Analyse du projet de métro léger selon les piliers du développement durable et son interaction avec le patrimoine

ANALYSE DU PROJET DE METRO LEGER SELON LES PILIERS DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET SON INTERACTION AVEC LE PATRIMOINE

Dans cette partie, nous allons analyser les rapports d’activité du Metro do Porto,S.A. de l’année 2004 à 2008, les rapports de durabilité de 2006 à 2008 ainsi qu’une étude réalisée par la FEUP (Faculdade de Engenharia da Universidade do Porto) qui s’intitule «Avaliação do impacto global da 1ª fase do projecto do metro do porto». Cette analyse s’est fait par l’intermédiaire d’un outil de questionnement du projet R+0 ! qui « vise à établir les indicateurs et les notions premières qui doivent être engagées dans la conception des espaces publics, dans une perspective de durabilité pour les villes méditerranéennes. La réalisation de ce référentiel vise à analyser et aider à concevoir l’adaptation et la transformation du niveau R+0 à forte valeur patrimoniale de la ville méditerranéenne9». Par ailleurs nous utiliserons aussi l’outil d’évaluation des feux tricolores qui permet d’indiquer un état et une direction. Les trois possibilités – vert, jaune et rouge pour rester dans la rhétorique du feu tricolore. Elles seront indiquées de la manière suivante : On identifie des points à couleur rouge qui montre des efforts conséquent à faire d’après le tableau d’analyse des feux tricolores, les domaines concernés relèvent principalement du financement du projet. Par ailleurs, on peut voir que la coopération entre acteurs ne semble pas très poussée. On note que deux thèmes n’ont pas subi l’analyse feu tricolore à cause du peu d’information les concernant. L’absence d’éclaircissement sur la maîtrise de la valeur foncière amènent à deux hypothèses : soit celle-ci est conflictuelle et les informations sont confidentielles ou alors celle-ci n’a posé aucun problème et le besoin de l’expliquer ne s’est pas ressenti.

Environnement politique, institutionnel et économique

Par l’intermédiaire de la société Metro do Porto, S.A., les politiciens qui en font parti divulguent leur volonté par une communication importante à travers un magasine (Jornal do metro) et le site internet très complet où l’on peut trouver tous les rapports d’activité et un message systématique du président de la société. Les résolutions annoncées sont claires, la construction du métro léger doit être un transport collectif rapide et efficace, répondre aux problèmes de transport domicile-travail et favoriser les liaisons entre les villes. En ce qui concerne les coûts générés par ce projet, plus de 2 milliards d’euros ont été investis. Sur cette somme, 70% ont été financée par emprunt bancaire, ce qui s’avère oser. L’entreprise participe à la sauvegarde et à la défense du patrimoine bâti et archéologique. Cette volonté de sauvegarde et de promotion du patrimoine contribue à renforcer l’image de Metro do Porto, S.A. et augmente l’adhésion de la population au projet, condition nécessaire pour sa réussite. Trois types d’approches distinctes ont été réalisées dans l’implantation du réseau de métro léger: le tracé de superficie de la ville, la requalification et la réhabilitation des rues, des avenues et des places ainsi que l’ouverture de nouveaux axes structurants. Metro do Porto, S.A. explique ne pas avoir mis un métro léger de surface dans certaines zones à cause de l’impossibilité physique de poser les rails ou les caractéristiques morphologiques du terrain ou la trame des rues existantes et la concentration élevée de patrimoine bâti notamment dans la zone historique.

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Depuis le début du projet datant de 1990, la société a connu trois président Fernando Gomes (socialiste), José Vieira da Carvalho (PSD) et Valentim Loureiro (PSD). Les principaux acteurs du projet sont ceux de la société que sont l’Aire Métropolitaine de Porto (AMP), la STCP (Sociedade dos Transportes Colectivos do Porto), l’Etat, la CP (Caminhos de Ferro Portugueses) ainsi que les différents conselhos de l’AMP. La société fait appel à des bureaux techniques pour les aspects techniques. Le réseau de métro léger est fait par Normetro, concessionnaire de l’exploration, l’intermodalité et notamment la gestion d’une billetterie unique sur l’AMP se fait par la TIP (Transportes Intermodais do Porto), des études de faisabilité ont été fait par le FEUP (Faculdade de Engenharia da Universidade do Porto) pour la seconde phase du métro léger. Néanmoins, il est à noter qu’il n’existe pas de mécanisme formel de communication entre les différentes entités. Les informations des collaborateurs sont données par l’intermédiaire des ressources humaines qui font suivre à l’organe de gestion. Par ailleurs, la société Metro do Porto, S.A. fait parti de différents organismes locaux et internationaux afin de se tenir au courant des nouveautés et être proche des acteurs du dynamisme portuense tels que Energaia, agence municipale de l’énergie de Gaia, AdEPorto, agence de l’énergie de Porto, Casa da Música, Fundação Serralves, UITP (International Association of Public Transport), Alamys, association latinoaméricaine des métros et sous- terrain.

 

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