Les approches de la représentation des risques
Les psychologues des risques exposent 2 approches pour envisager les facteurs qui caractérisent la représentation des risques (Kouabenan et al. 2006). Sans être exclusives l’une de l’autre elles ne correspondent pas tout à fait au même point de vue.
La première approche considère les variables propres à l’« individu percevant ». Sont distinguées de façon non exhaustive (d’après Glatron 2009) :
« les variables socio-démographiques relativement classiques : sexe, âge, niveau d’instruction, revenus économiques, profession ou occupation, etc. ;
les variables psychologiques et socio-psychologiques telles que l’expérience, la motivation, le niveau d’implication, l’émotivité ;
les variables cognitives : connaissances, niveau d’information, capacité de traitement de cette information, etc. ;
les variables « socio-organisationnelles » : position sociale, hiérarchique, normes et pressions sociales, etc. (Kouabenan et al. 2006).
les variables culturelles et politiques, liées à l’idéologie, aux valeurs, à la religion, aux visions du monde véhiculées par les sphères politiques ou économiques, par exemple ».
Les psychologues considèrent par ailleurs trois types de biais ou de distorsions non exclusifs les uns aux autres, pouvant survenir lors de l’évaluation des risques par l’individu percevant. Il s’agit des biais cognitifs intervenant notamment au moment du traitement des informations qui poussent à valoriser certaines informations au détriment d’autres (disponibilité, représentativité, ancrage-ajustement ou tendance à la confirmation d’hypothèse) ou qui empêchent de traiter ces informations (complexité des situations en raison de leurs impacts économiques, politiques, sociaux, affectifs ou émotionnels). Il s’agit également des biais motivationnels, tel qu’un déni défensif ou la volonté d’éviter la responsabilité, et des distorsions émotionnelles liées à l’état psychologique de l’individu au moment où il réalise l’évaluation (Kouabenan et al.2006).
La seconde approche considère l’objet perçu ou représenté, le risque dans notre contexte de recherche. Il s’agit de décrire les caractéristiques possibles et les effets sur l’individu percevant aboutissant généralement à une hiérarchisation des risques entre eux (Glatron 2009). Divers auteurs ont procédé à une identification de ces caractéristiques, par exemple (Slovic, Fischhoff, et Lichtenstein 1980; Slovic 1987, 1993 ; Sjoberg 1998 etc.), et ont été abondamment repris (Dauphiné A. 2007; Slovic 2001 etc.). Il s’agit de la maitrise/ non maitrise des risques, de la familiarité, du caractère subi ou non subi… (Slovic, Fischhoff, et Lichtenstein 1980) ont par exemple proposé une carte de perception de différents risques (tabagisme, alcool, nucléaire, vaccins…) en fonction des facteurs «crainte» et «risque connu/inconnu». Les risques qui sont jugés difficiles à contrôler apparaissent comme les plus effrayants, catastrophiques, difficiles à prévenir et à réduire, fatals, inévitables, menaçants pour les générations futures, involontaires et menaçant les individus personnellement (Slovic 2001).
Les biais entravant les prises de décision
La culture du risque déjà complexe peut aussi être confrontée à des facteurs humains, inhérents à chaque individu quel que soit le risque considéré. Ceux-ci peuvent prendre le pas sur cette culture, et générer des biais dans la prise de décision et les comportements éventuels en découlant. Ce sont les types de biais considérés dans la première approche de la représentation dans la littérature, ceux concomitants aux caractéristiques de l’objet perçu (seconde approche) ainsi qu’à d’autres facteurs pouvant aggraver cette représentation (attachement au lieu, erreurs humaines, intuition…).
Certains individus – bien que possédant la connaissance face au problème auquel ils font face et sur les comportements qu’il faudrait adopter – choisissent de ne pas les prendre en compte au profit d’autres préférences. C’est le cas de l’attachement que peuvent avoir certaines personnes à leur lieu de vie. L’attachement au lieu est un lien affectif positif que l’individu entretient avec un espace et/ou des personnes, de manière située (Jorgensen et Stedman, 2001 ; Scannel et Gifford, 2010). Cependant, si cet attachement entraîne une meilleure acceptation du risque, l’illusion de prédictibilité et de stabilité liée peut parfois conduire au refus d’évacuer des zones à risque (Jorgensen et Stedman 2001; Scannel et Gifford 2010; Weiss, Girandola, et Colbeau-Justin 2011). Les entretiens réalisés par Allouche, Nicolas, et Tourment (2013) montrent que ce refus et le choix de « cohabiter » avec les eaux, existe régulièrement au motif de ne pas laisser les animaux domestiques ou par crainte des vols.
Des erreurs peuvent aussi entacher la représentation des risques et la prise de décision. La fiabilité humaine est définie par Kéravel (1997) comme étant « la capacité à mener une mission, une activité ou une action à son terme, dans des conditions données, pendant un temps donné ». L’erreur humaine est liée à l’intelligence, on peut comprendre, donc apprendre par essais et erreurs Le contexte peut conduire à l’erreur qu’il soit dû à l’environnement (bruit, chaleur…) ou propre à l’individu (fatigue, stress…). L’erreur peut donc être induite par : la pression du temps, le manque de connaissances, le stress, l’ambiance, la mauvaise représentation mentale de la situation. Mais lorsqu’elle est détectée l’erreur est une source d’apprentissage. On distingue cinq types d’erreurs : erreur de perception, de représentation, de connaissance, de règle, de routine.
Information et communication
Le terme « information » traduit deux concepts distincts : Les informations (ou une information) sont des données mises en forme, elles peuvent être par exemple stockées dans un SIG ; La norme AFNOR, 2000 définit ainsi l’information comme une association significative de données portées sur un support selon un code prédéfini (FD X50-190. 2).
L’information, est un concept plus général, qui va englober une thématique ou un domaine et qui se rapproche de la communication. Elle traduit le verbe « informer » c’est-à-dire communiquer des informations. (De Oliveira 2010) fait le constat qu’une information est associée au processus intellectuel de communication. D’après Brouste et Cotte (1999), la communication est le résultat d’un processus de mise en forme et de matérialisation visant à communiquer un fait ou un ensemble de faits à un public donné. Selon eux l’information fait l’objet de traitement par représentation, de formalisation à travers un discours particulier, de classification, ce qui structure l’information mais qui la dénature également d’une partie de son essence propre. D’après Frochot (2000), il s’agit « après avoir décrypté les données et après leur avoir restitué le sens informatif, de structurer ces informations en vue de les communiquer aux individus à qui elles sont destinées ». L’information est donc un processus complexe, étroitement lié au processus de communication. D’après la norme AFNOR de 2011 il s’agit d’un processus d’échange d’informations, de connaissances et d’opinions, impliquant de multiples interlocuteurs, supports, messages et actions a communication implique d’informer, de consulter et d’échanger (FD X50-253 (mai 2011)). Ainsi, le processus de communication se divise généralement en 3 catégories : La communication interpersonnelle : un échange entre un émetteur et un récepteur.
La communication de masse : un émetteur transmet des informations à plusieurs récepteurs. La communication de groupe : transmission d’informations à l’encontre d’une certaine catégorie de personnes.
Alors que la communication de masse s’adresse à tous les récepteurs disponibles, la communication de groupe s’adresse à des groupes de récepteurs ciblés, définis selon leurs expériences, leur culture, leurs attentes, leurs besoins…
La communication considère donc l’ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d’un message auprès d’une certaine audience.
L’information préventive informelle
L’information sur les risques majeurs est, comme nous venons de le voir, communiquée au Grand Public de façon réglementaire par les institutions mais elle peut aussi l’être de façon informelle à l’aide notamment des nouvelles technologies émergentes. Ainsi, l’information qui arrive effectivement au citoyen provient de différentes sources, correspondant à différents acteurs (Strappazzon 2004). Au-delà des trois catégories d’acteurs reconnues dans la législation (les citoyens, les élus locaux et les préfets), d’autres acteurs tels que les médias ou les associations jouent un rôle majeur de relais de l’information dans la prévention des risques comme dans la crise (Becerra et Peltier 2011). Les intérêts de ces acteurs étant fréquemment divergents, leurs discours sur le risque sont parfois contradictoires, ce qui brouille les messages transmis (Strappazzon 2004). Nous distinguons 3 types d’information préventive informelle.
Sites Internet sur la prévention du risque
Par exemple, une étude a été conduite sur l’information préventive dédiée aux risques au moyen d’entretiens réalisés auprès d’acteurs du risque (MAAF 2013). Au cours de cette étude, les sites internet sur l’information préventive ont été analysés (plus d’une centaine) et ont fait apparaitre les constatations suivantes. L’information sur les risques naturels est abondante et on peut la trouver en général assez facilement en utilisant un moteur de recherche et un ou deux mots clés (par exemple : risque et nom de la commune ou nom du phénomène). Les sites répondent à deux types de besoin différents : l’information générale sur les risques avec le thème voisin de la gestion des crises ; l’information sur les risques à un endroit précis : une parcelle, une maison… Globalement, les sites sont d’une grande diversité qualitative. Certains sites n’ont guère d’intérêt au regard de l’information préventive et à l’inverse, d’autres sites sont d’une très grande qualité. L’information sur les phénomènes (explications scientifiques, bases de données, photos…) est abondante mais de niveau variable (qualité, technicité) en ce qui concerne les risques naturels. Est parfois déploré le foisonnement de sites dont plusieurs ne fournissent pas toujours une information exacte (d’où risque de confusion en situation d’alerte et de crise), mais il semble difficile de limiter la liberté d’expression sur ce seul motif. Quelques sites fournissent aussi des indications sur la réglementation soit sur des sujets particuliers (incendies de forêt) soit sur l’ensemble des risques (sites à vocation d’appui aux collectivités, sites institutionnels de l’État). Une mutualisation des moyens dans ce domaine serait utile. Cette remarque vaut aussi pour les aides à l’élaboration de documents (outils pédagogiques).
Utilisation des NTIC
L’information non réglementaire est également communiquée à l’aide des réseaux sociaux et des applications mobiles. Ce sont ce que l’on appelle les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication). (Douvinet et al. 2017) proposent par exemple une évaluation des apports et des limites des réseaux sociaux et des applications smartphone à partir de retours d’expérience et de leur place au sein du système informatif actuel. A l’ère du numérique ces technologies prennent une place croissante dans la vie du Grand Public et constituent un vecteur crucial à considérer pour l’information préventive sur les risques. Le modèle que nous proposerons au cours de ces travaux a d’ailleurs pour vocation d’être étendu de façon générique à différents canaux de communication, autres que ceux utilisés traditionnellement, et il sera intéressant en perspective de discuter de sa possible application aux NTIC.
Voies d’intégration du public en tant qu’acteur
L’un des champs d’investigation actuel sur la thématique d’information concerne l’intégration du public dans l’organisation de la prévention du risque. Certains chercheurs relèvent en effet l’efficacité des communications engageantes, lorsque l’individu est acteur de sa propre sensibilisation. Dès lors, les modalités permettant d’inclure les individus, en leur allouant un statut d’acteur et pas simplement de récepteur d’une information sur les risques, participent d’une forme d’engagement et d’appropriation de l’objet (Weiss, Girandola, et Colbeau-Justin 2011). En liant ses actes à ses attitudes, la personne tend à réduire la dissonance cognitive qui existe lorsqu’il sait que le risque existe, mais qu’il ne fait rien (Girandola 2003). La communication engageante permet également un maintien de la mémoire du risque (Girandola et Joule 2012). Pour (Dahlstrom, Dudo, et Brossard 2012), une meilleure information engageante est associée à une plus grande intention de changer de comportement, mais aucune des variables n’influence l’inquiétude individuelle. Les exercices, désignés en tant que « mise en situation de crise » par la Stratégie Nationale de Gestion du Risque Inondation (SNGRI) de 2014, s’imposent à l’ensemble des citoyens : « les habitants (…) adoptent des comportements et des réflexes adaptés » et «chaque acteur [sera] mobilisé selon la répartition des compétences prévues par les textes». Dans les entreprises, des exercices d’évacuation en cas d’incendies sont également régulièrement pratiqués. En Suisse, des exercices sont organisés dans certains cantons où il est proposé aux habitants d’aider les pompiers à installer des batardeaux. Organiser des exercices de prévention ou d’évacuation peut permettre aux personnes une mise en situation qui évitera d’être surpris lors de la survenue d’un évènement.
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE 1 – PROBLEMATIQUE POSEE PAR L’EVALUATION DE L’EFFICACITE DES DOCUMENTS D’INFORMATION PREVENTIVE SUR LES RISQUES DESTINES AU GRAND PUBLIC
1) PRISES DE DECISION LORS D’EVENEMENTS MAJEURS ET REPRESENTATION DU RISQUE
1.1 Les comportements au cours de la survenue d’un phénomène
1.2 Les approches de la représentation des risques
1.3 Proposition d’un modèle d’explicitation de la Représentation des risques
1.3.1 La culture du risque en faveur d’une prise de décision pertinente
1.3.2 Les biais entravant les prises de décision
2) L’INFORMATION PREVENTIVE DESTINEE AU PUBLIC EN FRANCE
2.1 L’information préventive réglementaire
2.1.1 Organisation générale
2.1.2 Le DICRIM : une pierre à l’édifice de la sensibilisation aux risques majeurs
2.2 L’information préventive informelle
2.2.1 Sites Internet sur la prévention du risque
2.2.2 Utilisation des NTIC
2.2.3 Voies d’intégration du public en tant qu’acteur
2.3 Enseignements de l’analyse des dispositifs d’information préventive
3) ANALYSES DES PROCESSUS DE COMMUNICATION DANS LE CADRE DE L’INFORMATION PREVENTIVE SUR LES RISQUES
3.1 Information et communication
3.2 Les modèles techniques
3.3 Les modèles linguistiques
3.4 Les modèles psychosociologiques
3.5 Apports des processus pour la thèse et proposition d’un modèle de représentation du processus de communication
4) DEFINITION DE LA PROBLEMATIQUE DE LA THESE
PARTIE 2 : DEMARCHE ET METHODES
1) DEMARCHE METHODOLOGIQUE GENERALE
2) MATERIEL ET METHODES
2.1 Matériel
2.2 Analyse systémique
2.3 Enquêtes et analyse de contenu
2.3.1 Eléments de représentation des habitants
2.3.2. Eléments de représentation des élus
2.4 Formalisation d’indicateurs et Modèles d’évaluation et de rétroaction
PARTIE 3 : « ANALYSIS OF A RISK PREVENTION DOCUMENT USING DEPENDABILITY TECHNIQUES: A FIRST STEP TOWARDS AN EFFECTIVENESS MODEL ».
1 INTRODUCTION
2. STATE OF THE ART
2.1 EFFECTIVENESS OF RISK PREVENTION COMMUNICATION TOOLS: CASE OF THE DICRIM
2.2 ANALYSIS OF CANDIDATE METHODOLOGIES
3. METHODOLOGY PROPOSED TO ASSESS EFFECTIVENESS OF A RISK PREVENTIVE COMMUNICATION DOCUMENT
4 SYSTEM FUNCTIONS: EXTERNAL FUNCTIONAL ANALYSIS
4.1 System definition and needs satisfied by the system: the DICRIM
4.2 External circles
4.3 Service function and constraints
5. STRUCTURAL ANALYSIS OF A DICRIM
6. COMPLIANCE ANALYSIS AND APPLICATION TO A DICRIM DATABASE
7. COMPONENTS FUNCTIONS: TECHNICAL FUNCTIONAL ANALYSIS
7.1 Components / Service functions
7.2 Service Functions / Technical Functions
7.3 Constraints satisfied by the components
7.4 Functional analysis table
8. CAUSES, EFFECTS AND DETECTION OF COMPONENTS FAILURES
9. CONCLUSION AND PERSPECTIVES
REFERENCES
PARTIE 4 : « GESTION DU RISQUE : COMMENT LES HABITANTS D’UNE COMMUNE MULTIRISQUES PERÇOIVENT-ILS LE DOCUMENT D’INFORMATION COMMUNALE SUR LES RISQUES MAJEURS ? »
RESUME
1) INTRODUCTION
2) METHODOLOGIE MISE EN ŒUVRE
2.1 Démarche
2.2 Panel de personnes interviewées
2.3 Analyses
2.4 Matériel
3) ANALYSES QUANTITATIVES DU CONTENU DES DISCOURS
3.1 Analyses globales du corpus
3.2 Constitution de classes
3.3 Analyses factorielles des correspondances
4) MISE EN PERSPECTIVE DES ENTRETIENS PAR RAPPORT AUX TRAVAUX SUR LA PERCEPTION DU RISQUE
4.1 Les biais cognitifs issus des croyances et représentations pré-existantes
4.2 Les biais cognitifs et la confiance
4.3 Sous-estimation et méconnaissance des risques induisant des biais
4.4 L’impact des biais cognitifs sur le processus de communication préventive
Table des matières
5) POINT DE VUE DES INTERVIEWES SUR LE DICRIM ET SUR LA GESTION DE L’INFORMATION PREVENTIVE SUR LES RISQUES MAJEURS
5.1 Points positifs relevés.
5.2 Points négatifs relevés
5.3 Points d’amélioration suggérés
6) CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
L’EDITORIAL DU DICRIM : UNE PORTE D’ENTREE A LA PERCEPTION DES RISQUES DES ELUS COMMUNAUX ?
1) INTRODUCTION
2) METHODES D’ANALYSE
3) RESULTATS
3.1 Analyse comparée des textes du corpus
3.2 Constitution de classes : classification de Reinert
3.3 Analyses factorielles des correspondances
3.4 Confrontation avec l’analyse conceptuelle du DICRIM et de ses composants par les méthodes de la sûreté de fonctionnement
CONCLUSION
PARTIE 5 : « MODELES D’EVALUATION DE L’EFFICACITE DES DOCUMENTS REGLEMENTAIRES PREVENTIFS SUR LES RISQUES MAJEURS DESTINES AU GRAND PUBLIC – LE CAS DU DICRIM »
ABSTRACT
1) INTRODUCTION
2) MATERIEL ET METHODES
2.1 Matériel
2.2 Démarche proposée
2.3 Développement d’indicateurs
2.3.1 Indicateurs de conformité
2.3.2 Indicateurs de performance
2.4 Méthode de construction des modèles d’évaluation
3) EVALUATION DE LA CONFORMITE REGLEMENTAIRE DES DICRIM
4) EVALUATION DE LA PERFORMANCE DES DICRIM
4.1 Formalisation des indicateurs système dédiés à l’ensemble du DICRIM
4.2 Formalisation des indicateurs fond et forme dédiés aux composants du DICRIM
4.2.1 Discussion sur les indicateurs composant de forme
4.2.2 Discussion sur les indicateurs composant de fond
4.3 Cas particulier de la page de couverture
4.4 Validation des grilles d’indicateurs de performance
4.5 Production des modèles d’évaluation
4.5.1 Modèle d’évaluation de la conformité du DICRIM
4.5.2 Modèle d’évaluation de la performance du DICRIM
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
PARTIE 6 – DISCUSSION
1) PROPOSITION D’EVALUATION ET D’AMELIORATION DE L’EFFICACITE DES DOCUMENTS D’INFORMATION PREVENTIVE
1.1 Apports académiques et opérationnels
1.2 Perspectives académiques
1.2.1 Application de la démarche à d’autres documents de prévention
1.2.2 Proposition de révision des requis réglementaires
1.2.3 S’inspirer des campagnes de communication massives
1.2.4 Amélioration et validation des modèles et des rétroactions
1.3 Perspectives opérationnelles
1.3.1 Validation et implémentation des modèles
1.3.2 Proposition d’un arbre de décision des consignes de sécurité
1.3.3 Proposition d’un DICRIM 2.0 générique
2) REPRESENTATION DES RISQUES MAJEURS PAR LE GRAND PUBLIC : DESTINATAIRE DU DICRIM
2.1 Apports académiques
2.2 Perspectives académiques
2.2.1 Améliorer le traitement des biais
2.2.2 Une communication ciblée vers les jeunes
2.3 Perspectives opérationnelles
3) REPRESENTATION DES RISQUES MAJEURS PAR LE MAIRE : EMETTEUR DU DICRIM
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
ANNEXES 1 : Tableaux d’Analyses des Mode de Défaillances et de leurs Effets
ANNEXES 2 : Méthodes de traitement du logiciel IraMuTeQ
ANNEXES 3 : Tableaux de recensement des points de vue positifs, négatifs et de suggestions
d’améliorations par les habitants interviewés