Aperçu sur de système financier
Actuellement, le système bancaire en Algérie est composé de vingt-neuf (29) banques et établissements financiers ayant leur siège social à Alger. Les banques et institutions financières agréées se répartissent comme suit:321 – six (6) banques publiques, dont la caisse d’épargne, à savoir la Banque extérieure d’Algérie, la Banque nationale d’Algérie, le Crédit populaire d’Algérie, la Banque de développement local, la Banque de l’agriculture et du développement rural, Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (CNEP Banque), – quatorze (14) banques privées à capitaux étrangers, dont une à capitaux mixtes, à l’exemple de la Banque Al Baraka d’Algérie, Citibank N.A Alegria « Succursale de Banque », Arab Banking Corporation – Alegria, Société Générale – Algérie et BNP Paribas Al-Djazair. – neuf établissements financiers (9), il s’agit de Société de refinancement hypothécaire, Société financière d’investissement, de participation et de placement – SPA, So-finance SPA, Arab Leasing Corporation, Maghreb Leasing Algérie, de la Caisse nationale de mutualité agricole et de Cetelem Algérie, Société Nationale de Leasing – SPA, Ijar Leasing Algérie – SPA, El Djazair Ijar – SPA. Les banques privées, dont le capital est étranger, sont principalement basées sur les crédits commerciaux internationaux, même si la mise en place d’un seuil aux couts de financement du commerce, traduite à l’installation d’instruments de bonifications d’intérêts au faveur des petites et moyennes entreprises, peut pousser les banques privées à rediriger de plus en plus leurs activités vers le secteur émergent des petites et moyennes entreprises.
Les banques publiques restent l’acteur principal dans le secteur financier algérien. Ils possédaient 85 % du total des actifs du système bancaire fin 2015 et qui poursuivent de jouer le rôle primordial de fournisseur de fonds pour les investissements publics privilégiés. une part très faible du système financier. De son coté, en 2017 le marché boursier en Algérie est de petite taille, sur lequel sont cotées quatre sociétés ( Groupe SAIDAL – EGH EL AURASSI – ALLIANCE ASSURANCES – NCA-Rouiba ) avec un niveau des transactions est presque nul. Concernant le marchés de dérivés n’existe plus, pareils pour les opérations de titrisation. Le marché des obligations de société qui commençait à se développer entre 2010- 2014, s’est cessé dernièrement, et le marché des instruments à revenu fixe est quasiment (4) assureurs publics non spécialisés (CAAR, SAA, CAAT, CASH), deux (2) publics spécialisés (Cagex et Sgci), un (1) réassureur public (CCR), deux (2) mutuelles (Cnma, Maatec), sept (7) assureurs à capitaux privés (Ciar, 2A, Trust, Gam, Salama, Al Rayan et Alliance Assurance) et huit (8) sociétés d’assurance des personnes, dont 20 sont privées et possèdent 35 % du marché. Le chiffre d’affaires du secteur des assurances directes s’est évolué de 54 milliards de dinars en 2008 contre 94 milliards de dinars en 2015, et la Dans le monde, d’énormes progrès ont été réalisés en matière de développement des institutions bancaires, de qualité de leur intermédiation et d’intensification de la concurrence. Cela a conduit à la diversification des instruments et moyens de paiement. Les nouvelles technologies de transmission de données et les progrès en informatique ont contribué à révolutionner les procédures de paiement et de règlement.
De même, les centrales d’information, notamment les centrales de risques de crédit et des bilans des entreprises, ont connu de forts développements à l’intérieur et à l’extérieur des banques centrales contribuant à une gestion plus prudente des risques de crédit par les banques. Le nouveau système de centralisation des risques, auquel les banques et établissements financiers sont tenus d’adhérer, a pour objectif de mettre en commun les informations que ces institutions détiennent sur leurs débiteurs et, à travers le partage de ces données, d’améliorer leur gestion du risque de crédits. Cette base de données partagée favorise les bonnes pratiques bancaires et l’octroi de crédits sains, ayant des effets positifs aussi bien au niveau microéconomique que macroéconomique. 2.1 La solidité du système bancaire algérien intervenu après la révision de la loi relative à la monnaie et au crédit en 2003, l’ordonnance n 03-11 du 26 août 2003 ayant conforté le cadre législatif de l’activité bancaire, en particulier, les clauses d’entrée dans le métier bancaire, suite à la faillite de deux banques privées ayant conduit au retrait de leur agrément. crédit ont poursuivi en 2017 leurs tensions d’amélioration et de renforcement des clauses des opérations bancaires, la gestion des risques et la protection de la clientèle des banques et établissements financiers. Notamment, les règles prudentielles ont été actualisées pour tenir compte de la composition des standards de Bâle III et aussi les recommandations contenues par le Fond Monétaire International.