APPLICATION DES MODELES PROPOSEES SUR DES COURS D’EAU REELS

APPLICATION DES MODELES PROPOSEES SUR DES COURS D’EAU REELS

Il nous faut, donc, essayer de valider ces modèles par l’intermédiaire d’une application sur des crues réelles, propagées sur des cours d’eau naturels. En effet, on a choisi de travailler sur des situations déjà bien connues, avec des données facilement accessibles, de façon à permettre l’application aisée des méthodologies que l’on a proposées. On a donc cherché des cas réels, dans la littérature, et on a travaillé sur 17 crues sur 7 biefs, comme décrit par la suite, au paragraphe 4.2. La démarche suivie pour l’application des modèles et les résultats obtenus sont présentés aux paragraphes 4.3 et 4.4.  Dans le sens de la recherche d’une généralisation de l’applicabilité des modèles proposées, on a traité 17 événements de crues propagés sur 5 rivières, correspondant à 7 tronçons différents. Les caractéristiques physiques des cours d’eau et les crues sont très différentes, permettant ainsi l’étude sur des situations assez variées. Les données utilisées, pour chaque cours d’eau, sont décrites ci-aprés. On ne dispose pas de données topographiques détaillées, mais on sait que le tronçon Bar – Méry, avec une longueur d’environ 70 km, présente une pente moyenne, obtenue à partir de cartes 1/25.000, de 0,00106 m/m . Le deuxième tronçon, entre Troyes et Méry, de 28 km environ de longueur, présente une pente moyenne de 0,00079 m/m . En ce qui concerne les crues, les données utilisées dans la présente étude correspondent aux crues de 1955, pour le tronçon Bar-Méry, et de 1958, pour le tronçon Troyes-Méry, comme on peut le voir à la figure 4.2.

Immédiatemment à l’aval, le deuxième tronçon, entre Belmont et Redbrook, présenté à la figure 4.5 et au tableau 4.3, a une longueur de 80,5 km et une pente moyenne de 0,00046 m/m. Il présente une plaine d’inondation moins importante, de l’ordre de 280 m. La largeur du lit mineur est d’environ 60 m. Au tableau 4.4 sont présentés les principaux éléments des crues étudiées. On a déjà fait des corrections sur les débits de pointe aval, de façon à prendre en compte les apports intermédiaires. Les durées présentées correspondent,  respectivement, aux durées nécessaires à l’utilisation dans le modèle Hayami (PH) et aux durées nécessaires au modèle Saint Venant (Py). Ces dernières concernent donc les débits au dessus du débit de base. Le tronçon unique étudié du Rio Jacui, situé au sud du Brésil, entre l’usine hydro-éléctrique de Itauba et le site du futur Barrage Dona Francisca (Volta Grande III), comme on peut le voir à la figure 4.7, présente une longueur de 35,6 km, avec une pente moyenne de 0.00084 m/m (Zamanillo et Tucci, 1987), (I.P.H., 1983).

On dispose, pour ce tronçon d’informations topographiques assez détaillées et complètes. En effet, on dispose de profils en long (Figure 4.8) et de 21 profils en travers. Cela nous permet de diviser le tronçon en 4 biefs, comme on peut le voir au tableau 4.5. La pente moyenne est de 0,00084 m/m. Les evénenents étudiés, au nombre de 4, concernent des ondes de crues dues aux manoeuvres des vannes du barrage d’Itauba; ce sont des crues assez rapides, avec des temps de montée réduits ( cf. figure 4.9.).  Au tableau 4.6 sont présentés les principaux éléments des crues étudiées. Comme la contribution intermédiaire est négligeable, on n’a pas fait de correction sur les débits de pointe à l’aval. La même remarque effectuée pour la Wye River, concernant les durées utilisées dans les modèles Hayami et Saint Venant, (PH et Pv), est encore ici valable. Les crues étudiées ont été observées en 1971 ,1974 et 1976 (figure 4.11). Au tableau 4.7 sont présentés quelques éléments des crues observées. Les valeurs de débit de pointe à l’aval ont été corrigées pour prendre en compte les apports intermédiaires, qui sont assez importants dans ce tronçon. En effet, la superficie On a trouvé, dans la littérature, des données concernant un tronçon de 60 km environ de la rivière La Save, située en Gascogne (Ministère de l’environnement et du cadre de vie, 1980), (Lalanne, 1985). Les données disponibles correspondent à l’observation de deux crues, pour deux situations distinctes, à savoir, la rivière encombrée et la rivière aménagée.

 

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