Analyse des extraits par chromatographie sur couche mince

Mémoire de fin d’étude analyse des extraits par chromatographie sur couche mince, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

GENERALITES SUR LA FAMILLE DES FABACEAE (MOUELET, 2004)

Cette famille qui comporte les sous-familles des Caesalpinioideae, des Mimosoideae et des Papilionoideae est fort importante par le nombre de genres (700) et d’espèces (1 800) (www.afleurdepau.com/…/fabaceae/f.htm). Elle comporte aussi bien des arbres que des arbustes, des lianes et des herbes. Toutes ces plantes vivent en forêt dense et humide, en savane ou en steppe sahélienne. Les feuilles composées imparipennées avec des folioles alternes ou opposées sont en général garnies de stipules à la base des folioles. Les fleurs sont zygomorphes, presque toujours hermaphrodites et parfois assez grandes. Elles peuvent atteindre plus de 20 cm dans le genre Camoensia d’Afrique centrale et comportent ordinairement 5 pétales et 5 sépales. Le fruit est une gousse déhiscente ou non, renfermant une seule ou en général plusieurs graines avec ou sans albumen. Parfois le fruit est renflé en articles successifs au niveau des graines (Erytrina), parfois le fruit est ailé, ou encore soufflé (LETOUZEY, 1982).
Notons que plusieurs représentants de cette famille ont une grande importance économique, comme par exemple Pterocarpus erinaceus Lamk. et Pterocarpus lucens Lepr. qui sont utilisées dans l’alimentation du bétail, Indigoferia tinctoria Chev., utilisée dans la teinture et Vigna sinensis Savi. ou Phaseolus vulgaris qui sont comestibles.

GENERALITES SUR LE GENRE Crotalaria

Il s’agit d’un genre assez vaste comprenant aussi bien des herbes que des arbustes. Il contient environ 600 espèces dont 500 sont africaines (POLHILL, 1982). Ainsi, 43 espèces se trouvent à Madagascar, 34 d’entre eux étant endémiques (DU PUY et coll., 2002). Il est représenté par des herbes plus ou moins lignifiées à la base (suffrutescentes), ou des arbustes à feuilles simples, trifoliolées ou à 5 folioles et composées palmées. Les fleurs sont groupées en grappes, parfois réunies elles-mêmes en panicules, terminales ou axiales (RAKOTO-RATSIMAMANGA et coll., 1969).
Ce genre a également une grande importance économique à cause non seulement de sa richesse en fibres, mais aussi de l’utilisation de certaines de ses espèces comme engrais verts.

UTILISATIONS TRADITIONNELLES DES Crotalaria

Plusieurs espèces de Crotalaria ont une importance agricole et d’autres sont utilisées comme remèdes. A titre d’exemples, on peut citer :
 Crotalaria uncinella Lam., de nom vernaculaire Lakamisy, est employée en décoction comme antidysentérique (PERNET et coll., 1957) ;
 Crotalaria berteriana D.C, synonyme de Crotalaria fulva Roxb., connue sous les noms vernaculaires d’Ambarivatrindolo, Amberivatrindolo ou Ranomanga, est utilisée contre les affections galeuses et les tumeurs blanches. Elle est cultivée comme engrais vert ou plante de couverture dans les plantations de canne à sucre. Cette plante fournit également une belle fibre ; elle a été utilisée pendant la seconde guerre mondiale pour la production de pâte à papier (HECKEL, 1910 ; RAKOTO-RATSIMAMANGA et coll., 1969) ;
 Crotalaria cytisoides Hils. et Boj. connue sous le nom de Lakamisy, employée en infusion antidysentérique. Elle est également utilisée contre la gale. Sa tisane permet de traiter les personnes atteintes de troubles plus ou moins psychiques. Cet arbuste est également utilisé comme poison de pêche (PERNET et coll., 1957 ; RAKOTO-RATSIMAMANGA et coll. 1969) ;
 Crotalaria diosmaefolia Benth., dont la décoction des feuilles est utilisée pour traiter l’empoisonnement par quelques plantes toxiques (RAKOTORATSIMAMANGA et coll., 1969) ;
 Crotalaria retusa L., est utilisée comme engrais vert grâce à sa capacité à fixer l’azote atmosphérique. Elle est aussi employée en médecine empirique dans le traitement du cœur (DHOLE et coll., 2011 ; http://www.barbadine.com/pages/crotalaria_retusa_lien.htlm);

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