Analyse et Conception d’une plate-forme de validation de diplômes basée sur la blockchain
Dans un monde où les diplômes et aptitudes professionnels sont de plus en plus convoités, les individus n’hésitent pas à recourir à la falsification pour atteindre leurs objectifs et accéder à certains postes et responsabilités au détriment des conséquences que ces actes pourraient avoir. En effet la falsification des diplômes est devenue monnaie courante dans nos sociétés. Toutes ces pratiques sont favorisées par la difficulté voire l’absence de vérification des diplômes qui sont présentés par les candidats. En effet, la vérification de diplôme est, dans nos sociétés, une opération fastidieuse qui peut prendre des semaines voire des mois avant d’aboutir, cela s’explique entre autres par les lenteurs administratives. Ceci suffit à dissuader bon nombre de recruteurs de se lancer dans ce processus.
C’est dans le but de palier à cette problématique que notre projet propose la mise en place d’une plate-forme de validation de diplômes basée sur la blockchain. En effet, depuis l’avènement de la blockchain en 2015, la perception de la confiance a été totalement bouleversée. Des opérations en tout genre qui étaient fastidieuses et nécessitaient des tiers de confiance tels que les universités, se voient aujourd’hui simplifiées par la seule utilisation des blockchains. La blockchain étant un registre partagé à la fois transparent et sécurisé, les universités pourraient y publier en toute quiétude leurs diplômes et les recruteurs pourraient à leur tour vérifier en temps réel la validité des diplômes reçus. Il s’agit ici de mettre en place une solution facile, efficiente et efficace qui faciliterait la publication, la validation et la vérification de l’authenticité des diplômes.
En effet, il est la preuve qu’un individu a été formé et qu’il a acquis toutes les compétences indispensables à l’exécution de tâches ou la mise en œuvre de processus complexes. Ces tâches ou processus peuvent relever de domaines professionnels délicats tels que la médecine, où l’on peut avoir à pratiquer des opérations chirurgicales et où clairement la survie des patients dépend totalement des compétences du médecin ; ou encore l’aéronautique, où l’on ne confierait pas un avion à piloter à une personne dont on n’est pas sure des compétences. Malheureusement force est de constater que les diplômes présenter par certains candidats ne sont pas toujours authentique et ne sont pas forcément délivrer par les autorités compétentes. Certains individus n’hésitent pas à falsifier les documents et à présenter de faux diplômes dans le but d’accéder à certains postes ou s’inscrire dans certaines formations. D’autres préfèrent user de la corruption ou de leur relation dans le milieu pour se voir attribuer des diplômes dont ils n’ont pas le mérite.
En effet, pour vérifier l’authenticité d’un diplôme un recruteur doit retrouver le contact téléphonique ou la boite électronique de l’école concernée puis leur faire part de son besoin de vérifier un diplôme attribuer à un individu. Dans le meilleur des cas, l’école accuse réception de la demande du recruteur puis se lance dans une recherche active dans les archives des dossiers des étudiants pour tenter de retrouver le diplôme ou attestation de diplôme dont il s’agit avant de pouvoir contacter en retour le recruteur pour lui faire part d’une réponse. Dans le pire des cas, le recruteur ne reçoit pas de réponse de l’école qu’il a contacté. Dans le cas d’une école qui recrute un étudiant venant de l’extérieur, il est parfois nécessaire que l’étudiant fasse établir une équivalence de son précédent diplôme auprès d’autorités compétente. La procédure administrative d’établissement d’équivalence est aussi fastidieuse que lente ce qui complexifie l’obtention de ce dernier. En effet elle met en collaboration plusieurs administrations telles que les écoles et les ambassades dont les procédures administratives sont déjà lentes. Ainsi plusieurs étudiants entament leurs études sans au préalable avoir reçu leurs équivalences de diplôme.
Le choix de la blockchain comme technologie sous-jacente pourrait permettre de répondre en grande partie à cette problématique. Plus précisément l’utilisation d’une blockchain hybride permettrait non seulement de garantir que seules les entités autorisées peuvent publier les diplômes, mais également toute personne désireuse de vérifier un diplôme peut le faire par le biais d’une l’application cliente dédiée. Elle permettrait en sus de garantir que toute modification, ajout ou suppression d’un diplôme stocké soient historisés, et l’entité responsable identifié par le biais de primitives cryptographiques. Enfin elle garantirait une haute disponibilité même dans ce contexte ou les structures de formations ne sont pas toutes dotées d’une infrastructure interne robuste.
Rappel cryptographique
La cryptologie est la science du secret, c’est une science pure qui émet des idées et des principes qui servent de base à la transformation des informations claires en informations inintelligibles à toute personne non qualifiée pour les connaître, ou à réaliser le processus inverse grâce à des moyens matériels et logiciels conçus à cet effet. Elle conçoit et analyse des mécanismes permettant, entre autres, d’assurer l’authentification, l’intégrité, la non répudiation et la confidentialité des données. individus quelconques du groupe soit possible. De plus la cryptographie symétrique pose un problème de distribution des clés. En effet, pour établir une communication, Alice et Bob doivent au préalable s’échanger la clé afin de disposer de la même clé ; or le canal de communication n’étant pas sûre, il ne peut donc pas être utilisé pour transmettre la clé, ce qui serait la manière la plus efficace de le faire. Enfin, la cryptographie symétrique ne permet pas de prévenir contre la tricherie. Alice et Bob ayant la même clé, elle les octroie les mêmes caractéristiques. Par conséquent, la cryptographie symétrique n’est pas adaptée à un usage dans lequel on souhaiterait éviter que l’une des parties Alice ou Bob ne puissent tricher. Par exemple dans les applications de commerce digital où il est souvent nécessaire de prouver qu’Alice à effectivement commandé une voiture jaune. Si on utilise uniquement la cryptographie symétrique et que Alice change d’avis, elle pourrait accuser Bob, le vendeur, d’avoir générer lui-même la commande. Prévenir ce cas de figure c’est ce que l’on appelle la non répudiation.