 

Le scanner cérébral un examen clé dans le diagnostic, la prise en charge thérapeutique et le suivi des affections encéphaliques. Chaque examen est modulable en fonction des données cliniques et de l’état du patient.

LE POSITIONNEMENT DU PATIENT

Il est installé en décubitus sur la table, les bras le long du corps ; la tête calé dans une têtière, immobilisée et symétrique par rapport au plan de coupe.

LE SCANNOGRAMME

Il est aussi appelé image pilote, scoutview ou topogramme. C’est un profil numérisé du crâne qui le plus souvent permet : – de détecter toutes les sources d’artefacts – de fournir des repères précis pour les plans de coupes.

LE CHOIX DES PARAMETRES

Selon la clinique et la structure qu’il veut visualiser, le radiologue détermine : Le plan de coupe [23] Plusieurs plans de coupe sont réalisés en fonction de repères anatomiques :   -le plan orbito-méatal(OM) ou cantho-méatal : c’est le plan de référence en radiologie conventionnelle, il passe par l’angle externe de l’œil et bord supérieur du conduit auditif externe. -les autres plans sont définis par leur inclinaison par rapport au plan orbitoméatal. Les coupes axiales, on distingue : ¾ Le plan OM-15 degrés : c’est le plan de VIRCHOW qui permet d’obtenir coupes séparant les étages sus et sous tentoriels, les lobes cérébraux et la selle turcique. ¾ Le plan OM-20 degrés : permet l’étude des voies optiques. ¾ Le plan OM+20 degrés : visualise les trous de la base du crâne. Les coupes coronales, qui sont réalisées selon un plan perpendiculaire au plan orbito-méatal : OM-90 degrés. Elles permettent : ¾ d’étudier des structures fines qui sont mal analysées sur les coupes axiales comme la selle turcique ¾ de préciser les rapports d’une lésion visualisée sur les coupes axiales. Les coupes sagittales, plus rarement réalisées. L’épaisseur, l’espacement et la durée des coupes (21, 72) -l’épaisseur : elle varie entre 1 à 10 mm selon la collimation du faisceau incident. -l’espacement : les coupes peuvent être espacées, jointives ou chevauchées. -la durée : la durée d’acquisition des coupes varie entre 2 à 15 secondes.                                 

Les fenêtres 

La fenêtre de densité représente par convention le nombre d’unités HOUNSFIELD que le radiologue décide de visualiser. Elle est caractérisée par : -sa hauteur ou niveau ou level : c’est la valeur centrale des densités visualisées. Un niveau élevé sera choisi pour l’étude des structures osseuses (fenêtre osseuse) et un niveau près de zéro sera choisi pour l’étude des structures encéphaliques (fenêtre parenchymateuse). (Figure 2) -sa largeur ou window détermine le nombre de niveaux de densité. En élargissant la fenêtre le contraste diminue, en la réduisant le contraste augmente.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
1-RAPPELS ANATOMIQUES
1-1) ANATOMIE DESCRIPTIVE
1-1-1) l’encéphale
1-1-2) le système ventriculaire
1-1-3) les enveloppes
1-1-4) les vaisseaux
1-2) ANATOMIE RADIOLOGIQUE
2-TOMODENSITOMETRIE : PRINCIPE ET TECHNIQUE
2-1) PRINCIPE
2-2) CONSTITUTION DU SCANNOGRAPHE
2-2-1) le système de mesure
2-2-2) le système de traitement de données
2-2-3) le système de visualisation
2-2-4) l’enregistrement des données
2-3) TECHNIQUES D’EXAMEN
2-3-1) le positionnement du malade
2-3-2) le scannogramme
2-3-3) le choix des paramètres
2-3-4) l’examen avec contraste
2-4) CONTRE INDICATION ET PRECAUTIONS28
2-4-1) la prémédication
2-4-2) la sédation
2-5) INCIDENTS, ACCIDENTS ET RISQUES DE LA
TOMODENSITOMETRIE
2-5-1) Incidents, accident
2-5-2) Risques de la Tomodensitométrie et Radioprotection3
2-6) QUALITE DE L’IMAGE ET LIMITES DE LA
TOMODENSITOMETRIE
2-6-1) la résolution spatiale
2-6-2) la résolution en densité
2-6-3) les artéfacts
2-7) SEMIOLOGIE SCANNOGRAPHIQUE
2-7-1) la sémiologie normale
2-7-2) la sémiologie pathologique
3-METHODES DIAGNOSTIQUES DES AFFECTIONS
CEREBRALES
3-1) PATHOLOGIES VASCULAIRES CEREBRALES7
3-1-1) LES ACCIDENTS VASCULAIRES CEREBRAUX
HEMORRAGIQUES
3-1-1-1) Les hémorragies sous arachnoïdiennes ou hémorragies méningées
-Aspect clinique des hémorragies méningées
-Aspect tomodensitométrique des hémorragies méningées
3-1-1-2) Les hématomes intra cérébrau
-Aspect clinique des hématomes intra cérébraux
-Aspect tomodensitométrique des hématomes
intra cérébraux
3-1-2) LES ACCIDENTS VASCULAIRES CEREBRAUX
ISCHEMIQUES
3-1-2-1) Aspect clinique des AVCI2
3-1-2-2) Aspect tomodensitométrique des AVCI2
3-1-3) LES THROMBOPLHLEBITES CEREBRALES43
3-1-3-1-Aspect Clinique des Thrombophlébites Cérébrales
3-1-3-2-Aspect Tomodensitométrique des Thrombophlébites Cérébrales
3-2) PATHOLOGIES INFECTIEUSES
3-2-1) LES MENINGITES
3-2-1-1) Aspect Clinique des Méningites
3-2-1-2) Aspect Tomodensitométrique des Méningites
3-2-2) LES SUPPURATIONS CRANIO-ENCEPHALIQUES
3-2-2-1) Aspect Clinique des Suppurations Crânio-encéphaliques
3-2-2-2) Aspect Tomodensitométrique des Suppurations Crânioencéphaliques
-L’ abcès cérébral à pyogènes
-l’empyème sous dural
3-2-3) LES ENCEPHALITES
3-2-3-1) Aspect Clinique des Encéphalites
3-2-3-2) Aspect Tomodensitométrique des Encéphalites
3-2-4) LES PATHOLOGIES INFECTIEUSES LIEES AU VIH
3-2-4-1) la toxoplasmose cérébrale
3-2-4-2) la cryptococcose neuro-méningée
3-2-4-3) la leuco encéphalopathie multifocale progressive
3-2-4-4) l’encéphalopathie liée au VIH
3-3) PATHOLOGIES TUMORALES
3-3-1) Aspect clinique des pathologies tumorales
3-3-2) Aspect tomodensitométrique des pathologies tumorales
3-4) TRAUMATISMES CRANIO-ENCEPHALIQUES60
3-4-1) Aspect Clinique des traumatismes crânio-encéphalique
3-4-2) Aspect Tomodensitométrique des traumatismes
crânio-encéphaliques
3-5) PATHOLOGIES DEGENERATIVES
3-5-1) LES PATHOLOGIES DEGENERATIVES DU CERVEAU OU DEMENCES
3-5-1-1) Aspect Clinique des pathologies dégénératives du
cerveau
3-5-1-2) Aspect Tomodensitométrique des pathologies
dégénératives du cerveau
3-5-1-3) L’Hydrocéphalie à presion normale
3-5-2) LES PATHOLOGIES DEGENERATIVES DU CERVELET ET DU TRONC CEREBRAL
3-5-2-1) Aspect Clinique des pathologies dégénératives du
Cervelet et du Tronc Cérébral
3-5-2-2) Aspect Tomodensitométrique des pathologies
dégénératives du Cervelet et du Tronc Cérébral
3-6) PATHOLOGIES MALFORMATIVES
3-6-1) La Microcéphalie
3-6-1-1) La Craniosténose
3-6-1-2) La MicroEncéphalie
3-6-2) La Macrocéphalie
3-6-2-1) La Mégaencéphalie
3-6-2-2) L’Hydrocéphalie
DEUXIEME PARTIE : NOTRE TRAVAIL
1- METHODOLOGIE
1-1) Les Objectifs
1-2) Le type d’étude
1-3) Le Cadre d’étude
1-4) Les patients et méthode
1-4-1) Les patients
1-4-2) La méthode
1-4-3) Les considérations éthiques
1-5) L’analyse statistique
2-RESULTATS
2-1) DONNEES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES
2-1-1) L’âge
2-1-1-1) Les tranches d’âge
2-1-1-2) Les moyennes d’âge
2-1-2) Le sexe
2-1-3) La situation matrimoniale
2-1-4) Le niveau d’instruction
2-1-5) La zone d’origine des patients
2-2) DONNEES CLINIQUES
2-2-1) Les antécédents personnels médicaux
2-2-2) Le délai de consultation
2-2-3) Les indications du scanner X cérébral88
2-3) DONNEES CONCERNANT LES SERVICES PRESCRIPTEURS DE SCANNER X CEREBRAL
2-3-1) Le type de suivi des patients
2-3-2) Les services prescripteurs de scanner X cérébral
2-3-2-1) Les structures sanitaires prescriptrices pour les patients hospitalisés
2-3-2-2) Les structures sanitaires prescriptrices pour les
patients suivis en ambulatoire
2-3-2-3) Répartition globale en fonction des services
prescripteurs
2-3-3) Le délai de réalisation du scanner X cérébral
2-3-4) les motifs de délai de réalisation trop long du scanner X cérébral
2-4) DONNEES CONCERNANT LES RESULTATS DU
SCANNER X CEREBRAL
2-4-1) Répartition des patients en fonction des résultats
globaux du scanner
2-4-2) La Topographie des lésions cérébrales98
2-4-3) Les pathologies crânio-encéphaliques évoquées à la
Tomodensitométrie
2-4-3-1) Les pathologies des TDM crânio-encéphaliques
2-4-3-2) Pathologie vasculaire des TDM crânio-encéphaliques
2-4-3-3) Pathologie infectieuse des TDM crânio-encéphaliques
2-4-3-4) Pathologie tumorale des TDM crânio-encéphaliques
2-4-3-5) Pathologie traumatique des TDM crânio-encéphaliques
2-4-3-6) Pathologie dégénérative des TDM crânio-encéphaliques
2-4-3-7) Pathologie malformative des TDM crânio-encéphaliques
2-4-3-8) Autres pathologies des TDM crânio-encéphaliques
2-5) CORRELATION ENTRE LES RESULTATS
TOMODENSITOMETRIQUES ET LES INDICATIONS5
2-5-1) La corrélation clinique avec les résultats TDM normaux
2-5-2) La corrélation clinique avec la pathologie vasculaire
des TDM crânio-encéphaliques
2-5-3) La corrélation clinique avec la pathologie infectieuse des TDM crânio-encéphaliques
2-5-4) La corrélation clinique avec la pathologie tumorale
des TDM crânio-encéphaliques
2-5-5) La corrélation clinique avec la pathologie traumatique des TDM crânio-encéphaliques
2-5-6) La corrélation clinique avec la pathologie dégénérative
des TDM crânio-encéphaliques
2-5-7) La corrélation clinique avec la pathologie malformative
des TDM crânio-encéphaliques
2-5-8) La corrélation clinique avec les autres pathologies
des TDM crânio-encéphaliques3
2-6) DONNEES CONCERNANT LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS
2-6-1-Répartition selon le type de prise en charge des patients
2-6-2-Répartition des patients selon les moyens thérapeutiques utilisés: MHD, Médicaux, Rééducation fonctionnelle, Chirurgicaux
3-COMMENTAIRES
3-1) SUR LE PLAN SOCIO-DEMOGRAPHIQUE7
3-1-1) L’âge
3-1-2) Le sexe
3-1-3) Le lieu de provenance des patients
3-2) SUR LE PLAN CLINIQUE
3-2-1) Les antécédents des patients
3-2-2) Le délai de consultation9
3-2-3) Les indications du scanner X cérébral9
3-3) SUR LE PLAN DES SERVICES PRESCRIPTEURS DE SCANNER X CEREBRAL
3-4) SUR LE PLAN DES RESULTATS DU SCANNER X
CEREBRAL
3-4-1) La pathologie vasculaire
3-4-2) La pathologie infectieuse
3-4-3) La pathologie tumorale
3-4-4) La pathologie traumatique
3-4-5) La pathologie dégénérative
3-4-6) La pathologie malformative
3-5) SUR LE PLAN DE LA CORRELATION ENTRE LES RESULTATSTOMODENSITOMETRIQUES ET LES
INDICATIONS
3-5-1) La corrélation clinique avec les résultats TDM
normaux
3-5-2) La corrélation clinique avec la pathologie vasculaire des TDM crânio-encéphaliques
3-5-3) La corrélation clinique avec la pathologie infectieuse des TDM crânio-encéphaliques
3-5-4) La corrélation clinique avec la pathologie tumorale des TDM crânio-encéphaliques
3-5-5) La corrélation clinique avec la pathologie traumatique des TDM crânio-encéphaliques
3-5-6) La corrélation clinique avec la pathologie dégénérative des TDM crânio-encéphaliques
3-5-7) La corrélation clinique avec la pathologie malformative des TDM crânio-encéphaliques
3-6) SUR LE PLAN DE LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS
CONCLUSION

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