Amélioration des conditions de travail

Amélioration des conditions de travail

L’analyse des conditions de travail est une étape forte essentielle pour l’analyse et l’étude du contenu et de l’environnement du travail, mais aussi en s’intéressant aux problèmes de sécurités et d’hygiènes dans l’entreprise. L’intérêt de cette analyse consiste à déterminer les différents aspects du travail ou de son environnement qui génèrent des nuisances sur la santé du travailleur et qui peuvent affecter par conséquent sa motivation au travail et cela afin de les remédier. Ainsi l’étape suivante sera celle qui visera l’amélioration de ces conditions de travail en essayent d’introduire certains changement et modification dans l’organisation du travail et en procédant à un aménagement de l’espace de travail et de vie dans l’entreprise, en opérant des investissements qui seront dirigées vers l’amélioration des conditions physique du travail, ainsi que l’aménagement de l’espace et des équipements pour qu’elles puissent répondre adéquatement aux exigences du travail et surtout aux besoins du travailleur. La difficulté ici réside dans la volonté des dirigeants à entamer de tels engagements vis à vis de leurs travailleurs. Certes amener les gestionnaires à se pencher un peu plus sur les conditions de travail des travailleurs n’est pas une mince affaire surtout lorsque l’entreprise traverse des difficultés financières ou elle est en situation de conjoncture. L’aménagement et la réduction du travail sont des sujets d’actualité appliques au niveau des entreprises afin de réduire les nuisances d’une intensification ou une densification du travail, aussi la prise en considération des conditions de travail au cours l’établissement des rémunérations est d’une importance capitale dans la motivation des travailleur, ainsi que dans l’amélioration des conditions du travail.

La situation professionnelle actuelle démontre que la plus part des conflits collectifs de travail n’ont plus de causes des revendications salariales, mais plutôt d’autres causes apparaissent et qui sont au centre des revendications récentes des travailleurs, telles que l’amélioration des conditions de vie et de travail, ainsi que l’amélioration de la sécurité et l’hygiène au travail. Cette situation est la confirme le secrétaire d’état au travail français, Christian Poncelet, lorsqu’il invoque la détérioration des conditions de travail : « la singularité du progrès économique et technique est qu’il a conduit, contre toute attente, à une aggravation des conditions de travail par rapport à ce qu’elles étaient à l’origine de l’ère industrielle ». (1) Tenu pour responsable dans la dégradation des conditions de travail, l’organisation scientifique du travail – Taylorisme – a subi ainsi les critiques d’un bon nombre de spécialistes, c’est le cas du sociologue George Friedmann qui a critiqué la parcellisation et l’enmièttement du travail engendré par l’OST qu’il qualifie de source d’insatisfaction et de démotivation causant de multiples troubles psychologiques et familiaux. Evidemment, les répercutions néfastes du modèle Taylorien sont apparus dés la fin des années soixante ou nous assistâmes à un développement du taux d’absentéisme, à une augmentation du taux de fréquence des accidents de travail, à une croissance de la rotation du personnel (Turn-over) témoin d’une instabilité et enfin à l’apparition des conflits de travail individuels et surtout collectifs qui génèrent souvent sous forme de grève. Certainement ces effets négatifs, ce sont répercutés, comme nous pouvons l’imaginer, sur le rendement individuel des travailleurs et par conséquent sur la rentabilité de l’entreprise.

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Cette situation a favorisé l’apparition de nouvelles formes d’organisation de travail – NFOT – qui sont présentées comme une tentative moderne pour mettre terme aux principes sur lesquelles repose le Taylorisme, donc ce sont des formes nouvelles de restructuration du travail à l’opposé du modèle taylorien. Mais avant d’aborder toutes ces nouvelles formes d’organisation de travail, nous allons essayer de cerner les contours d’abords du contenu de travail dont il faut améliorer et qui est considéré par Henri Savall comme l’élément essentiel concernant les conditions intrinsèques des conditions de travail.(1) Ces nouvelles formes d’organisation de travail se résument essentiellement dans les formes suivantes : ▪ Les cercles de qualités : c’est de façon volontaire et en d’hors des heures de travail réglementaires que peuvent se tenir ces réunions qui ont pour but l’amélioration de la qualité et la résolution des problèmes pertinents engendrés par les différentes situation professionnelles. Ces cercles de qualités sont considérés comme une source importante favorisant la communication à l’intérieur du groupe entre travailleurs et entre ces derniers et la hiérarchie, leur est aussi capital dans la mobilisation, l’engagement et la motivation du personnel derrières les objectifs de l’entreprise a atteindre, enfin ces cercles de qualités s’avèrent d’une efficacité dans la réduction des conflits professionnels. ▪ La rotation des postes : cette rotation du personnel vise à faire tourner, alterner sur plusieurs postes de travail ou les tâches sont de nature différente. Le but de cette rotation est de diminuer la monotonie, elle permet aussi le développement de certaines polyvalences .

 

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