SOMMAIRE
I- INTRODUCTION
II- OBJECTIFS
III- GENERALITES
IV- METHODOLOGIE
V- RESULTATS
VI- COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VII- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
VIII- REFERENCES
IX- ANNEXES
Structure d’une bactérie
Les enveloppes La paroi
C’est une enveloppe rigide assurant l’intégrité de la bactérie, donc responsable de la forme des cellules. Elle protège des variations de pression osmotique. La partie commune à toutes les parois bactériennes est le peptidoglycane (ou muréine), enveloppe la plus interne. La biosynthèse du peptidoglycane s’effectue par sous unité dans le cytoplasme jusqu’à l’assemblage du disaccharide-pentapeptide qui traverse la membrane cytoplasmique. Elle fait intervenir des réactions de transglycosylation et de transpeptidation sous le contrôle de nombreux enzymes (transpeptidase, carboxypeptidase, hydrolase). La composition de la paroi varie selon l’espèce et le groupe bactérien. Chez les Gram+ la paroi est constituée majoritairement de peptidoglycane. Elle contient des A.T. liés au peptidoglycane et aux lipides membranaires. Les acides L.T. retiennent le violet lors de la coloration de Gram. La paroi des Gram- est beaucoup plus complexe. Le peptidoglycane est mince et peu dense. Le constituant essentiel est le lipide A couplé à la glucosamine et à des résidus phosphores. On y trouve des phospholipides et des protéines enchâssées, assurant la cohésion avec la membrane, la liaison avec le peptidoglycane, la perméabilité ou non. Les porines sont essentielles à la vie des bactéries mais aussi à l’action des ATB.
La membrane plasmique
C’est une structure interne à l’interface entre le cytoplasme et les structures externes. Elle a une structure trilamellaire formée d’une bicouche de phospholipide associée à des protéines. Certaines protéines, les perméases, ont un rôle important dans les échanges. D’autres, les PLP ont un rôle dans la synthèse du peptidoglycane. D’autres sont des enzymes respiratoires, ou alors impliquées dans la production d’énergie (ATPase). La membrane plasmique assure des fonctions principales de perméabilité sélective et de transport, de respiration et d’excrétion d’enzymes hydrolytiques.
Le contenu Le cytoplasme
On y retrouve des ARN solubles (ARN messager et ARN de transfert) et ribosomales, environ 15000 ribosomes constitués de protéines ribosomales et d’ARN divisés en sous unité. Une variété importante d’inclusions existe dans le cytoplasme. Elles servent à emmagasiner des réserves organiques ou inorganiques.
L’appareil nucléaire
Le chromosome de la cellule procaryote est situé dans une région de forme irrégulière appelée nucléoïde. Le chromosome est le plus souvent unique. C’est le support de l’information génétique. Il s’agit d’une formation en double hélice circulaire (parfois linéaire), surenroulée grâce aux topo-isomérases. Il est composé d’ADN (60%), d’ARN (30%) et de protéines (10%).
L’ADN extra chromosomique Non indispensable à la vie
Les plasmides
Ce sont des molécules d’ADN double brin qui se répliquent indépendamment du chromosome, qui peuvent s’intégrer à celui-ci et qui sont transmissibles. Ils sont porteurs de caractères de fertilité (Facteur F), et de résistance aux antibiotiques (Facteur R),
Les éléments transposables
Ce sont des fragments d’ADN qui se déplacent dans le génome de la bactérie par transposition, d’où le nom de transposon. Le transposon est incapable de se répliquer.
Les ribosomes
Les ribosomes bactériens comprennent deux sous unités, 50S et 30S.Fonctionnellement, il y a deux sites pour la synthèse des protéines. Le site Aminoacyl qui accueil l’acyl-tARN et le site peptidyl qui accueil la chaine d’aminoacides en cour de constitution. Ils sont particulièrement présents à proximité de la membrane cytoplasmique, au niveau du site de synthèse de la paroi et des protéines exportées. Certains antibiotiques perturbent la synthèse des protéines à leur niveau.
Les structures inconstantes La capsule
La capsule est une structure inconstante, superficiel, constitué de polysaccharides acides. Elle est liée à certains pouvoirs pathogènes, car elle empêche la phagocytose. Elle peut se trouver à l’état soluble dans les liquides de l’organisme (emploi dans le diagnostic = recherche d’antigène soluble). Elle intervient dans l’identification infra-spécifique. Ce typage est une des méthodes de reconnaissance des épidémies.
Le glycocalyx
Ce sont des polymères de nature polysaccharidique extrêmement fréquents entourant la bactérie et difficiles à visualiser, sauf en microscopie électronique. Le glycocalyx est aussi appelé slime car il englue les cellules. Il est responsable de l’attachement des bactéries aux cellules et à des supports inertes.
Les flagelles
Ils sont de nature protéique. Ils sont ancrés dans le cytoplasme par une structure complexe. Ils jouent un rôle dans la mobilité et dans le pouvoir antigénique utilisé pour la différentiation des espèces bactériennes.