Les différentes méthodes d’irrigation
On a six sortes de méthodes d’irrigation. Selon les ouvrages, plusieurs classifications peuvent être faites ; maison peut les ranger dans les deux modes suivantes :
L’irrigation gravitaire, par canaux ouverts ou irrigation de surface, tels que submersion, ruissellement ; L’irrigation par des conduites fermées : irrigation par aspersion, irrigation goutte à goutte. Plusieurs éléments entrent en jeu pour former les données de base d’un projet d’irrigation. Nous allons énumérer ces éléments avant de les définir. La contrainte physique du sol ; L’évaluation des besoins en eau ; Les doses et fréquences des arrosages ; Le débit et modules ; La durée de l’arrosage.
La localisation montre la situation géographique du milieu, l’altitude moyenne, la latitude et la longitude du milieu.
Généralités et présentation des facteurs naturels
Dans ce chapitre, nous donnerons plus de détails sur les facteurs naturels telle que : La localisation géographique ; La topographie du terrain ; La climatologie du terrain ; La nature du sol.
Localisation du milieu. : Le Village d’Enfant SOS se trouve dans le Fokontany d’Antanety, Firaisampokotany de Fenoarivo, Fivondronampokotany d’Ambatomirahavavy, à 19[km] au Sud Ouest d’Antananarivo. Le Village est entouré par de vaste terrain domanial ; mais en traversant ce terrain on peut rencontrer : Par le nord le Campus Universitaire de Vontovorona; La station de pompage de la JIRAMA et le lac Lohazozoro au sud.
Topographie du terrain : L’étude des données topographiques permet de définir le tracé du réseau et surtout la détermination du point le plus haut de l’arrosage. Elle nous donne des informations sur l’emplacement des ressources par rapport au terrain à irriguer. De cet emplacement dépend le mode d’alimentation en eau, gravitaire ou par refoulement.
Pour notre cas, le point à desservir se trouve à : Le réservoir :998 ,90m ; Le puits : Les trois stations de pompage : Pompe 1 :979 ,21m , Pompe 2 :978 ,77m, Pompe 3 :974,90m.
Climatologie : Le climat du milieu comprend l’ensemble des phénomènes qui caractérisent l’état moyen de l’atmosphère et son évolution. Les éléments les plus sensibles sont : la température, la précipitation et le vent.
La température : C’est une grandeur physique qui caractérise de façon objective la sensation de chaleur ou de froid laissée par le contact d’un corps. Dans la région concernée, la température est environ 22[°C] pendant la période de pluie, environ 15[°C] pendant la période sèche.
C’est pendant le mois de novembre que la température atteint sa limite supérieure. Par contre, le mois de plus frais est le mois de juin avec une température moyenne de 11[°C].
Les précipitations : Les précipitations sont les différentes formes sous lesquelles l’eau solide (neige ou gel) ou liquide (pluie) contenue dans l’atmosphère, se dépose à la surface du globe. D’après les données obtenues auprès du Service Météorologique d’Ampandrianomby (en se référant à la station d’Ivato qui est la station météorologique la plus proche du milieu).
Le mois le plus pluvieux de l’année est le mois de décembre, car la pluviométrie moyenne mensuelle atteint 180[mm]. Par contre, le mois le plus sec est le mois de juin avec une pluviométrie moyenne mensuelle de 32[mm].
Station de pompage
Les machines élévatoires. Comme son nom l’indique, la machine élévatoire ou pompe, est nécessaire pour élever l’eau d’une source naturelle jusqu’au point éventuel d’utilisation ou de stockage. Il existe un très grand nombre de pompes. Ces différents types peuvent cependant tous se rattacher à deux grandes catégories : Les turbo-pompes ; Les pompes volumétriques.
Les éléments de base pour le calcul et le choix des pompes. Les éléments de base pour le calcul et le choix des pompes sont les suivants : hauteur manométrique totale d’élévation ; hauteur maximale d’aspiration ; vitesse de rotation ; vitesse spécifique ; courbe caractéristique d’une pompe; point de fonctionnement d’une pompe ; perte de charge.
Il est à signaler qu’il existe un certain nombre d’autres classifications des turbo pompes, reposant sur les critères suivants : la disposition de l’axe (horizontal, vertical, incliné) ; le nombre de rotors (monocellulaire, multicellulaire) ; l’importance de la pression produite (basse, moyenne, haute); l’utilisation (irrigation, eau chargée, forage).
Généralité sur les techniques d’arrosage
Quelle que soit l’origine de l’eau (cours d’eau naturel, nappe souterraine, eau de ruissellement) et son mode de transport (par canaux ou conduite sous pression). Un problème fondamental se pose toujours : comment repartir cet eau sur le sol de façon que les plantes en tirent le maximum de profit.
Il y a quatre différentes techniques d’arrosage que l’on a l’habitude d’appeler les quatre : systèmes d’arrosage.
L’irrigation par ruissellement : l’eau distribuée par des rigoles ruisselle sur le sol et s’infiltre verticalement ;
L’irrigation par submersion : l’eau submerge le terrain et s’y infiltre complètement, à moins qu’on ne provoque au bout d’un certain temps, l’écoulement de l’eau non encore infiltrée dans les colatures ; L’irrigation par infiltration : l’eau ne ruisselle pas à la surface du sol, elle coule dans des fossés, des rigoles ou des raies et pénètre par infiltration latérale jusqu’aux racines des plantes. Parfois dans ce cas, on combine l’irrigation et le drainage mais cela seulement dans un nombre très limité de cas particuliers ;
L’irrigation par aspersion : l’eau parvient aux cultures d’une façon qui imite la chute naturelle de la pluie, grâce à l’utilisation de divers appareils de projection alimentés en eau sous pression. Ces différentes techniques d’arrosage se subdivisent en « sous-systèmes », qui correspondent à des procédés différents d’aménagement du sol. Cette subdivision se présente comme suit : Irrigation par ruissellement (ou par déversement) ; Par rigole de niveau ; Par rigoles à eau courante (ou rase); Par ados ordinaires ; Par ados en étages ; Par calants provençaux (intermédiaire entre le déversement et la submersion). Irrigation par submersion ; Submersion naturelle ; Submersion artificielle ordinaire ; Submersion artificielle avec renouvellement de l’eau. Irrigation par infiltration ; Par rigoles ouvertes à la raie ; Par rigoles ouvertes superficielles ; Par fossés ; Par conduites souterraines. Irrigation par aspersion ; Appareils à basse pression ; Appareil à moyenne pression ; Appareil à haute pression.
Table des matières
1 Première partie – Généralités et présentation des données
1.1 Généralités des données
1.1.1 Définition
1.1.2 Les différentes sortes d’origine des eaux
1.1.3 Les différentes méthodes d’irrigation
1.2 Généralités et présentation des facteurs naturels
1.2.1 Localisation du milieu
1.2.2 Topographie du terrain
1.2.3 Climatologie
1.2.4 La température
1.2.5 Les précipitations
1.2.6 Le vent
1.2.7 Pédologie
1.2.8 Géologie
1.3 Calcul des données de bases
1.3.1 La contrainte physique du sol
1.3.2 Perméabilité du terrain
1.3.3 Définition
1.3.4 Dose et fréquence
1.3.5 Durée d’arrosage
1.4 Calcul des surfaces infrastructurées et surfaces à cultiver
1.4.1 Surface infrastructurée
1.4.2 surfaces à cultiver
1.5 Evapo-Transpiration Potentiel ETP
1.5.1 Calcul de l’ETP selon la formule de BLANEY CRIDDLE
1.6 Coefficient cultural Kc
1.7 Besoin en eau
1.7.1 Les besoins en eau des plantes
1.7.2 Les besoins en eau d’irrigation
1.7.3 Dose d’arrosage
1.7.4 La fréquence et période d’arrosage
1.7.5 Le besoin pratique
1.8 Le débit de dérivation
1.8.1 Les dotations en eau des animaux
2 Deuxième partie – Disponibilité de la ressource et prise d’eau
2.1 Situation actuelle
2.1.1 Caractéristique des deux puits
2.1.2 Identification des problèmes
2.2 Disponibilité de la nappe
2.2.1 Appréciation sur la géologie et hydrogéologie de la région
2.2.2 Sondage de reconnaissance
2.2.3 Détermination du débit exploitable
2.2.4 CONCLUSION
2.3 La qualité de l’eau
2.3.1 Présentation des données des analyses
2.4 Adéquation – Besoin – Ressource
2.4.1 Solution retenue
2.5 Ouvrage de captage
2.5.1 REHABILITATION DES DEUX OUVRAGE EXISTANTS
2.5.2 CONSTRUCTION DU TROISIEME PUITS
2.6 Station de pompage
2.6.1 Les machines élévatoires
2.6.2 Les éléments de base pour le calcul et le choix des pompes
2.6.3 Choix du type de pompe
2.7 Le Reservoir
2.7.1 Utilité du réservoir
2.7.2 Prédimensionnement du réservoir
2.7.3 Dimensionnement du réservoir
2.7.4 Vérification des dimensionnements
2.7.5 Le ferraillage
2.7.6 Ferraillage de la paroi
2.7.7 Ferraillage de la base
2.7.8 Ferraillage du trou d’homme
2.7.9 La fondation
2.7.10 Ferraillage de la ceinture supérieure
3 Troisième partie – Le réseau de distribution
3.1 Généralité sur les techniques d’arrosage
3.1.1 Comparaison des différents systèmes d’arrosage
3.1.2 L’irrigation par aspersion
3.1.3 Donnée théoriques de l’irrigation par aspersion
3.1.4 Données théoriques sur l’irrigation par infiltration
3.2 Dimensionnement Du Réseau De Distribution
3.2.1 Réseau de distribution relatif à l’arrosage manuel
