La création d’une PME est une pratique à la mode dans les pays en développement en général et en RDC en particulier, la conjoncture met clairement en évidence la nécessité d’un renouvellement constant du tissus économique. C’est depuis le milieu des années 70 que le PME apparait comme un vecteur essentiel de la croissance économique et comme un relais indispensable de la grande unité de production. Les petites et moyennes entreprises occupent une position stratégique. Leur organisation et leur fonctionnement ainsi que la diversification de leurs activités constituent un facteur de développement non négligeable. Ces entreprises omniprésentes interviennent dans toutes les étapes de la vie économique (production, distribution, consommation) et accomplissement, une gamme variée d’activités dans une multitude de secteur : agriculture, industrie, construction, ou de coopération dont le propriétaire est obligé d’assurer lui-même directement les fonctions essentielles de gestion financière et administrative. En RDC plusieurs PME tombent en faillites départ soit l’environnement économique qui n’est pas favorable soit une mauvaise gestion. Les contraintes auxquelles font face les PME sont nombreuses, de fois c’est la question de profit. Les PME de la ville de Bukavu ne sont pas écarter de ces difficultés, elles souffrent d’un accès au financement qui contraint ainsi leur émergence et leur développement ultérieur. Il est à noter aussi les surtaxes dont sont victimes les PME de la ville de Bukavu en particulier et celles de la RDC en général. La profitabilité est le gain financier obtenu d’une opération économique : typiquement, la différence entre le revenu de la vente d’un produit et le coût de sa production en investissement de capital et salaires versés ; mais l’intérêt obtenu d’un prêt est rarement inclus dans la notion de profitabilité. Selon l’étendue que l’on donne à la notion, il peut s’agir également d’un gain commercial ou encore du revenu de la location pour le propriétaire d’un bien immobilier ou d’équipement. Cela correspond, historiquement, plus au moins à la part de fructus (le fruit au sens de revenu) dans l’usufruit hérité du droit romain , par opposition au simple usage et ou droit de disposer d’un bien. Le profit est un indicateur de ce que l’affaire rapporte ; le profit économique est un indicateur de ce qu’elle rapporte par comparaison à l’ensemble des autres affaires du même secteur d’activité. Le profit économique est toujours inférieur au profit comptable ; il peut être négatif alors que le profit comptable est positif : cela signifie que les moyens investis seraient mieux utilisés dans une autre affaire. Le fait que le profit économique dépende des coûts d’opportunité le fait varier selon les circonstances ; une affaire qui procure des profits élevés, mais qui utilise des ressources aux coûts d’opportunités élevés, peut rapporter moins de profit économique qu’une affaire aux profits moindres mais aux coûts d’opportunités plus faibles.
En effet, dans le cadre toujours d’amorcer notre thématique, nous avons trouvé que bon nombre de PME de la ville de Bukavu exercent leur activité de manière informelle. Malgré que ces PME travaillent dans les marchés noirs. Certains d’autres IF de la ville de Bukavu soulignent leur motivation de collaborer avec les PME de cette façon: « Les PME sont au cœur de l’économie du pays. Aujourd’hui, nous avons 20 banques en RDC et nous ne pouvons pas éviter la concurrence. Dans certains environnements, vous ne trouverez que des PME.
L’influence des firmes multinationales sur la spécialisation et l’intégration dans l’économie mondiale n’est plus à démontrer ; le développement de l’investissement direct étranger a imposé un abandon de la théorie classique et libérale de la spécialisation internationale fondée sur l’immobilité des facteurs de production (capital, travail, Main d’œuvre), et a fait naître aujourd’hui un nouveau cours d’hypothèses assis sur le caractère désormais mondial de l’attractivité économique. A l’heure de la mondialisation, les économies en transition et en développement qui d’étudie leur siège, éprouvent des difficultés majeures lorsqu’elles cherchent à renforcer leurs capacités humaines et institutionnelles afin d’être en mesure d’exploiter les possibilités qui s’offrent à elles dans les domaines des échanges et de l’investissement. Ces difficultés ont acquis d’après Doha et le Consensus de Monterrey un rang élevé dans la hiérarchie des priorités du programme d’action pour le développement à l’échelle mondiale. L’objectif primordial de toute entreprise est la recherche de profit. Ainsi, dès le départ, elle se fixe des objectifs précis à atteindre et ces derniers ne peuvent être atteints que lorsqu’elle dégage une profitabilité suffisante, c’est-à-dire son aptitude à sécréter un bénéfice. Une entreprise qui se veut profitable doit savoir faire le choix sur les moyens qu’elle va mettre en œuvre en fonction des objectifs fixés afin de générer un bénéfice pouvant lui permettre de maximiser sa valeur et préserver son indépendance financière. A l’évidence, une hausse de la compétitivité des PME pourrait contribuer au développement économique et social et à la réduction de la pauvreté. En conséquence, le cadre de l’économie internationale tend à être remis en cause pour adopter celui des théories de l’économie mondiale . Les PME (petites et moyennes entreprises) jouent un rôle très important dans le système socio -économique. Elles sont devenues, avec les années, le principal moteur économique dans la majorité des régions du monde et constituent plus de 80 % (voire plus) des sociétés du secteur privé. Selon plusieurs rapports et analyses économiques, plus de 80% de l’économie congolaise restent aux mains de PME, mais ces dernières rencontrent énormément des difficultés. Il devient donc nécessaire de développer des PME capables de promouvoir l’économie nationale et de donner une nouvelle poussée en avant. Ainsi La PME fait l’objet actuellement d’une étude particulière dans la mesure où elle participe au développement économique et social des pays développés comme ceux en développement et représente un des outils les plus efficaces pour mobiliser la volonté et les capacités créatrices humaines .
Le développement et la profitabilité du secteur PME peut aider à renforcer la concurrence et la productivité et stimulera donc la croissance du revenu global et du revenu par habitant. Cette profitabilité stimulera en plus la transformation culturelle et la durabilité, un secteur des PME sain étant associé à l’innovation et à une mise à niveau technologique. L’importance de la profitabilité, la relation entre profitabilité et performance boursière devrait être claire. Pourtant, les investisseurs n’ont pas toujours pleinement apprécié l’intérêt de prendre en compte la persistance des profits sur longue période. La notion de la profitabilité gêne les microéconomistes, prisonniers d’une impasse théorique qui les amène à formuler des raisonnements farfelus. La microéconomie a toujours eu un problème avec la profitabilité. Quand elle accepte son existence, elle ne sait pas l’expliquer. Elle devient une sorte de résidu, ce qui reste de la recette après que les inputs ont été rémunérés. Elle essaie alors de la concevoir comme la rémunération d’un » facteur caché « , du genre localisation privilégiée, innovation ou savoir-faire, qui n’aurait pas été inclus dans la liste initiale des inputs. Toute la recette est répartie entre la rémunération des différents facteurs de production, et la profitabilité, par définition, devient nulle. Si c’est le cas, quel intérêt auraient alors les entreprises à se lancer dans la production? Afin de sortir de ce dilemme, l’attitude la plus répandue parmi les microéconomistes consiste à admettre que la profitabilité peut ne pas être nulle, tout en la considérant comme un phénomène passager, qui disparaît sous la pression de la concurrence, pourvu qu’elle ne soit pas entravée. Une explication qui soulève bien des problèmes. La RDC en général et le Sud Kivu en particulier ne déroge pas à ce constat planétaire car la plupart des activités économiques sont exercées par les PME concentrées dans différents secteurs. Selon un recensement effectué en 1973, il existait quelques 3000 petites entreprises dont 30% travaillant avec des salariés et dont 17% existaient avant1960, 22% ayant été crées pendant la période 1961-1965. Une majorité de ces PME œuvrant dans le domaine de l’habillement et la literie ainsi que dans l’industrie de meuble. Alors que Pour qu’elles deviennent un des leviers de la croissance nationale, elles doivent avant tout croitre en jouant sur sa profitabilité pour qu’elle soit toujours positive et intérioriser les impératifs de la croissance. Dans le cadre de la concurrence parfaite privilégiée par la microéconomie, la question de l’existence et de la nature de profitabilité dépend étroitement de celle du type de rendement d’échelle envisagé. Quelle que soit la façon dont il l’envisage, la profitabilité pose donc des problèmes au microéconomiste. Le problème de la répartition du produit entre les membres de la société serait ainsi résolu de façon juste : chacun est payé selon sa contribution, son apport à la production, sans avoir à évoquer de lutte entre groupes sociaux. Pour faire passer un tel message, il faut toutefois tromper son monde, en jouant sur la coupure entre microéconomie et macroéconomie. Ce qui ne peut s’expliquer que par le caractère sensible, sur le plan idéologique et même politique, de la notion de profit et explique les difficultés qu’éprouvent les microéconomistes à son propos.
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