ANALYSE DE LA COUVERTURE VACCINALE DE ROUTINE
Environnement du système de vaccination On distingue l’Environnement des systèmes de vaccination, les 5 opérations des Systèmes de Vaccination et les 3 Composantes de base des systèmes de vaccination résumés sous forme de schéma
Environnement des Systèmes de Vaccination Figure 1 Environnement des Systèmes de Vaccination
Opérations des systèmes de vaccination
Figure 2 Opérations des systèmes de vaccination 9
Composantes de base des systèmes de vaccination Figure 3 Composantes de base des systèmes de vaccination
Le Programme Elargi de vaccination (PEV)
Le PEV a été préconisé par l’OMS en 1974 dans la suite du programme d’éradication de la variole initié en 1967. La Conférence d’Alma-Ata (1974) a décidé d’élargir la vaccination contre la variole à 6 maladies meurtrières pendant la petite enfance et bénéficiant d’un vaccin efficace (tuberculose, tétanos, diphtérie, coqueluche, poliomyélite et rougeole). Le PEV avait pour objectifs : Vaccination universelle de 80 % des enfants du monde d’ici 1990 Réduire l’incidence et la mortalité des maladies: o Rougeole, o Coqueluche, o Tétanos, o Poliomyélite 10 o Tuberculose o Diphtérie, Promouvoir les services de vaccination, l’accès aux vaccinations, Faciliter l’accès à l’autosuffisance de production et au contrôle de qualité des vaccins. Ensuite il y a eu l’Introduction de nouveaux vaccins dans le PEV : -1988 : Fièvre jaune dans les zones d’endémie (9 mois) – 1991 : Hépatite B : Haemophilus influenzae b. Au fur et en mesure de son évolution et en fonction des pays d’autres vaccins furent introduits : Rubéole, Pneumocoque etc. …. Par conséquent les objectifs du PEV ont été revus. C’est ainsi que le PEV du Sénégal a pour objectifs de vacciner au moins 90% des enfants (avant 1 an) contre 11 maladies cibles dans chaque district et par an (Tuberculose, Diphtérie, Tétanos, Coqueluche, Poliomyélite, Rougeole, Fièvre Jaune, Hépatite B, Infections à Hib, Rubéole, Infection à pneumocoque ) mais aussi les femmes enceintes et FAR contre le tétanos et contribuer à l’éradication de la poliomyélite, éliminer la rougeole et le syndrome de rubéole congénitale, maintenir l’élimination du tétanos maternel et néonatal, contrôler la fièvre jaune, contrôler les méningites à méningocoque et enfin introduire de nouveaux vaccins et de nouvelles technologies.
Les stratégies de mise en œuvre de la vaccination
La stratégie fixe : Une équipe vaccine dans un centre de santé, couvrant un rayon de 5 Km. La vaccination en stratégie avancée : elle a lieu en dehors de son propre centre, dans un lieu plus commode pour la population (école par exemple). Le déplacement de l’équipe de santé impose des moyens logistiques souvent coûteux. Cette stratégie couvre un rayon de 5 à 15 Km par moto. La stratégie mobile : Elle requiert une équipe spécialisée qui ira vacciner dans les points de rassemblement des régions les moins accessibles (au-delà de 15 Km par 11 véhicule). Elle impose des moyens de déplacement lourds ainsi que des possibilités de conservation des vaccins. En complément lorsque l’infrastructure ne permet pas une couverture vaccinale élevée par l’intermédiaire des services de routine, l’OMS recommande de recourir à des campagnes de vaccination de masse. Il peut s’agir soit : – de journée nationale (JNV) ou infra nationale de vaccination ; – d’opération de « ratissage » dans les zones à haut risque. ; signalons également la possibilité de vaccination de masse localisée, organisée en riposte à une flambée épidémique d’une des maladies couverte par le PEV ou de méningite [4]. – de vaccination de rattrapage (l’éradication de la poliomyélite, l’élimination du Tétanos néonatal, le contrôle de la fièvre jaune, le contrôle de la rougeole)
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