Analyse et conception d’une base de données gravimétriques

Relation champ de pesanteur-géologie

La densité est définie comme masse par unité de volume. Considérons un exemple géologique simple d’un corps minerai enfoui dans le sous- sol . Nous supposons que la densité d2 du minerai, sera plus grande que la densité d1 du sol encaissant.
Si un objet tel qu’une balle est laissé , il tombe sous l’influence de la gravité et sa vitesse augmente constamment avec le temps. De ce fait, l’objet chute avec une accélération constante. Au niveau de la mer, cette accélération demeure approximativement 9,8 m/s² . En gravimétrie, nous mesurons les variations de cette accélération dues au champ de pesanteur de la terre. Et les variations du champ de pesanteur pourraient être causées par des constituants géologiques hétérogènes dans le sous-sol. Toutefois, ces variations de l’accélération dues à la géologie aient tendance à être beaucoup plus petit que 9,8 m/s² .

Définition d’une base de données

Une base de données est un ensemble structuré de données enregistrées sur des supports accessibles par l’ordinateur pour satisfaire simultanément ou non des plusieurs utilisateurs. C’est une collection d’informations organisée pour être facilement accessible par l’intermédiaire d’un ordinateur.
Généralement, une base de données est contrôlée par un système de gestion permettant d’effectuer la recherche, le tri ou la fusion de données, ainsi que toute autre requête relative à ces données.
Les bases de données comptent à l’heure actuelle de nombreux domaines de mise en pratique: gestion de stocks, suivi commercial, gestion électronique de documents, gestion de clientèle, et dans notre cas notre étude consiste à évaluer et à exploiter de base des données gravimétriques ainsi que la conception d’utilisation de ces bases des données à Madagascar.

Système de gestion de base de données relationnelles

Parmi les systèmes de gestion de bases de données (SGBD), les plus courants sont ceux associés aux bases de données relationnelles (SGBDR), où l’information est rangée dans des fichiers, sous forme de tables composées de lignes et de colonnes. Les lignes représentent les enregistrements (ensembles d’informations relatives à des rubriques séparées), tandis que les colonnes correspondent aux champs (attributs spécifiques à un enregistrement)
Lorsque l’on effectue une recherche dans une base de données relationnelle, on peut associer l’information d’un champ d’une première table à celle d’un champ d’une deuxième table, afin d’en produire une troisième rassemblant certaines données des deux tables d’origine à l’aide d’une relation d’où le nom relationnel.

Etapes de conception d’une base de données

La création d’une base de données doit suivre certaines étapes afin de lui conférer une bonne organisation et une facilité d’exploitation. En effet, si on tente de créer directement une base dans un logiciel quelconque sans qu’il y a un modèle prédéfini, on risquera d’être confronté à des nombreuses difficultés telles que le choix de l’emplacement de certaines informations : par exemple dans quelle table va-t-on placer une telle table ? Pour y remédier, différentes méthodes ont été établies dans ; le but d’organiser les travaux en suivant les diverses étapes préliminaires. Cette phase consiste à créer une représentation virtuelle des données afin d’en ressortir les points ciblés. Les étapes que nous allons développer par la suite font partie de la méthodologie française MERISE (Méthode d’Etude et de Ressource informatique pour les Systèmes d’Entreprise). Le but de la méthode est, évidemment, d’obtenir une base de données bien fonctionnelle en terme contenu et de forme. La méthode consiste à valider une à une les étapes en prenant compte les résultats de la précédente. Elle vise également à établir la concordance entre les données et le traitement tout en les séparant.

Modèle conceptuel des données ( M.C.D )

Le MCD est une description est une modélisation de la problématique de façon rationnelle et explicite. Autrement dit c’est une conception d’un modèle de représentation des données. Le système sera décrit à l’aide des entités et indépendamment des logiciels. La modélisation que nous adoptons est dite « entités associations ».
Une entité est, par définition, un groupe d’individus homogènes du point de vue caractéristiques ; elle peut être une représentation d’un être matériel ou immatériel. Ainsi, en cas de présence des individus ne présentant pas des mêmes caractéristiques ( non homogènes) on a recours à la création des entités distinctes dont chacune correspond respectivement à une nature donnée : c’est la classe d’entité. Graphiquement, on représente les classes d’entité par un rectangle dont l’en-tête est réservée au libellé et le reste du bas aux propriétés de la population d’individus appelés aussi attributs.
Prenons l’exemple de l’acquisition des données des bases gravimétriques de toutes les régions de Madagascar effectués par l’O.R.S.T.O.M et autres travaux de recherche. Les sites d’intervention sont éparpillés dans des diverses stations. Pourtant, ils peuvent être classés dans une même entité dont les propriétés sont réparties suivant informations géographiques. Présentation de la classe d’entité «information géographique» Dans le cas où on doit faire face à la présence d’un nombre d’entités cas le plus fréquent), il est parfois impératif de les relier entre elle. Cette liaison est appelée association ou relation. Cette association doit refléter une signification bien précise.

Table des matières

INTRODUCTION 
CHAPITREI : LE CADRE DE L’ETUDE 
I.1 Le cadre de l’étude 
I.11 Le stage
I.12 L’IOGA et le Laboratoire de Géophysique Appliquée
I.121 Historique
I.122 Laboratoire de géophysique appliquée
I.2 Généralités sur Madagascar 
I.21 Situation géographique
I.22 Traits physiques
I.23 Climat
I.24 Géologie
I.241 Le Socle Précambrien
I.242 Les terrains sédimentaires
I.243 Les Formations volcaniques
I.244 Les ressources minérales
I.245 Tectonique
I.3 La Géophysique et la Gravimétrie
I.31 Historique et principe
I.311 1ère Loi de Newton
I.312 2ème Loi de Newton
I.313 Potentiel gravitationnel
I.314 Principales propriétés du champ de pesanteur
I.32 Correction des données Gravimétriques
I.321 Correction de dérive
I.322 Correction de latitude
I.323 Correction d’altitude
I.324 Correction de plateau
I.325 Correction de terrain
I.33 Anomalie de Bouguer
I.34 Relation champ de pesanteur-géologie .
CHAPITRE II : ANALYSE ET CONCEPTION D’UNE BASE DE DONNEES GRAVIMETRIQUES
II.1 Généralités sur les bases de données 
II.11 Définition d’une base de données
II.12 Définition d’un système de gestion de base de données
II.13 Système de gestion de base de données relationnelles
II.14 Logiciels de gestion de bases de données
II.15 Etapes de conception d’une base de données
II.16 Spécifications des besoins
II.17 Modèle conceptuel des données ( M.C.D )
II.18 Modèle physique des données ( MPD )
CHAPITRE III : CREATION DE LA BASE DES DONNEES SOUS MICROSOFT ACCESS 2003 
III.1 Raison du choix de l’Access 
III.2 Présentation de Microsoft Access 2003 
III.21 Tables
III.22 Requêtes
III.23 Etats .
III.24 Formulaire
III.25 Les macros et les modules
III.3 Analyse et conception d’un système des bases de données
III.31 Objectif principal
III.32 Analyse des données
III.33 Modélisation des données
III.34 Règles de gestion
III.4 Conception d’une base de données sous Access 2003 
III.41 Principe d’élaboration d’une base de données sous Microsoft Access
III.42 Les étapes à suivre
III.43 Objectifs et avantages
CHAPITRE IV : APPLICATION AU CAS DE MADAGASCAR 
IV.1 Présentation de la base des données 
IV.11 Organisation de la base de données
IV.12 Recherche d’informations sur la base de données
IV.13 Organisation de la base des données
IV.14 Recherche d’information sur la base des données
CONCLUSION 
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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