APPLICATION DU CODE DANS LE TRONÇON AMONT DU COLLECTEUR 13 et ANALYSE DE SES RESULTATS

APPLICATION DU CODE <MEDCA> DANS LE TRONÇON AMONT DU COLLECTEUR 13 et ANALYSE DE SES RESULTATS

Dans ce chapitre, après une présentation des paramètres à déterminer et qui peuvent influencer les résultats de calcul de <MEDCA>, les apports des solides entrant et leurs compositions granulométriques sont évalués à partir d’une méthodologie spécifique. Des tests numériques sont effectués en faisant varier certains para­ mètres et pendant certaines périodes de temps sec. Les résultats de calcul sont directement comparés de l’évolution du profil de dépôt et des compositions granulométriques du dépôt mesurées. Les caractéristiques des solides sont considérées comme identiques d’un jour à l’autre pendant toutes les périodes de temps sec Le transport solide dans le collecteur 13 présente une tendance générale à la sédi­ mentation, le débit des solides entrant dans le tronçon amont en moyenne par jour doit être supérieur au « débit » de dépôt Le flux des solides transportés par charriage à la sortie du tronçon amont correspond alors à la capacité de transport de l’écoulement (liées aux solides mobiles). Celle-ci peut être évaluée à partir de la formule de Meyer-Peter et à partir de l’intensité de l’écoulement, en moyenne par jour. Ainsi, le débit moyen des solides entrant dans le tronçon amont est égal à la somme du débit des solides entrant en dépôt et du débit correspondant à la capacité de transport à la sortie du tronçon amont, c’est-à- dire:

Selon Laplace, la concentration moyenne en suspension est C™s =0.10 gramme/litre. Ceci correspond à un débit des solides en suspension 1149.12 kg/jour pour le débit liquide moyen de 133 litres/s. Supposant que l’épaisseur de la couche de charriage Ech est de l’ordre de 10% de Heau (la profondeur d’eau), que la vitesse moyenne des solides charriés Vsch , égale à celle de frottement u*, est également de l’ordre de 10% de Um (la vitesse moyenne de l’écoulement), et que la concentration dans la zone de charriage CcJï est 10 fois plus grande que celle moyenne Cl », alors le débit total et maximum en charriage des solides sortant est de 114.92 kg/jour, ce qui correspond à 44.20 litres/jour. Pour le tronçon amont, en raison de la présence de la jonction avec collecteur de Canebière (figure 1.2-1), la profondeur d’eau à sa sortie, Havai, peut être évaluée à partir de la méthode expliquée dans le paragraphe 7.23. Mais ceci est un peu compliqué, et nécessite la connaissance des caractéristiques de dépôt en aval de la jonction. Aussi, dans <MEDCA>, nous préférons évaluer Haval directement à partir des résultats des mesures. Quelques mesures de ligne d’eau de temps sec en collecteur 13, pendant plusieurses années, nous permettent en effet d’établir une relation spécifique entre l’altitude du dépôt et la profondeur d’eau (figure 13.4-1). Ces mesures ont été réalisées pendant la période des apports liquides maximums d’une journée de temps sec. Par régression, nous obtenons l’équation {13-4} à partir de laquelle est évaluée la profondeur d’eau à la sortie du tronçon amont pendant cette période (entre 8h et 12h du matin).

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Le tronçon testé se situe entre les points 3 et 14 (figure 1.2-1). Sa longueur totale L est de 102.3 mètre. La discrétisation longitudinale du canal est à laissée à la disposition de l’utilisateur du code, qui peut faire varier le nombre de sections de calcul liées aux transport solide, noté Ms, ce qui détermine le pas d’espace pour le calcul de transport solide Ax„. Par exemple, soit MS=1J, alors, le pas d’espace Axs est: Le coefficient d’érosion a (ro n’a pratiquement pas d’influence sur l’évolution du profil et des compositions du dépôt calculées. Ceci est raisonnable parce que, pendant la première période de temps sec juste après le curage du collecteur (du jour 1 au jour 50), le phénomène de dépôt est dominant dans le transport  Il a une très légère influence pour la deuxième période (figure 13.8.2-1). Une valeur plus grande provoque une épaisseur de dépôt légèrement moins importante en amont mais plus importante en aval, et l’inverse pour les compositions granulométriques. On peut l’expliquer par la présence dominante du phénomène du masquage en amont et de la sédimentation en aval. L’influence du paramètre Ç est très faible. Dans tous les tests effectués, elle peut être négligée. Ceci peut être expliqué par le fait que : 1/ la théorie de Gessler modifiée (déterministe) accentue davantage la stabilité des grosses particules que la théorie d’origine (probabiliste) et diminue celle des fines. Ceci fait que l’on a une grande quantité des solides déposés qui participent à la simulation du masquage. 2/ l’épaisseur de la couche mélangée est trop grande par rapport au pas de temps. A l’inverse ceci conduit à une faible quantité des solides mobiles participant au masquage. La vérification de ces deux assertions sera effectuée ultérieurement

 

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