LA LUCHA
La LUCHA est » « un mouvement citoyen, non violent et non-partisan » formé en 2012 par des jeunes étudiants ou diplômés de Goma, capitale de la province du Nord- Kivu (Est de la RD Congo). Il s’exprime beaucoup sur les réseaux sociaux (Facebook, Twiter, You Tube, Watsap), il dispose d’un site (www.luchacongo.org) et s’est fixé pour mission de dénoncer les conditions de vie de la majorité des quelques 65millions de congolais qui vivent dans une grande misère malgré d’importantes richesses et des progrès en matière d’accès à l’eau potable, l’électricité, la santé, l’éducation, la justice et la sécurité Etant un mouvement et non une association, Lucha ne s’est pas légalement enregistré. Il revendique dans le pays entre 2000 et 3000 membres, une fourchette surestimée, selon certains officiels, les membres sont des jeunes, diplômés ou non, vivant surtout à Goma et dont certains évoluent sous pseudonyme pour ne pas compromettre leur position professionnelle. Le mouvement n’a pas désigné de dirigeant souci d’égalité entre ses membres, mais aussi dans une logique de responsabilisation et de protection. « Il s’agit que chacun se sente responsable de ses actions et soit prêt à en assumer les conséquences, comme par exemple la prison » explique une militante qui aurait ajouté que ne pas avoir de « chef » cela limite le risque de corruption ou manipulation et d’élimination physique. La lucha s’est fait connaitre lors de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) de mai 2012 à novembre 2013. Durant cette crise, des organisations de la société civile dont la lucha, ont dénoncé la passivité de la Mission de l’ONU (MONUSCO), l’une des plus importantes du monde avec environs 20000 hommes en uniforme. Ils l’ont invitée à accomplir son mandat de protection des civils ou à quitter le pays. Après la défaite du M23, Lucha a ensuite son plaidoyer pour l’amélioration du quotidien des congolais notamment au travers de sa « Goma veut de l’eau » qui dénonçait grâce à des selfies et des T-shirts le manque d’accès à cette ressource dans une ville bordée par le lac Kivu. L’histoire nous montre également qu’après que les jeunes militants de la LUCHA aient présenté une image d’agacer, le gouverneur du nord Kivu à l’époque Julien PALUKU les avait accusé des jeunes faiseurs du bruit et qui se disent pourchassés afin d’obtenir des financements étrangers et cela avait poussé la LUCHA de s’étendre et ils ont annoncé en janvier 2016 leur implantation au sud Kivu, après à Kinshasa, Kisangani à Bunia et MbujiMayi. C’est à partir de cette année 2016 que les militant au sud Kivu précisément à Bukavu ont commencé la même lutte d’activisme dans le même angle que les autres de Nord Kivu après avoir conscientisé quelques acteurs de la société civile sur l’intérêt de militer pour accentuer la lutte pour la défense des droits humains et lutte contre d’autres nombreuses anti valeurs . Des nombreuses personnes présument que la LUCHA est financée d’aide étrangère pour son fonctionnement, mais il ressort de signaler que Le mouvement fonctionne grâce à des cotisations venues des militants et de sympathisants qui sont collectées et gérées par des cellules de quatre à cinq personnes , plusieurs militants interviewés rassurent qu’il n’y a jamais été des organisations qui fournissent de l’argent au mouvement mais plutôt reçoivent d’aides en nature tel que par exemple l’ASF (Avocats Sans Frontières) leurs envoie des défenseurs des droits de l’homme voir même des avocats locaux qui défendent bénévolement les militants car ils estiment que la lutte des activistes est aussi la leur.
AMKA CONGO
Le mouvement Amka Congo, dit dans le kiswahili une des langues nationales de la RDC, veut dire Réveil-toi Congo, il se veut voir un pays riche la RDC qui profite à toute la population qui l’habite. Remettant en cause que plus de cinquante-cinq ans plus tard que le Congo a reçu son indépendance, il demeure un pays inégalitaire en dépit de ses nombreuses ressources , Trois décennies d’autocratie mobutiste et deux décennies de programme d’ajustement structurel ont laissé le pays économiquement et socialement exsangue, Déscolarisés ou dépourvus d’une formation adéquate nombre des jeunes manquent totalement de repères, l’idéal et au final peu d’entre eux connaissent que la RDC étant indépendant, c’est par la lutte qu’elle a été conquise. Amka Congo veux de ce fait que les jeunes congolais développent des capacités pour pouvoir reprendre le contrôle citoyen dans tous les secteurs de la vie des congolais, ainsi que produire des propositions adéquates face à la situation. Il a fait ses premiers rassemblements sen 2016 au Nord-Kivu avec les jeunes de la ville de Goma pour annoncer sa détermination. Amka Congo ne s’est pas fait légalement enregistré comme la LUCHA, Néanmoins dépourvu même de structuration pour que chaque militant se troue responsable de ses actes citoyens qu’il aura à poser .
A Bukavu, Amka Congo comme d’autres mouvements citoyens forment une partie de la société civile active, bien sûr Amka Congo se veut être plus active sans contrainte ni être partisan pour conquérir la mission noble qu’elle s’est fixé, ils estiment selon leurs constant que « Tout est devenu partisan au Congo, l’intérêt commun ne prend plus le dessus, Même la société civile est devenue partisane, les organisations liées soit à l’opposition soit à la majorité. Même la force syndicale est appauvrie en étant manipulée par le pouvoir, on a eu des petits Mobutu dans tous les secteurs, la population finit par sentir que ces gens servent des intérêt personnels donc petit à petit la population est en train de perdre confiance à tous ses leaders des tendances confondues » La situation du chômage des jeunes , l’instrumentalisation des institutions Étatiques, la Me gestion des autorités politicoAdministrative font les grands piliers de la lutte d’Amka Congo, Préoccupé mêmement du système congolais d’exiger l’expériences professionnelles de plus de cinq ans aux jeunes fraichement venus des études secondaires et universitaire pendant que le pays n’a pas instauré des centres d’encadrement pour la formation continue, cela l’inquiète fort et veux faire une forte mobilisation de la jeunesse pour dénoncer et baliser ces genres de systèmes dans tous les secteurs d’emplois en RDC.
En voulant mixer les forces d’encrage, en 2018 Amka Congo a émis l’idée de faire un collectif des mouvements citoyens, cela lui a permis de coaliser d’autres petits mouvements citoyens qui naissent pour des raisons particulières ainsi que d’autres associations sans but lucratif des jeunes qui tant soipé ont trouvé important la lutte émise par le collectif. Il a recensé plus de 30 mouvements et associations des jeunes dans le prétexte que les tous ont la même vision et les mêmes aspirations pour le développement du Congo. Désormais collectif Amka Congo, il souhaite stimuler cette mobilisation pour qu’il y ait à terme des cinquantaines voir même des centaines pour couvrir une forte force congolaise qui porte la voix du Congo pour son réveil. A Bukavu, la LUCHA , FILIMBI, TELEMA , IL EST TEMPS, URGENCES PANAFRICAINE, CASUFFIT, SIMAMA GRAND LAC et d’autres mouvements similaires semblent être tous soudains dans le Collectif Amka Congo, Bien que chaque mouvement entreprend des initiatives des actions citoyennes mais il s’entretiennent lorsqu’il s’agit des actions de grande envergures « Ce sentiment des forces collectives est extrêmement motivant et enrichissant pour tout un chacun de nous »renchérit un militant l’ors d’un entretiens avec nous.
Cette idée reste bonne et pas du tout étrangère car cela reste pratiquement un besoins pour les mouvements citoyens africains , c’est comme en 2015 , Une trentaine de représentants des mouvements citoyens originaires de Burkina Faso, du Sénégal, de la RDC, du Togo, de la Mauritanie, Cote d’ivoire, du Gabon, du Mali et du Cameroun avaient exprimé leurs inquiétudes face aux dérivés de leurs pouvoirs respectifs, sourds et aveugles face à leur colère citoyenne, dans la déclaration de Ouagadougou des mouvements citoyens africains 13 ils s’étaient aussi engagés à travailler en réseau et à valoriser leurs expériences dans le but de libérer et démocratiser le continent. Le collectif Amka Congo, se veut donc de la force en province du Sud-Kivu, la dernière action citoyenne commune prouvant le savoir-faire en union était la marche de soutien aux opérations menées par les FARDC que le collectif aurait organisé en date du 27 décembre 2019 , sur leur banderole le message était « Soutenons –les, militons pour l’amélioration de leurs conditions sociales » Le mouvement Amka Congo comme la LUCHA ne se font pas montrer des leaders fondateurs des mouvements de manière verticale, ils préfèrent plutôt horizontalement pour éliminer la dépendance structurelle entre les militants, cela n’est pas le cas par exemple pour le mouvement citoyen congolais FILIMBI « Coup de sifflet » qui reconnait Floribert ANZULUNI, Franck OTETE et YANGU KAKWAMA KIA KIZIKI comme les trois grands co-fondateurs de Filimbi .
INTRODUCTION GENERALE |