Analyse de la chaîne de valeur coût des fonctions pour la production de 100 magnets

Analyse de la chaîne de valeur coût des fonctions pour la production de 100 magnets

Le tableau montre les coûts de production pour chaque acteur de la production jusqu’à l’exportation. La production de 100 magnets coûte 71 000,00 Ar aux artisans. Les coûts des opérations post-fabrication de Flamant Rose s’élève à 124 405,80 Ar y compris les taxes de l’Etat (30% du chiffre d’affaire). Le coût des opérations post-fabrications pour HELVETAS Swiss Intercooperation, comprenant l’étiquetage, le conditionnement des produits et les transports jusqu’à l’expédition, s’élève à 632 378,40 Ar. Le coût de production pour les 100 magnets fait un total de 632 378,40 Ar. Ces chiffres montrent que HELVETAS prend en charge les 69,09% de la production, les 19,67% pour Flamant rose (mise en sachet, coût des contrôles des produits), et 11,22% des charges pour les artisans.

Distribution de la valeur ajoutée le long de la chaîne de valeur

Pour les artisans, pour une production de 100 magnets, le coût de la production s’élève à 71 000,00 Ar, le prix de vente est 110 000,00 Ar pour les 100 magnets, dont un bénéfice de 39 000,00 Ar. Ils bénéficient alors l’équivalent de 4% de la chaîne de production. Pour Flamant Rose, le coût de la post-fabrication s’élève à 124 405,80 Ar, il les vend à 285 126,00 Ar. Dans cette chaîne de production, on y trouve le cumul des prix des acteurs, soit à peu près 160 721,00 Ar, d’où la valeur ajoutée de Flamant Rose, estimée à 142 721,00 Ar, présente les 12% dans la chaîne de production. Pour HELVETAS, hors les frais et les charges personnels d’appui, le montant de la production est de 436 973,40 Ar. Le prix de vente au Fairshop est de 1 460 980,80 Ar. En prenant en compte le cumul des prix de HSI, 1 024 007,40 Ar, la valeur ajoutée est de 824 286,40 Ar, les 84% dans la chaîne de production.

Participation des femmes et des hommes vulnérables dans la chaîne de valeur (nombre de producteurs par ménage)

Une femme travaille 14h/semaine : 5h pour l’achat des matières premières, environ 4h pour l’étape de l’assemblage, et environ 5h pour l’entretien des produits.Deux hommes travaillent simultanément sur un même produit avec un temps de travail de 63h/semaine : 12h pour l’assemblage des magnets, environ 24h pour le découpage, 12h pour le martelage (pour que le produit prenne forme), 8h pour l’assemblage des magnets avec l’aide sa L’électrification demeure le principal problème des artisans. Elle est le premier facteur de blocage pour une meilleure production. L’installation du poteau de la JIRAMA leur permettrait de veiller tard la nuit sans se préoccuper des dépenses non seulement sur l’achat des bougies et/ou du pétrole mais également pour les éventuelles maladies que peuvent engendrer l’inhalation des odeurs, de la fumée de ces bougies/pétroles.

La réalisation de ce travail nécessite également un équipement de sécurité et un espace spacieux. L’adaptation de l’atelier suivant les matières utilisées (produits toxiques) sont une priorité pour les protéger, eux et leurs générations futures, des maladies graves et/ou héréditaires. L’amélioration et l’équipement des ateliers deviennent également un facteur de de blocage. Ce besoin nécessite un atelier très spacieux et équipé pour toujours dans le but d’améliorer la production.

ANALYSE DES PROBLEMES EXTERNES

A travers les matières premières utilisées, les activités artisanales présentent un risque pour l’environnement : émission de gaz à effet de serre. Les artisans utilisent des cannettes contenant de produit chimique et peuvent générer de la vapeur toxique, l’eau utilisé pour le nettoyage peut salir la nappe phréatique. L’utilisation massive de combustibles fossiles (les hydrocarbures : charbon, gaz, pétrole), la déforestation, l’élevage et l’agriculture intensifs produisent de grandes quantités de gaz à effet de serre qui s’échappent et se concentrent dans l’atmosphère. 82,19% des acteurs sont inconscients des dégâts environnementaux et les dégâts sur leur santé que peuvent engendrer l’exercice de leur activité, notamment les artisans qui ne sont pas dans la sphère du commerce équitable. A l’instar de ces artisans, les groupes d’artisans de Flamant rose ont, eux, déjà reçu les informations suffisantes sur le sujet. Ils font partie des 17,80% qui entament des IEC au sein de leur communauté pour freiner ce dégât : sensibilisation des artisans sur les risques environnementaux, production de support de communication sur les risques environnementaux et les risques de santé (affiches, autocollants illustrant les choses à faire pour préserver l’environnement, les risques en cas de mauvaise gestion de l’hygiène).

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