Analyse de l’épure de Lalanne
On peut en déduire qu’il faut prévoir un emprunt de matériaux meuble de 12 893 m3. On sait que l’emprunt se trouve à 3 km du PK 23 +848 Il est donc plus économique de prévoir un dépôt à proximité du PK 4+000 au lieu de trainer les déblais à plus de 9 km. On aura donc : – Mise en dépôt : 15 129 m3 – Emprunt : 28 022 m3
LES OUVRAGES PONCTUELS ANNEXES
Un réseau gravitaire comporte des ouvrages linéaires et des ouvrages ponctuels. Les éléments linéaires assurent le transport de l’eau (canaux ; conduites ; galeries souterraines ; aqueducs …), l’élimination des eaux excédentaires (colatures), l’accès aux ouvrages ou aux parcelles (chemins) et la sécurité du périmètre (digue de protection). Les éléments ponctuels assurent toute une série d’autres fonctions ; on distingue : – Les ouvrages de régulation du niveau d’eau ou du débit (les déversoirs ; les vannes transversales ; les vannes automatiques à niveau constant …) – Les ouvrages de répartition correcte du débit en plusieurs fractions dans les différents canaux en fonction des besoins (les partiteurs ; les déversoirs proportionnels ; les chambres de répartition …) – Les ouvrages de sécurité du réseau en empêchant tout débordements dommageables (déversoirs latéraux ; siphons automatiques ; dispositifs de sectionnement et de vidange) – Les ouvrages de franchissement d’obstacles routes, rivières, voies ferrées, etc. (siphons inversés ; dalots ; ponceaux …) – Les ouvrages de distribution à la parcelle qui dérivent l’eau des arroseurs vers le champ à irriguer. Ils constituent un cas particulier des ouvrages de répartition. – Les ouvrages de protection et d’entretien du réseau, ce sont les chutes ; les ouvrages d’amortissement ; les équipements anti-érosifs ; les raccordements.
Les ouvrages d’alimentation des canaux secondaire
D’après l’Avant-Projet Sommaire on utilisera des couples module à masque – AMIL pour l’alimentation des canaux secondaires.
Description des vannes AMIL
Elle a pour rôle de maintenir constamment le niveau d’eau amont à sa cote maximale et ceci quel que soit le débit qui s’écoule. L’axe de l’articulation de la vanne (voir schéma ci-dessous) est calé à l’altitude du niveau d’eau amont désiré pour une connaissance de la côte de cet axe permettra d’avoir un aperçue sur la régulation que cette vanne effectue. Afin de connaître les limites de fonctionnement de ce type d’ouvrage il est nécessaire de savoir : – La côte du radier du canal amont Zmp et celle du canal aval Zvp qui le porte à l’approche de ce dernier. – La côte du radier Zfp sur lequel se referme la vanne (le plus souvent cette côte est équivalente à celle du radier du canal amont) – Côte de l’axe de l’articulation de la vanne Zav, cette côte est équivalente à la côte à laquelle la côte du plan d’eau est maximale ; – Sa position sur le réseau (x ; y ; z) et sa distance par rapport à un point de référence. Figure II-20. Schéma d’une vanne AMIL VIII.1.2 – Description des modules à masque : Les modules à masques sont des appareils de prise utilisés pour prélever des débits constants, mais ajustables. Ils comportent plusieurs orifices calibrés pour des débits déterminés, si bien que l’on peut sélectionner le débit souhaité en manipulant les différentes vannes placées devant les orifices ce type d’appareil est peu sensible aux variations du plan d’eau. Figure II-21. Schéma d’un module à masque Un module à masque sera ainsi caractérisé par : – Son modèle (à un masque ou à deux masques) ; – Son type X1, XX1, L1, C1, X2, XX2, L2, C2 (nomenclature de NEYRPIC) ; – Son nombre de vannettes ; – Le débit par vannette Qv ; – La côte de la crête du seuil déversant Zseuil ; – Marnage toléré dh ; – La côte du radier du canal amont Zmp et aval Zvp à l’approche de l’ouvrage – Sa position sur le réseau (x ; y ; z) et sa distance par rapport à un point de référence. VIII.2 – Les ouvrages de franchissement : Un canal d’irrigation peut avoir à franchir un certain nombre d’obstacles, en particulier des routes, des voies ferrées, des rivières, des collecteurs de drainage, …il est à noter que ces obstacles peuvent être franchis par dessous comme par-dessus. Ces ouvrages sont généralement les ponts-canaux ; les siphons inversés et les dalots. Le canal principale P2 coupe la route national 55 (RN55) à deux reprises, on peut y construire soit un siphon inversé soit un dalot.
Description du siphon inversé
Les siphons inversés sont deux types court et long mais ont le même principe de fonctionnement. Le siphon court est souvent utilisé pour le franchissement des pistes ou voies et le siphon long lui est utilisé pour franchir les dépressions et les grands obstacles. Ses ouvrages seront caractérisés par : – La côte du radier du canal amont Zmp ; – La côte du radier du canal aval Zvp ; – La côte du radier du puisard amont pour les siphons court Zmpuisard ; – La côte du radier du puisard aval pour les siphons court Zvpuisard ; – La côte de l’axe de la buse en amont Zmbuse ; – La côte de l’axe de la buse en aval Zvbuse ; – La côte de l’axe de la buse au niveau de la dépression pour les siphons longs ; – Le matériau de la buse ; – Son positionnement sur le réseau (x ; y ; z) et sa distance par rapport au point de référence. Figure II-22. Schéma d’un siphon inversé
Description d’un dalot
Les dalots sont des tronçons de canaux utilisé pour les franchissements par dessous des pistes ou des voies de communications. Ils sont caractérisés par : – La largeur d’ouverture l ; – La hauteur de cette ouverture h ; – La côte de leur radier Zp ; – Le type de revêtement ; – La longueur de l’ouvrage L ; – Son positionnement sur le réseau (x ; y ; z) et sa distance par rapport au point de référence.