ANALYSE BIBLIOMETRIQUE DES PUBLICATIONS

ANALYSE BIBLIOMETRIQUE DES PUBLICATIONS

 Pathologies endodontiques 

Classification Américaine (1) – Pulpe normale : Catégorie de diagnostic clinique indiquant que la pulpe ne présente aucun symptôme et réagit normalement aux tests de vitalité pulpaire. – Pulpite réversible : un diagnostic clinique fondé sur des résultats subjectifs et objectifs indiquant que l’inflammation devrait se résorber et que la pulpe devrait revenir à la normale. – Pulpite irréversible symptomatique : un diagnostic clinique fondé sur des résultats subjectifs et objectifs indiquant que la pulpe enflammée vitale est incapable de guérir. On note : douleur thermique persistante, douleur spontanée et une douleur irradiée. – Pulpite irréversible asymptomatique : un diagnostic clinique fondé sur des résultats subjectifs et objectifs indiquant que la pulpe enflammée vitale est incapable de guérir. Description supplémentaire : aucun symptôme clinique, mais une inflammation provoquée par la carie, l’excavation des caries, les traumatismes. – Nécrose pulpaire : Catégorie de diagnostic clinique indiquant la mort de la pulpe dentaire. La pulpe ne réagit pas aux tests de vitalité pulpaire. – Dent préablement traitée : Catégorie de diagnostic clinique indiquant que la dent a été traitée par voie endodontique et les canaux sont obturés avec divers matériaux d’obturation autres que les médicaments intracanalaires. – Traitement déjà initié : Catégorie de diagnostic clinique indiquant que la dent a déjà été traitée par un traitement endodontique partiel (pulpotomie ou pulpectomie). – Tissus apicaux normaux : les dents dont les tissus périradiculaires normaux ne sont pas sensibles aux tests de percussion ou de palpation. La lamina dura qui entoure la racine est intacte et l’espace ligamentaire parodontal est uniforme. 12 – Parodontite apicale symptomatique : une inflammation du parodonte apical, produisant des symptômes cliniques, y compris une réponse douloureuse aux morsures et/ou à la percussion ou à la palpation. Elle peut être associée ou non à une zone radio-claire apicale. – Parodontite apicale asymptomatique : Inflammation et destruction du parodonte apical qui est d’origine pulpaire, apparait comme une zone radioclaire apicale et ne produit pas de symptômes cliniques. – Abcès apical aigu : Réaction inflammatoire a une infection pulpaire et a une nécrose caractérisée par l’apparition rapide d’une douleur spontanée, une sensibilité de la dent à la pression, la formation de pus et l’enflure des tissus associés. – Abcès apical chronique : Réaction inflammatoire a une infection pulpaire et a une nécrose caractérisée par l’apparition graduelle, peu ou pas d’inconfort et l’évacuation intermittente du pus par une voie sinusale associée. – Ostéite à condensation : lésion radio-opaque diffuse représentant une réaction osseuse localisée à un faible stimulus de faible intensité, habituellement observé à l’apex de la dent.  Classification de Baume (25, 26) Les signes et symptômes donnent des indications valables pour le choix d’un traitement approprié, c’est la raison même de cette classification. – Catégorie I : pulpes vivantes sans symptomatologie lésées accidentellement ou proche d’une carie ou d’une cavité profonde, susceptible d’être protégées par coiffage. – Catégorie II : pulpes vivantes avec symptomatologie, dont on tentera surtout chez les jeunes de conserver la vitalité par coiffage ou biopulpotomie. – Catégorie III : pulpes vivantes dont la biopulpectomie suivie d’une obturation radiculaire immédiate est indiquée pour des raisons symptomatologiques, prothétiques, iatrogènes ou pronostiques. – Catégorie IV : pulpes nécrosées avec en principe infection de la dentine radiculaire accompagnée ou non de complications péri-apicales, exigent un traitement canalaire antiseptique et une obturation hermétique.

Traumas

Le terme de « trauma dentaire » peut définir la nature et le mécanisme de la lésion des structures dentaires, laquelle est provoquée par un choc (origine extrinsèque : chute, sport…) ou par des contraintes intra-buccales directes ou indirectes (origine intrinsèque : troubles dentaires fonctionnels). Le terme de « traumatisme », quant à lui, définit plutôt les effets des traumas (74). Figure 6 : différents types de Traumas bucco-dentaire. (A) : luxation extrusive de la 21 et lésion gingivale ; (B) : luxation extrusive de la 51 ; (C) : Fracture coronaire non compliquée de la 11, luxation latérale de la 21 et subluxation de la 22 ; (D) : Fracture corono-radiculaire de la 11, fracture coronaire complète de la 21, luxation latérale de la 22 ; (E) : Concussion de la 11 et subluxation de la 21 ; (F) : Luxation extrusive de la 21 et de la 22 ; (G) : Fracture coronaire compliquée (exposition pulpaire) de la 11 et fracture coronaire (bord libre de la 21 ; (H) : Expulsion de la 21 et de la 22 ; (I) : Luxation extrusive de la 21 et subluxation de la 22 et lésions labiales. 14 Il existe divers types de trauma bucco-dentaire (Figure 6) dont la gravité est très variable, pouvant aller jusqu’à la perte de l’organe dentaire. Plusieurs classifications ont été établies depuis les années 1950, mais, actuellement, la classification la plus communément admise est celle d’Andreasen (14, 17, 30) qui a repris et modifié celle proposée par l’Organisation Mondiale de la Santé (130). Elle a l’avantage d’être complète et d’inclure l’ensemble des tissus dento-faciaux durs et mous (Tableau 1). Tableau I : Classification des traumas dento-f

PRISE EN CHARGE EN ODONTOLOGIE CONSERVATRICE ENDODONTIE 

Odontologie conservatrice 

L’odontologie conservatrice est la partie de la dentisterie qui s’occupe de soigner les dents, en éliminant le moins possible de matière dentaire saine (émail et dentine) et en les remplaçant par un matériaux d’obturation.

Description

Elle consiste essentiellement à éliminer les tissus cariés et à remplacer les tissus manquants par une obturation coronaire. L’odontologiste utilise généralement des instruments rotatifs pour procéder à l’éviction des tissus ramollis par la carie. Pour cela, il utilise des fraises dentaires, soit des fraises boules tournant à faible vitesse montées sur contre-angle, soit des fraises diamantées montées sur turbine (communément appelées « roulette »), tournant à vitesse élevée mais à pression faible, avec refroidissement permanent. Cette technique traditionnelle fragilise la dent. Le praticien peut également utiliser un laser dentaire (sono-abrasion par ultra-sons) ou des instruments d’air abrasion par sablage (technique utilisée notamment pour traiter les lésions situées entre deux dents). Si l’émail des dents à traiter n’est pas trop épais ou si la carie est débutante. L’intervention au laser est généralement plus coûteuse que l’intervention à la fraise. Ensuite il faut reconstituer la dent. Pour cela on a le choix entre deux techniques : directe ou indirecte (31). – La technique directe, consiste à placer un matériau en phase plastique (c’està-dire mou) dans la cavité résiduelle et de l’y faire durcir. Les matériaux que l’on peut utiliser sont : les amalgames, les résines composites, les verres ionomères ainsi que de nombreux matériaux hybrides qui sont des mélanges des précédents. Cette technique a comme avantage d’être rapide, simple et 16 peu onéreuse. En revanche, elle est peu pérenne du fait que l’interface entre le matériau et la dent (appelé le joint) est large. – La technique indirecte consiste à prendre l’empreinte de la cavité que l’on veut obturer, le prothésiste fabrique ensuite la pièce juste manquante. Les matériaux pouvant être utilisés sont les métaux et les alliages métalliques (or, nickel-chrome, chrome-cobalt), la résine cuite, la céramique (ou porcelaine). La pièce issue de cette technique s’appelle un inlay, quand la perte de substance est très grosse, et onlay quand des parties entières de dents sont à reconstruire. Cette technique a comme avantage d’être très pérenne, très satisfaisante esthétiquement (sauf quand le matériau utilisé est métallique), mais extrêmement onéreuse (de 10 à 20 fois le prix d’une restauration par technique directe) 

Endodontie  L’endodontie est une discipline de l’odontologie qui s’occupe de la prévention, du diagnostic et du traitement des maladies de la pulpe et du péri-apex (85). Son objectif est la conservation sur l’arcade des dents atteintes de ces pathologies après une prise en charge adéquate biologiquement, cliniquement et radiologiquement contrôlable pour leur donner un état de santé ainsi qu’une fonction normale. – Selon le dictionnaire des termes d’odontologie conservatrice du Collège National des Enseignants en Odontologie Conservatrice Endodontie (CNEOC) Edition 2010 (30), le traitement endodontique est une procédure thérapeutique des canaux radiculaires réalisée dans le respect de la triade endodontique classique de Marmasse : préparation, antisepsie et obturation canalaire. Elle peut être effectuée par voie orthograde ou rétrograde. – L’endodontie orthograde est une approche conventionnellement non chirurgicale du traitement canalaire par accès coronaire et celle rétrograde 17 est une procédure chirurgicale du traitement canalaire par voie apicale. Cette dernière est recommandée lorsque l’endodontie orthograde est impossible (106). La démarche endodontique implique un traitement chimio-mécanique du système canalaire afin d’éliminer la maladie pulpaire et péri-radiculaire. Ce qui va favoriser une guérison de même que le recouvrement des tissus péri-radiculaires (106). Le but de tout traitement endodontique est de maintenir la dent dépulpée dans un état de santé convenable en évitant l’apparition de lésions péri-apicales ou en les éliminant lorsqu’elles existent (129).

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR L’ODONTOLOGIE CONSERVATRICE ET ENDODONTIE
I. GENERALITES SUR L’ODONTOLOGIE CONSERVATRICE ENDODONTIE
I.1. Définition
I.2. Rappel
I.2.1. Anatomie de l’organe dentaire
I.2.2. Histogenèse
I.2.2.1. Formation du tissu dentaire
I.2.2.2. Composition et histologie du tissu dentaire
I.3. Pathologies
I.3.1. Pathologies des tissus durs
I.3.1.1. Etiopathogénie des lésions carieuses
I.3.1.2. Etiopathogénie des lésions non carieuses
I.3.2. Pathologies endodontiques
I.4. Traumas
II. PRISE EN CHARGE EN ODONTOLOGIE CONSERVATRICE ENDODONTIE
II.1. Odontologie conservatrice
II.1.1. Principe
II.1.2. Description
II.2. Endodontie
II.2.1. Définition
II.2.2. Principe
III. ANALYSE BIBLIOMETRIQUE
III.1. Bibliométrie
III.1.1. Historique
III.1.2. Définition
III.1.3. Objectifs de la bibliometrie
III.1.4. Méthodes d’analyse bibliométriqu
III.2. Outils de la bibliométrie
III.2.1. Bases de données
III.2.1.1. Définition
III.2.1.2. Bases de Données de langue française ou francophone
III.2.1.3. . Bases de données les plus utilisées en sciences médicales,pharmacologiques et odontologiques
III.2.2. Sources de citations .
III.2.3. Indicateurs bibliométriques
III.2.3.1. Definition
III.2.3.2. Rôle des indicateurs dans l’analyse bibliométriqu
III.2.3.3. Différents types d’indicateurs
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE BIBLIOMETRIQUE DES PUBLICATIONS SCIENTIFIQUE DES DIX DERNIERES ANNEES DU SERVICE D’ODONTOLOGIE CONSERVATRICE DE DAKAR
I. JUSTIFICATION
II. MATERIELS ET METHODE
II.1. Critères d’inclusion et d’exclusion des articles
II.2. Colligation des articles éligibles
II.3. Analyse bibliométrique
II.3.1. Variables descriptives
II.3.2. Indicateurs bibliométriques
II.3.2.1. Centre d’intérêt de l’article
II.3.2.2. Auteurs
II.3.2.3. Origine géographique de l’article
II.3.2.4. Catégorisation du travail de recherche rapporté dans l’article
III. RESULTATS
III.1. Variables descriptives
III.2. Variables de l’analyse bibliométrique
III.2.1. Centre d’intérêt de l’article
III.2.2. Auteurs
III.2.2.1. Nombre d’auteurs signataires des articles
III.2.2.2. Affiliation et collaborateurs
III.2.3. Répartition des articles selon la revue
III.2.4. Type d’études
III.2.5. Type de recherche et d’expérimentation
IV. DISCUSSION
CONCLUSION

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