AMELIORATION DU SYSTEME D’AUTOCONTROLE DE LA QUALITE DE LA CHAIR DE CRABE

AMELIORATION DU SYSTEME D’AUTOCONTROLE DE LA QUALITE DE LA CHAIR DE CRABE

Réalisation de contrôle qualité dans une industrie agroalimentaire 

Le contrôle officiel D’après le règlement (CE) n° 854 /2004 du Parlement européen et du conseil du 29 avril 2004, le contrôle officiel se définit comme toute forme de contrôle effectué par l’Autorité compétente pour vérifier le respect de la législation relative aux denrées alimentaires. L’importance de contrôle officiel est de gagner et de conserver la confiance de consommateur dans la qualité, l’hygiène et la sécurité des denrées alimentaires par la détermination que le personnel et ses activités dans l’établissement, à tous les processus de production, respectent les exigences pertinentes des règlements ; et afin de s’assurer que les exploitants du secteur alimentaire respectent les exigences en matière d’hygiène. La directive cadre relative au contrôle officiel des denrées alimentaires a été adoptée dans le but d’établir et d’harmoniser les principes généraux relatif à l’exercice des contrôles destinés à vérifier la conformité des denrées alimentaires. 13 C’est pour cela que l’administration et la mise en œuvre des législations alimentaires exigent le concours d’un service d’inspection alimentaire qualifié, dûment formé, efficace et honnête. Etant donné l’importance de son rôle, l’inspecteur des denrées alimentaires doit être en contact quotidien avec l’industrie alimentaire qui dépend dans une très large mesure de son intégrité et de sa compétence (FAO, 1994). Les services d’inspection sont donc notamment responsables des fonctions suivantes : – inspection des locaux et des procédés de production, afin de vérifier leur conformité aux différentes exigences (notamment d’hygiène), des normes et des règlements, – évaluation des systèmes HACCP et de leur mise en application, – échantillonnage de produits alimentaires au cours de transformation, entreposage, de transport ou de vente, afin d’établir leur conformité, de fournir les données nécessaires aux évaluations de risques et d’identifier les contrevenants, – détections des différentes formes de décomposition des aliments par un contrôle organoleptique, – identification des aliments impropres à la consommation humaine, – constatation, collecte et transmission des preuves d’infraction et présence au tribunal afin de soutenir l’accusation, – encouragement des initiatives favorables à une bonne application de la réglementation en particulier au moyen de procédures d’assurance qualité, – fait l’inspection, échantillonnage et certification des denrées alimentaires dans le cadre des procédures d’inspection à l’importation et exportation, – et inspection axée sur les risques dans les établissements opérant dans le cadre de programmes de maîtrise de risques, tels que le système HACCP. En bref, les contrôles officiels sont des actions d’inspection régulières des établissements ; y compris les conditions de l’agrément, manipulation correcte des produits, respect des exigences en matière d’hygiène, propreté des établissements, y compris les navires, et de leur installation et équipement, hygiène personnelle, contrôle des conditions de stockage et de transport.

Le système d’autocontrôle

L’autocontrôle est l’ensemble d’actions, qui doit correspondre à une démarche interne à l’établissement. Le terme ‘‘ autocontrôle’’ signifie : contrôle effectué par un fabricant sur son propre produit, c’est un mode de contrôle selon lequel une personne physique exerce son propre contrôle sur le résultat de son travail (Soroste, 1987). L’autocontrôle doit être développé et mis en place par les personnes responsables de chaque unité de production ou sous leur direction. La responsabilité des opérateurs doit identifier et prévenir les risques pour la santé ou l’hygiène dans leurs activités selon l’arrêté n° 513 / 2006 du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche Malgache (MAEP, 2006- 2007). La plupart des entreprises ou industries font leur contrôle qualité interne suivant la manière dont elles jugent être la plus convenable. Modalité d’application des autocontrôles : HACCP La responsabilité des opérateurs doit identifier et prévenir les risques pour la santé ou l’hygiène dans leurs activités. La directive encourage le développement du concept HACCP (Analyse des risques, point critiques pour leur maîtrise) c’est un outil de la qualité qui permet : – d’identifier les dangers et d’évaluer les causes de ces dangers à chaque étape d’une fabrication, – de déterminer les points essentiels pour la maîtrise de ces dangers, – d’établir les limites critiques pour les mesures préventives associées à chaque point critique, – de mettre en place des mesures de surveillance de ces points essentiels de maîtrise, – de vérifier leur maîtrise et de mettre en œuvre des mesures correctives pour retrouver la maîtrise quand elle n’est plus assurée d’un moment donné, – d’établir des procédures d’enregistrement efficaces. Ce système est utilisé pour garantir la fabrication d’aliment salubre à la santé publique. Il sert à mettre en place une approche préventive de l’apparition de dangers, d’incidents relatifs à la sécurité alimentaire (ICMSF, 1999). Tous les points critiques utiles pour assurer le respect des prescriptions hygiénique doivent être identifiés, doivent être considérés comme point critique : tout point, étape, ou procédure où un danger pour la sécurité alimentaire peut être évité,  éliminé ou réduit à un niveau acceptable par une action de contrôle approprié. Ces points critiques sont spécifiques à chaque établissement en fonction de ses matières premières mises en œuvre, de ses procédés de fabrication, de ses structures et équipements, de ses produits finis et de son système de commercialisation (ICMSF, 1999). Selon lequel les entreprises du secteur alimentaire doivent identifier tout aspect de leur activité qui est déterminant pour assurer la sécurité des aliments et doivent veiller que les procédures de sécurité appropriées soient établies, mises en œuvre, respectées et mises à jours régulièrement. Les établissements peuvent utiliser des guides de bonnes pratiques établis par des organismes professionnels appropriés et acceptés par les autorités compétentes. Concernant les guides de bonnes pratiques d’hygiène : elles visent à vérifier d’une manière courante et correcte des procédures concernant les pré requis au plan HACCP, qui sont : les contrôles des informations relatives à la chaîne alimentaire ; la conception et l’entretien des locaux et des équipements ; l’hygiène pré opérationnelle, opérationnelle, et post opérationnelle ; la formation en matière d’hygiène et de procédures de travail ; l’hygiène personnelle ; la lutte contre les nuisibles ; la qualité de l’eau ; le contrôle de la température ; les contrôles des denrées alimentaires entrant et sortant de l’établissement et de tout document qui les accompagne. Les exigences principales de ce contrôle interne sont la rapidité et le faible coût : rapidité pour pouvoir réagir rapidement à toute anomalie ; faible coût pour pouvoir multiplier les analyses de façon à surveiller de près la production sans alourdir excessivement les charges. Il n’est pas indispensable que ces contrôles internes soient effectués suivant les méthodes officielles. Il semble même souhaitable pour satisfaire les exigences de rapidité et de faible coût, de s’orienter vers des techniques résolument nouvelles, à condition qu’elles présentent une corrélation suffisante avec les méthodes traditionnelles et qu’elles donnent au responsable une image claire de l’évolution de sa pratique de fabrication. 

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPEL SUR LE CONTROLE QUALITE DES PRODUITS HALIEUTIQUES ET LA SOCIETE « FAIR MADAGASCAR »
1-1 :RAPPEL SUR LE CONTROLE QUALITE DES PRODUITS ALIMENTAIRES
1-1-1 :La qualité et sécurité sanitaire des aliments
1-1-1-1 :La qualité
1-1-1-2 :La sécurité sanitaire
1-1-1-3 :Facteur de développement des microorganismes
1-1-2 :Contrôle alimentaire
1-1-2-1 :Intérêt du contrôle alimentaire
1-1-2-1 :Les principes de contrôle qualité
1-1-3 :La normalisation, la législation et les règlementations concernant l’hygiène et contrôle qualité de denrée alimentaire
1-1-3-1 :Les normes en vigueur
1-1-3-2 :Législation
1-1-3-3 :Réglementation
1-1-4 :Réalisation de contrôle qualité dans une industrie agroalimentaire
1-1-4-1 :Le contrôle officiel
1-1-4-2 :Le système d’autocontrôle
1- 2 :RAPPEL SUR LES PRODUITS HALIEUTIQUES
1-2-1 :Observation générale des produits halieutiques
1-2-2 :Exigence, réglementation pour les produits de la pêche
1-2-2-1 Exigence en matière d’hygiène
1-2-2-2 Exigences applicables aux produits frais de la pêche
1-2-2-3 :Exigences applicables aux produits de la pêche .
1-2-3 :Généralités sur les crustacés :en particulier les crabes Scylla serrata
1-2-3-1 :Répartition géographique et production mondiale de crabe Scylla serrata
1-2-3-2 Filière crabe à Madagascar
1-3: GENERALITE SUR LA SOCIETE “FAIR MADAGASCAR”
1-3-1: Présentation de la société “FAIR MADAGASCAR”
1-3-2 :Description des produits traités
1-3-2-2 :Technologie de production de crabes décabossés, éviscérés, crus, congelés
1-3-2-4 :Produits finis
1-3-3 :Les autocontrôles effectués par la société « FAIR MADAGASCAR »
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE :MATERIELS ET METHODES SUR L’ETUDE DE LA TECHNIQUE DE SYSTEME AUTOCONTROLE ET PROMOTION DE LA QUALITE D’UN PRODUIT HALIEUTIQUE CAS DE LA «CHAIR DE CRABE»
2-1 :LES MATERIELS D’EVALUATION DE SYSTEME AUTOCONTROLE ET LA PROMOTION DE LA QUALITE DE LA CHAIR DE CRABE
2-1-1 :Les matériels utilisés sur le contrôle de matière première
2-1-1-1 :L’étude quantitative des matières premières 31
2-1-1-2 :Outils des mesures barimétrique et pondérale des crabes
2-1-1-3: Les outils d’évaluation de rendement de la transformation des crabes.
2-1-2 :Les matériels utilisés pour le contrôle de la qualité de la chair de crabe
2-1-2-1 :Les matériels d’évaluation de système autocontrôle de la Société « FAIR MADAGASCAR »
2-1-2-2 :Les outils de travail pour l’analyse microbiologique
2-1-2-3 :Evaluation de la qualité nutritionnelle de la « chair de crabe »
2-2: METHODES ADOPTEES POUR L’EVALUATION DE SYSTEME
AUTOCONTROLE ET PROMOTION DE LA QUALITE DE LA CHAIR DE CRABE
2-2-1: Méthodologie de la recherche
2-2-2 :Démarches méthodologiques
2-2-2-1 :Documentation
2-2-2-2 :Enquête et communication
2-2-2-3 :Partie expérimentale
2-2-3: Méthodes adoptées pour l’étude de matière première
2-2-3-1 :Méthodes d’étude quantitative et pondérale de matière première
2-2-3-2 :Méthodes de mesure barimétrique et pondérale des crabes
2-2-4: Les méthodes de contrôle de la qualité de la chair de crabe
2-2-4-1 :Méthode d’évaluation du système autocontrôle de la société « FAIR MADAGASCAR »
2-2-4-2 :Méthodes d’analyse microbiologique
2-2-4-3 :Méthode d’analyse physico- chimique
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE :RESULTATS DE LA RECHERCHE
3-1: RESULTATS DE L’ETUDE QUANTITATIVE ET DU RENDEMENT DE PREPARATION DE LA MATIERE PREMIERE
3-1-1 :La quantité et le poids des crabes dans une soubique
3-1-2 :Dimension barimétrique et pondérale des crabes suivant le sexe
3-1-3 :Rendement en crabes semi-transformés
3-2 :RESULTATS DE L’ETUDE QUALITATIVE DE LA CHAIR DE CRABE
3-2-1 :Evaluation du système autocontrôle de la société « FAIR MADAGASCAR »
3-2-1-1 Résumé du système HACCP de la Société « FAIR MADAGASCAR »
d’Antananarivo en précisant les différents “CCP’’ existant
3-2-1-2 Quelques systèmes d’autocontrôles effectués par la Société
3-2-2: Qualité microbiologique et son évolution pendant la transformation
4-1-1 :La quantité et le poids des crabes dans une soubique
4-1-2 :Etude de mesure de carapace et des pinces, ainsi que le poids de chaque catégorie des crabes suivant la taille et le sexe
4-1-3 :Etude de rendement
4-2 :ETUDE QUALITATIVE DE LA CHAIR DE CRABE
4-2-1 :Qualité microbiologique
4-2-2 :Analyse physico-chimique de la « chair de crabe »
4-3 :RECOMMANDATION
4-3-1 :Recommandation sur la promotion de la qualité des matières premières
4-3-2-1 :Sur l’hygiène des denrées alimentaires
4-3-2-2 :Sur la sécurité des denrées alimentaires
4-3-2-3 :Sur l’installation d’un laboratoire d’autocontrôle
4-3-3 :Recommandation concernant les valeurs nutritionnelles
CONCLUSION DE LA QUATRIEME PARTIE

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