ANALYSE DE LA CONTESTATION DES ZONES NOIRES
Afin de répondre à notre première question spécifique et vérifier l’hypothèse émise, nous avons choisi d’utiliser le questionnaire. En effet, cette méthode permet de faire des analyses statistiques mais surtout de pouvoir faire des comparaisons, de pouvoir observer des corrélations entre données, et ainsi de trouver des explications en lien avec notre hypothèse de départ (qui porte sur une relation entre plusieurs variables). Dans ce questionnaire (voir Annexe 3), nous avons privilégié les questions fermées qui ont opinion sur les zones noires. La volonté était de faire un questionnaire très court (un recto-verso) pour inciter les gens à répondre facilement. Malgré que le terrain d’étude soit assez éloigné, il a été choisi d’effectuer les questionnaires directement sur place. Ce moyen d’administration prend plus de temps mais augmente le taux de réponse. De plus, ne connaissant pas le nombre ni l’adresse des maisons encore occupées, il était plus pratique de se rendre directement sur le terrain. Ce travail de terrain a donc été effectué le 15 janvier, un samedi pour augmenter encore une fois le taux de réponse. habitants situés en zone noire et des habitants non concernés par les zones noires (quelques questions diffèrent alors entre les deux questionnaires). Pour les premiers, il n’y a pas eu de sélection particulière puisque le nombre de personnes touchées habitant encore sur place était déjà limité. Pour le deuxième type de personne, nous avons choisi de nous intéresser aux maisons situées à proximité des zones noires. Nous avons donc ainsi obtenu 8 questionnaires dont uniquement 2 en zone noire. Ce faible échantillon ne peut donc pas être représentatif de la population concernée.
Compte-tenu du nombre peu important de questionnaires recueillis, un traitement de ces données par le logiciel Excel semble adapté et suffisant. Les résultats seront représentés sous forme de tableaux. Les pourcentages seront rarement utilisés car peu parlants avec un si faible échantillon. e) Caractéristiques de l’échantillon L’échantillon de population interrogé ne peut bien sûr pas être représentatif de la population parente (la population totale de Charron). Mais en le comparant avec les données statistiques de l’INSEE1, on remarque que des similitudes existent. On peut voir que la répartition des hommes et des femmes n’est pas respectée puisque globalement ils sont en nombre égal dans la population parente. Mais ceci est à relativiser puisque la plupart du temps les personnes ont répondu au questionnaire avec équilibrée et encore moins représentative de la population totale de Charron au regard des données de l’INSEE. En effet, notre échantillon ne comprend aucune personne entre L’échantillon se rapproche cependant plus de la population parente si l’on considère d’autres critères tels que la situation professionnelle et la situation familiale. En effet, la population de Charron présente une part importante de retraités (29,5% des personnes de plus de 15 ans et 36,5% des ménages sont des retraités). Cette caractéristique se retrouve dans l’échantillon (mais dans une autre proportion) puisque 4 personnes sur 8 sont des retraités.
Le logement
Cette partie a pour objectif d’étudier l’opinion des habitants sur les zones noires. Pour cela nous effectuerons un tri à plat de certaines données obtenues par le questionnaire. Nous distinguerons les personnes dont la maison est classée en zone noire (malgré que ceux-ci soit faiblement représenté dans l’échantillon). hors zone noire sont équitablement partagées entre les deux choix de désaccord. Cependant peu d’entre elles ont protesté (voir Tableau 6). En effet, aucune personne interrogée n’a placé de pancarte devant sa maison pour manifester son désaccord, une manifestation contre le zonage et font partie d’une association dans le but de défendre leur intérêt. Même si quelques personnes situées hors zonage appartiennent à une association de défense (« par solidarité envers les voisins », selon une habitante de tout de même été inondés mais étaient trop fatigués pour aller manifester. D’autres ne se sentaient pas assez concernés.